Les informations

Bonsoir,

une petite question: à Tokyo même, les filtres continuent à détecter de l'iode 131

http://www.sangyo-rodo.metro.tokyo.jp/whats-new/measurement.html

par exemple le 15 mai. Les doses sont de l'ordre de 0.0001 à 0.0005 Bq/m3. Je n'ai aucune idée de ce que ça représente, je suppose que c'est négligeable -mais est-ce que ça indique une contamination qui se poursuit, ou est-ce simplement les restes de ce qui a été craché en mars?

P

Bonsoir
Ca représente donc 0,01 à 0,05 mBq/m³. Je suis pratiquement sûr que ce sont en fait les limites de détection des systèmes.
En France on avait du mal à mesurer 0,1 mBq/m³ avec une incertitude raisonnable.
KLOUG

Bonjour
L'actualité étant totalement occultée par vous savez quoi, le Japon pourrait avoir un "syndrome chinois" qu'il passerait totalement inaperçu !
Allez-y les gars c'est le moment (humour NOIR !)

Bon quelques informations

Une équipe de l'AIEA va venir au Japon le 24 mai pour estimer la gestion de la crise nucléaire.

Des travailleurs sont entrés dans le réacteur n°2 pour faire des mesures du taux de radiations.

L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi va dévoiler ce mardi un plan révisé pour le refroidissement des réacteurs.
Les révisions ont été apportées un mois après l'annonce du plan original. Tepco, a déclaré qu'elle devait modifier ses projets concernant l'injection d'eau dans les réacteurs, après avoir confirmé que les grappes de combustible avaient fondu et pourraient avoir percé des trous dans la cuve du réacteur 1. L'eau radioactive risque donc de s'écouler de l'enceinte de confinement vers le sous-sol. Tepco pense qu'une situation similaire se produit actuellement dans les réacteurs 2 et 3.

Petit différent entre la direction de la centrale de Fukushima et la direction de TEPCO.
Les premiers indiquent qu’ils auraient fait chuter manuellement les barres de sécurité du réacteur n°1 après le tremblement de terre mais les seconds disent qu’ils ont des enregistrements montrant que l’arrêt a été automatique !

NDK : le résultat est de toute façon le même. Ce qui est plus inquiétant c'est de voir qu'il y a des différents entre la centrale de Fuku et TEPCO. Après ça qui voulez-vous croire ?

KLOUG

La conférence de presse du 16/5 : Les sources de l'accident

Tepco et les autorités Japonaises (NSA) ont tenu hier une importante conférence de presse au cours de laquelle ils sont revenus sur la chronologie et notamment les premières heures de l'accident. En voici quelques extraits :

- D'après M. Hosono, assistant du premier Ministre, le cœur du réacteur 1 est resté exposé à l'air durant 14 heures, le 2 pendant 6h30 et le 3 pendant 6h45. (Pour mémoire, le cœur de TMI était resté exposé durant 4H et l'on estime qu'environ 40 à 50% du combustible avait fondu). La possibilité d'une fusion du cœur des réacteurs 2 et 3 a également été évoquée par M. Hosono à la suite de la publication des données de ces réacteurs par Tepco ; Il a ajouté que ceci remettrait bien évidemment en cause la feuille de route prévoyant un arrêt à froid dans 6 à 9 mois.

- Haruki Madarame de la NSA a déclaré après la séance que : " Dès que nous nous sommes aperçus que de l'eau extrêmement radioactive s'était échappée du réacteur 2 à la fin mars, nous savions que le réacteur avait fondu et avons avisé [le gouvernement]".

Tepco a déclaré : "Nous ne sommes pas en mesure d'évaluer la situation à ce jour et nous ne pouvons prendre en conséquence de décision définitive."

Source : Asahi Shimbaun du 17/5 5 (Japonais)
http://www.asahi.com/national/update/0517/TKY201105160690.html

Question de néophyte :
TEPCo a toujours dit (si je ne m'abuse) que ce sont les détecteurs sismiques qui ont amené une chute automatique des barres de sécurité.
Le poste de contrôle de la centrale aurait-il pu (dans les conditions du moment : les minutes qui suivent un séisme majeur) commander la chute des barres sans remarquer que celles-ci étaient déjà en bas ?

