Si tu tiens vraiment à aller là-bas, soit.
Les tour opérateurs louent ou vendent des dosimètres/radiamètres. J'en ai vu à 10$ en location, ou 100$ à l'achat, chez le premier dans la liste de recherche Google. Hé, faut faire marcher l'économie locale moribonde (rappelez-vous de l'annonce de la commercialisation de la vodka ATOMIK cet été).
Sinon, la radioprotection s'appuie sur 3 principes.
La justification : est-ce qu'il est vraiment nécessaire d'aller là-bas, au risque de s'exposer à des doses même très faibles ? C'est toi qui voit. Sans parler de l'aspect moral de la chose, comme l'a évoqué Kloug.
L'optimisation : j'imagine que les trajets balisés ont été "nettoyés" et évitent les points chauds. Mais ça c'est valable pour la contamination fixée. Il y a eu des incendies par exemple, notamment dans la forêt rousse, qui ont libéré des particules piégées de le bois. Un coup de vent, et hop ! Ça se redépose.
La limitation : en France la limite d'exposition pour le public est de 1 mSv/an, en plus du médical et du naturel. Je ne sais pas si l'Ukraine applique la même législation. Mais le fait de devoir signer une décharge de responsabilité à l'entrée de la zone interdite me ferait tiquer.
- daima a écrit:
- Quant aux 5% de risque majoré du cancer par Sv reçu, ce chiffre a été établi par la CIPR et se base sur des études statistiques des différentes populations ayant été exposées aux rayonnements ionisants.
Et ils viennent s'ajouter aux 30% de risque de base de développer un cancer (300000 personnes environ pour 1 million).
- daima a écrit:
- Enfin pour le polonium il vient des engrais phosphatés utilisés abondamment sur les cultures.
Il entraînerait aussi une exposition à des doses non négligeables suivant les études (53 mSv/an selon l'AIEA pour 1 paquet/jour).