Comment marche compensation radon préleveur aérosols

Bonjour à tous,

J'ai une question simple : quel est le principe physique de fonctionnement de la compensation du radon sur certains préleveurs aérosols ?

Merci !
Bon week-end.

Bonjour
Une question appelle une autre question :
Quels préleveurs ?
Sur un capteur comme la BFSA (balise à filtre séquentiel alpha) développé il y a vingt ans on utilisait une compensation électronique sur les impulsions enregistrées par le détecteur.
L'énergie des alpha était différent selon que c'était du radon (ou ses descendants en fait) ou un émetteur comme le plutonium. 7 MeV et 6 MeV dans le premier cas de l'ordre de 5 MeV pour le Pu.
Sur un capteur comme EDGAR (éléments de détecttion à grille à aillettes radiales) connu sous un autre nom maintenant, c'était jsutement ces fameuses aillettes qui permettaient de faire une discrimination.
A noter que l'empoussièrement des filtres de ce type de balises à conduit à de fausses alarmes. l'enfouissement des particules portant des descendants du radon a "dégradé" le spectre en énergie et provoquer une mesure aux alentours de 5 MeV, alors que c'était du radon.
Enfin il a existé aussi des systèmes de discrimination physique comme ceux de la balise MONICA (que j'avais proposé dans le Quizzzz) où grace à la mebrane nuclépore utilisée et la forme du col de prélèvement on éliminait les descendants du radon.
Voila quelques éléments rapides de réponse.
A bientôt
KLOUG

Les RAMSYS (descendantes des EDGAR) utilisent toujours les aillettes, ainsi qu'un algorithmes complexes lié à la spectrométrie de l'appareil.
les aillettes des edgar ne servant qu'a faire une discrimination, d'autre traitement ayant lieu d'ailleurs dans la balise apres

Oui, comme le dis Kloug, pour pouvoir voir rapidement un pic de Pu émerger du BdF, on utilise les ailettes qui vont dégrader le spectre des Radons (en fait dégrader la queue du Radon) pour pouvoir voir le pic du Pu.
La réponse des parcours des alphas étant proportionnelles a leur NRJ, la grille va arreter les les alphas qui sont sur son parcours et ne laisser passer que ceux qui sont directifs et en regard direct avec la diode de détection. Sur un spectre, on verra un pic principal max des 7 MeV des radons (les alphas vus par la diode), et une queue de spectre dégradée (les alphas stoppés par la grille)...laissant le champ libre pour voir le pic du Pu aux alentours de 5 MeV.
Comme la détection se fait avec une diode, on a la possibilité de faire une spectra alpha, puis un savant traitement algorithmique est mis en place.
Le but des balises Edgar et consoeurs était de pouvoir tomber trés bas en LD pour pouvoir voir le Pu qui avait le malheur de se cacher dans la queue des Radons.

il existe meme des version avec compensation gamma. un sandwich de 2 diodes séparée par une rondelle écran. Une diode mesure en alpha+gamma et l'autre en gamma...on fait la soustraction des 2 mesure, et on a une mesure compensée en gamma.

en faite, toute les balises Mgp / Mirion, depuis l'Edgar (BA31, BA33, Abpm302...) jusqu'à maintenant est constitué d'un détecteur PIPS au silicium.

Le detecteur mesure les Alpha + Beta + Gamma et fait lui meme écran a son petit frere placé derrière qui du coup ne mesure que les Gamma.

Dans les abpm201, ce détecteur est dans une cloche blindé, afin de filtrer en plus les rayonnements non issue du prélévement