Hello
Pour paraphraser des comiques : "Tout est possible, tout est réalisable, c'est le jeu de la vie" !
Je ne m'étonne plus de rien.
KLOUG

Bonjour Balda,

Dans un réacteur à eau bouillante comme ceux de Fukushima, les barres dites "d'urgence" ne sont pas descendues par gravité mais poussées vers le haut par un système hydraulique automatisé. La perte d'alimentation électrique primaire (le réseau électrique) et secondaire (les groupes) ont laissé la salle de contrôle inopérante excepté les commandes du circuit primaire de refroidissement pour une durée de 6 heures. Après ce délai, c'était le "blackout" total. Je pense que le mode d'alimentation tertiaire (batteries) ne permet d'agir que sur ce qu'il est absolument nécessaire de faire, à savoir la régulation du fluide de refroidissement. Ceci reste à confirmer par un spécialiste...

Bien vu trifou,
J'ai utilisé le terme 'chute de barres' par habitude et manque de discernement.
Le fait que les barres montent rend une faille encore plus probable : je ne peux donc imaginer qu'il n'y ait pas de signalétique de position des barres dans la salle de contrôle, et un témoin de bonne complétion après une commande de chute de montée de barres.

BaldaquIncorrigible

Bonjour à tous!
j'ai trouvé des informations concernant les barres de contrôle ici.
Qu'en pensez vous ?

La température du 3 (vert) est légèrement redescendue suite à l'injection d'acide borique (bleu clair) effectuée par Tepco... Attendu toutefois que la cuve semble percée l'effet neutrophage pourrait être assez temporaire.

Le capteur (3) de pression RPV (mauve) pourrait bien avoir été endommagé suite au "surge" de 320° C constaté le 9/5.

A suivre...

Free Wheelin' Nat a écrit:

Qu'en pensez vous ?

Bonjour,

L'article date un peu (17/3) mais est globalement correct et communique un lien wiki vers la définition du "scram" (arrêt d'urgence d'un réacteur) qui explique bien le concept de puissance résiduelle et pourquoi un réacteur ne s'arrête pas comme un vélo :

http://en.wikipedia.org/wiki/SCRAM (Anglais)

Merci Trifouillax!
Comme le fonctionnement d'un réacteur m'intéresse, je prends volontiers toute source me permettant de mieux comprendre l'utilisation des divers éléments qui s'y trouvent.
Autant je connaissais dans la globalité le rôle/composition de ces barres, autant il me manquait une réponse, plus précise à "comment-ça-marche!? "
Je me questionnais justement sur l'ascension de ces barres en cas d'urgence...

Un article intéressant sur Science & Avenir:
ici
On y annonce qu'il y a d'ores et déjà 80 000 m3 d'eau à traiter. Cela représente 8 méga-barges comme celle qui est arrivée ou doit arriver en face du site. Comme ils ont mis deux mois à la préparer et à la faire venir, on imagine qu'il faut trouver rapidement une autre solution…
Areva compte traiter 250 000 m3 d'eau à raison de 50 m3/h. Cela représente 7 mois de fonctionnement continu des installations.
En retranchant les 80 000m3 déjà existant, cela nous fait 170 000m3 d'eau à "produire". Comme les données d'aspersion (600m3/jour) et de remplissage des sous-sols (400m3/jour) sont également données, on obtient 170 000/400=425 jours (1 an et 2 mois) d'aspersion des réacteurs.
Du coup, on a également la quantité d'eau qui "disparait" par jour : 200m3, soit une piscine olympique toutes les deux semaines, grosso modo. Où va toute cette eau ?

Merci de me corriger si mes calculs sont faux.

MacAque67 a écrit:

Où va toute cette eau ?

Prenant la relève de son père, le célèbre "commandant", JM Cousteau décrit les océans comme une énorme poubelle cachant les immondices que la société ne peut plus, ne veut plus voir. Alors quelques tonnes d'eau "pourrie" de plus ou de moins... Le tout est de ne pas faire de "vagues".

