Recherche de sources

Bonsoir,

Du personnel appartient à une section de recherche.Dans le cadre de leur travail ils sont amenés entre autres à rechercher des munitions, obus, colis piégés, etc. sur d'anciens champs de bataille en France et à l'étranger.On peut imaginer une munition radioactive ou autre chose pouvant irradier datant de la seconde...

D'un point de vue radioprotection et qu'à titre préventif est-il justifié de leur fournir des dosimètres? (difficile dans ce cas de faire une étude de poste puisque la source éventuelle est hypothétique)

Peut-on réglementairement leur fournir que des dosimètres occasionnels ? Et j'insiste sur le "que" , pas de dosimètres passifs.

michelange

pour moi un "dosimètre " c'est passif. C'est le "dosimètre opérationnel" qui est électronique.
Je ne sais pas ce qui est de la réglementation mais autant leur donner un dosi passif. Imagine ils mesurent un débit de dose, ils n'ont pas de dosimètre, ils peuvent rien faire.

Un radiametre serait plus adapté

Logiquement jamais de dosimétrie opérationnelle sans dosimétrie active.

Le radiamètre n'est pas nominatif. Selon la position de chaque personne par rapport à la source la dose sera différente. Mais le seuil de détection est meilleur.

Qu'êtes vous susceptibles de rencontrer ?

Dosimétrie opérationnelle et dosimétrie active ne sont pas la même chose ? Comme par exemple un dosicard ?

Et dosimétrie passive, le dosimètre qui doit être "développé", obligatoire quelque soit la zone ?

Désolée, j'ai répondu trop vite : c'était sans dosi passive

Bonjour,
Nous vivons tous les jours que nos budgets ne sont plus ce qu'ils étaient, mais de là à radiner un dosimètre passif trimestriel...
Ok que s'ils ne sont pas exposés c'est un budget sans utilisation, par contre, en cas d'exposition, si les intervenants n'étaient pas pourvus de dosimètre, c'est moche.
Ya t-il des fiches de poste dans l'armée comme dans le civil ? Ces agents sont ils catégorisés ? Si cette fiche mentionne un exposition possible aux RI, la solution est vite trouvée. Il en faut un.

Bonsoir,
Ils n’interviennent pas sur les sites de fabrication d'armes et sous les eaux…c’est souvent là que sont perdues des charges.
À moins de trouver une arme à tête nucléaire, des sources émettrices de rayons X ou gamma dans la nature c'est plutôt très rare. Le site http://sws.irsn.fr/sws/mesure/index montre qu’on reste bien en deçà du 1mSv/an.
@Gally : je comprends qu’on puisse tirer le parapluie par principe de précaution même si on ne peut démontrer par le calcul ou la mesure une quelconque exposition…A moins de faire jouer son imagination. Mais là c’est pas réglementaire. Pour les fiches de poste elles sont présentes mais restent plutôt vagues à mon goût du genre recherche de débris d’ogives, etc.
@gepetta: je prends note que "Logiquement jamais de dosimétrie opérationnelle sans dosimétrie passive."

Bonjour

@Gally : la fiche de poste n'a pas d'origine légale ou règlementaire. Même si on en trouve mention dans certains statuts, aucune disposition d'ordre générale n'en prévoit, curieusement, l'obligation.

S'il y en a une elle reste vague du genre: "recherche de débris d’ogives, etc."

Bonjour,

Je dirai que ça dépend de la logique et des modalités d'interventions.
Si on se place dans le cadre:
1) Vérification avec un radiamètre de l'absence de radioactivité
2) Replis immédiat en cas de mesure d'un débit de dose supérieur au BDF sinon Intervention en cas d'absence de radioactivité
Dans ce cas on peux effectivement imaginer l'absence de dosimétrie car on vérifie systématiquement l'absence d'exposition.

Mais bon dans la réalité, on sais que nos intervenants:
-n'ont pas toujours un radiamètre quand ils arrivent sur les lieux,
-qu'ils ne commencent pas toujours par vérifier l'absence de risque radioactif, (ils vont surement vérifier au préalable que ça ne va pas exploser)
-qu'ils ne vérifierons l'absence de débit de dose qu'en cas de doute.
-et surtout quand ils auront trouver quelque chose, ils ne vont systématiquement se replier mais chercher à faire un périmètre de sécurité donc s'exposer.
Pour toutes ces raisons, il semble impossible de ne pas leur fournir un dosimètre passif car l'absence d'exposition n'est pas démontrable.

En conclusion ça dépend du cadre fixé et de l'exigence managérial au respect des procédures sur le terrain.