La compensation permet effectivement d'amortir les distorsions réponses en impulsion/réponses en doses, étant entendu que ça marche très bien par construction pour le RN avec lequel on s'étalonne.
Pour les autres RN, les écarts sont variables, mais pour un radiamètre agrée, ces écarts ne doivent pas, de mémoire, dépasser les 30 % (normes CEI, à vérifier). le plus important est de disposer de la courbe de réponse, notamment parce que lorsque l'on s'approche des faibles énergies, la réponse chute invariablement, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a rien.
La règle élémentaire est d'avoir un appareil de mesure adapté au champ de rayonnement dans lequel on baigne. L'expérience montre trop souvent que sur le terrain on n'est jamais certain de l'adéquation champ de rayonnement-appareil de mesure. C'est le propre de l'incertitude : on n'est jamais certain que ce que la valeur de mesure corespond à ce que l'on mesure (le mesurande)
par exemple si vous ne mesurez pas les neutrons, cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas (fait historique réel)
Ce que je dis là est absolument trivial, mais il faut toujours l'avoir à l'esprit