Je vous invite à consulter son site :

http://www.oceanfutures.org/node/270

Revenons sur les chiffres du pompage :

Goshi Hosono, porte-parole de la cellule de crise, a déclaré le 29/4 au sujet du déploiement de cette fameuse usine de décontamination mobile censée piéger les radioéléments à l'aide de Zéolite :

"En prenant en compte le chiffre actuel d'injection d'eau estimé à 500 tonnes par jour (!), les possibilités de cette station étant estimées à 1200 Tonnes par jour et compte tenu des stocks actuels de 87.500 Tonnes d'eau radioactive, la tâche devrait être accomplie avant la fin de l'année. Il faudra également se poser la question de savoir quoi faire des éléments radioactifs ainsi récupérés."

Cette eau décontaminée devrait être réinjectée dans les réacteurs ou ce qu'il en reste après avoir été désalinisée, la majeure partie de ces effluents étant en effet composés d'eau de mer.

Source : "Yomiuri Shimbun" du 29/4
http://www.yomiuri.co.jp/dy/national/T110428006443.htm

A noter que cette déclaration est un peu ancienne et qu'il faudra probablement revoir les chiffres qui évoluent, comme la situation, un peu chaque jour. Ces calculs ne tiennent évidemment pas compte des fuites sur les fuites, c'est à dire les effluents radioactifs qui pourraient être rejetés directement dans le milieu naturel, comprenez l'Océan dont le niveau, en bordure côtière, effleure quasiment celui des installations car elles n'en sont séparées que par le ravier du réacteur et un mince socle rocheux. Il en est d'ailleurs beaucoup question actuellement sur le fameux forum scientifique "Physics Forum" qui est une véritable mine d'information et de réflexion sur cet accident :

http://www.physicsforums.com/showthread.php?t=480200

Les informations sur la chronologie initiale de l'accident continuent à nous parvenir au compte-gouttes plus de 2 mois après l'événement.

Ainsi NHK révèle ce jour que dès la déclaration d'urgence effectuée par Tepco [11 mars vers 15h30 ?], environ 70 groupes électrogènes auto-portés, principalement des forces d'auto-défense Japonaises, ont été dirigés de toute urgence vers le site de Fukushima Daichi ; Du fait des routes impraticables et des nombreux débris jonchant le site (Tsunami), le premier raccordement n'a pourtant pu avoir lieu que le lendemain (12/3) pour se voir aussitôt mis hors-service par la première explosion d'hydrogène sur le réacteur 1.

Les autres engins disponibles ont été ensuite affectés par la seconde explosion d'hydrogène le 15/3 (réacteur 2+3) aussi ces moyens d'urgence ont été totalement inexploitables. L'électricité n'a donc été retrouvée que 10 jours plus tard, le 21 mars, à la suite de la reconnexion au réseau électrique.

Source NHK World du 18/5
http://www3.nhk.or.jp/daily/english/17_11.html

L'on notera par ailleurs que :

- Le réacteur 1 (Mark1 BWR-3), de conception différente des 2 et 3 (Mark1 BWR-4), était réputé pour être beaucoup plus sensible à un dégagement et une explosion d'hydrogène, ce qui s'est confirmé dans la chronologie

- Le cœur était fondu irrémédiablement quelques heures après la perte de l'ensemble des moyens électriques, le premier raccordement de ce moyen mobile était de toute façon arrivé trop tard, ce qui a été confirmé par la première explosion quasi-simultanée à son branchement

Le site NY Times nous informe aujourd'hui que les techniciens en charge de l'exploitation le 11/3 à Fukushima on tenté à plusieurs reprises sans succès de "dégazer" les réacteurs à la suite d'une forte augmentation de la pression interne de la cuve. Il est également fait état dans les registres Tepco de tergiversations entre responsables locaux et gouvernementaux ayant entraîné des pertes de temps, ce temps si précieux qui faisait alors défaut... Le NYT évoque en effet des tentatives désespérées des techniciens locaux de "sauver le réacteur" avant d'obéir enfin aux consignes des autorités. Il semble donc en conséquence que les commandes manuelles d'ouvertures des évents de dégazage soient devenues impraticables à la suite d'une radioactivité ambiante déjà extrêmement élevée.

