Bonjour,
je vais faire l'avocat du diable même si je n'adore pas particulièrement. Je précise que je ne vise aucun organisme en particulier.
Si le programme les attire et qu'ils pensent pouvoir échanger avec des professionnels partageant des problématiques similaires, pourquoi ne pas mettre toutes les chances de leur côté pour qu'ils puissent se raccrocher à ces opportunités ?
Aujourd'hui pour les établissements publics hospitaliers, la seule façon d'avoir accès à des séminaires ou congrès est qu'ils soient certifiés Qualiopi. Sinon la formation et/ou la direction botte très souvent en touche.
Je pense que pour la majorité des gens qui ont la chance de pouvoir se rendre à ces séminaires ou congrès, ils s'en moquent un peu de la pertinence de l'évaluation qui sera réalisée pour se conformer à un référentiel qui vaut ce qu'il vaut. Même s'ils ne seront pas nécessairement pleinement satisfaits des informations délivrées, ils auront l'opportunité d'échanger. Et rompre l'isolement c'est important.
Ce ne sera pas la première fois qu'en France on se doit d'appliquer des référentiels douteux pour rentrer dans les cases (formation PCR initiale ou renouvellement, constitution d'un OCR, formation radioprotection travailleur ou patient,...) ou que l'application concrète de la réglementation n'est pas en phase avec les problématiques du terrain (contraintes de délimitation des zones, conditions d'accès aux zones délimitées, décision 2017-DC-591, ...).
J'espère naïvement qu'un jour on pourra dire "pfiou, à l'époque c'était quand même vachement moins bien".
Toz