http://www.nytimes.com/2011/05/18/world/asia/18japan.html?_r=2&pagewanted=all (Anglais)

En conséquence et si j'interprète bien, les explosions d'hydrogène pourraient bien avoir eu lieu finalement à l'intérieur des enceintes de confinement ? C'est fou comme les données peuvent évoluer ces derniers jours... Et ce n'est pas fini !

D'autres informations sur cette incroyable histoire d'ouverture d'évents de dégazage :
http://www.houseofjapan.com/local/tepco-tardy-on-plant-emergency (Anglais)

Il se confirme que les ordres d'ouverture d'urgence des évents donnés par le premier Ministre Kan n'ont été effectués qu'avec plusieurs heures de retard... Il faut savoir que l'hydrogène explosif se forme qu'à la suite de l'inondation du réacteur après que les crayons aient été exposés à l'air ; Et si on l'inonde à l'eau de mer, le réacteur est évidemment "foutu".

Ceci ne fait-il pas que renforcer l'opinion d'une industrie nucléaire qui devrait être nécessairement "recentralisée" afin de réduire a minima cette chaîne opérationnelle d'urgence qui a si mal fonctionné ?

Bonsoir,

Je ne sais pas ce que ça vaut, ni qui maintient le site, mais voici à tout hasard:

http://sites.google.com/site/glasnostsurfukushima/bulletins/Bulletinn%C2%B036du18mai.pdf?attredirects=0

il annonce la publication des mesures du CTBTO par les Allemands, et voici ce que ça donne (bon j'ai été voir dans les FAQ, mais je ne suis pas bien sûr de la façon d'insérer une image... Si quelqu'un peut me dire? Les balises [img] ou le fichier attaché, ça a pas l'air de marcher... Tout ce que j'arrive à mettre c'est des liens):

Pour l'iode;



https://i.servimg.com/u/f23/16/43/16/56/iode1310.jpg

Pour le cesium:

https://i.servimg.com/u/f23/16/43/16/56/cesium10.jpg

J'ai essayé de retrouver ce rapport sur le net, mais pas mèche. Voilà, j'espère que je n'encombre pas les lieux avec un canular!

PG

PS: Entièrement d'accord avec Trifoullax sur la faillite complète de la gestion privée du nucléaire, en tout cas dans sa version japonaise...

Bonsoir
Si je prends ce passage :
La dose maximum d’1Bq /l dans l’air est elle dangereuse ?
En un jour un homme respire 9700 litres .En deux semaines il a pu respirer 100 000 Bq
en Europe,
Il manque le calcul de décoissance. ca fait 81 000 Bq si je reprends ses chiffres.
Pour le reste c'est des infos que nous avons vu ou données.
KLOUG

Bonjour,

D'après le Yomiuri Online du 18/5, de l'Arsenic 75 aurait été détecté dans un bâtiment secondaire du réacteur 5 (condenseur principal). L’opérateur Tepco rechercherait actuellement quelle pourrait être l'origine de la présence de ce radio-élément qui indiquerait que de l'eau de mer se serait retrouvée à un moment ou à un autre dans le cœur du réacteur n° 5, qui était en arrêt à froid lors de la phase accidentelle.

http://www.yomiuri.co.jp/feature/20110316-866922/news/20110518-OYT1T01041.htm (Japonais)

Et pourtant... le 27/4, le premier Ministre Kan estimait possible le percement du sol afin d'installer un réservoir capable de recueillir les effluents radioactifs directement "sous" le réacteur. La présence de roche-mère était alors évaluée à -46m sous le site.

Source Mainichi News, 27/4 :

http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20110427p2g00m0dm091000c.html (Anglais)

Il y a de quoi creuser... Le sujet !

Une étude (assez technique) de Tepco/EETI/KKEI sur la géologie sismique constatée sur le site de Fukushima :

http://www.iitk.ac.in/nicee/wcee/article/9_vol3_733.pdf

trifouillax a écrit:

D'après le Yomiuri Online du 18/5, de l'Arsenic 75 aurait été détecté dans un bâtiment secondaire du réacteur 5 (condenseur principal). L’opérateur Tepco ...

Bonjour,

après une petite traduction auto sur Google, je constate qu'il s'agit du réacteur 5 d'Hamaoka exploité par Chubu Electric Power Co, comme le disait d'ailleurs le fil d'info sur http://www.kokopelli-blog.org/?p=699

C'est sur ce réacteur que 400 tonnes d'eau de mer ont fui dans le circuit primaire à travers un condensateur défectueux, ce qui a été publié il y a quelques jours.
Trifoullax, en quoi la présence d'Arsenic 75 est-elle liée au passage d'eau de mer dans un réacteur ?

Merci pour l'info en tout cas, on ne peut pas tous passer notre temps à éplucher les quotidiens en japonais...

db8200

Fukushima: des ouvriers pénètrent dans le bâtiment du réacteur n°2

18 mai 2011 à 8h32 (GMT)

Des employés vêtus de combinaison de protection sont entrés brièvement mercredi dans le bâtiment d'un réacteur endommagé de la centrale japonaise de Fukushima pour mesurer les taux de radioactivité et évaluer les dégâts, a indiqué l'opérateur de la centrale.

Cette incursion, la première au sein du bâtiment du réacteur n°2 depuis l'accident de la centrale nucléaire provoqué par le tsunami du 11 mars, s'inscrit dans le cadre des efforts de stabilisation de la température des réacteurs d'ici janvier.

Quatre employés de Tokyo Electric Power (Tepco) sont restés 14 minutes dans le bâtiment, équipés de combinaisons de protection et de bouteilles d'oxygène, a précisé Tepco.

Début mai, des ouvriers avaient pénétré pour la première fois dans le bâtiment d'un réacteur, le n°1.

Deux robots télécommandés à distance étaient entrés dans les locaux du réacteur n°2 en avril mais le taux d'humidité les avait empêchés de mesurer la radioactivité.

Les dégâts au sein de Fukushima Daiichi provoqués par la catastrophe du 11 mars sont vraisemblablement pires que prévu.

L'opérateur s'est rendu compte récemment, grâce à de nouvelles mesures, que le combustible nucléaire des réacteurs 1, 2 et 3 avait vraisemblablement fondu, faute d'avoir été immergé durant plusieurs heures après la catastrophe du 11 mars qui a anéanti les systèmes de refroidissement.

Tepco vise trois objectifs principaux: maintenir durablement à basse température les réacteurs et les piscines de désactivation; contrôler les rejets radioactifs; faire en sorte que les personnes évacuées des environs de la centrale puissent regagner leur domicile le plus tôt possible.


Source : ©AFP

db8200 a écrit:

je constate qu'il s'agit du réacteur 5 d'Hamaoka exploité par Chubu Electric Power Co,

My bad... Désolé l'article concerne bien l'unité 5 de Hamaoka et non de Fukushima. Merci Db d'avoir signalé cette erreur de traduction... Ou plutôt d'inattention. Il faut dire que les nouvelles pleuvent ces derniers jours...

Par exemple celle-ci :

Dans le dernier rapport du METI/NISA sur la situation à Fukushima (18/5), on pourra noter que, durant plusieurs jours, de l'eau a été évacuée du bâtiment Turbine 6 (1/5 au 17/5) et du bâtiment réacteur de l'unité 6 (10/5 au 13/5) en direction du réservoir de stockage temporaire. Soit les fuites de 1 à 4 progressent vers les unités 5 et 6 qui sont pourtant situés à l'écart (voir photo du site ci-dessous), soit il y d'autres fuites internes au 5 et / ou au 6.


(d.r. wiki)

Le point NISA / METI du 18/6 :

http://www.nisa.meti.go.jp/english/files/en20110519-1-2.pdf (Anglais)