15-160 : les locaux d'interventionnel radioguidé non conformes

Bonjour à tous,

J'ai une question concernant la décision 2013 -DC-0349.

il est dit à l'article 8 de ce document:

Citation :

Pour les locaux où sont réalisés des actes et procédures interventionnels radioguidés, mis en service avant le 1er janvier 2016 et non conformes aux exigences mentionnées aux articles 3 et 7, une évaluation des niveaux d’exposition dans les zones attenantes aux locaux doit être réalisée, dans les conditions d’utilisation des appareils les plus pénalisantes.
...
L’évaluation est réalisée avant le 1er janvier 2017 par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire ou un organisme agréé par l’Autorité de sûreté nucléaire en application de l’article R. 1333-95 du code de la santé publique.

Question: peut-on utiliser un contrôle de radioprotection de l'OA pour justifier des niveaux d'exposition?

Bonsoir,
personnellement, c'est ce que j'ai fait
C'est ce qui est mis dans le texte
non?

Bonsoir,
si vous prenez un rapport "radioprotection des travailleurs" effectué selon l'arrêté du 21 Mai 2010, ce n'est pas bon.
La vérification du niveau d'exposition dans les locaux attenants doit être réalisée suivant la méthodologie définie par l'IRSN.

Merci pour vos réponses!

Bonsoir Fred,
effectivement, la méthodologie de l'IRNS précise bien que les modalités de mesure sont différentes du controle radioprotection travailleur.

La où je ne comprend plus, c'est qu'à la fin de la méthodologie, ils mettent que si les mesures ne sont pas bonnes, avant de faire les travaux, il faut faire une contrôle par des dosimètres d'ambiance mis aux endroits qui posent potentiellement problème (ce qui est en général déjà fait) 

Pourquoi ne pas se contenter de cette mesure?

Bonsoir Domino, ben faut poser la question a l'intéressé. Je suis preneur de la réponse!
Côté dosimètre passif, si la cloison qui pose problème donne sur une salle de bloc où est utilisé un ampli, ça va être chaud pour interpréter.

La méthodologie proposée conduit généralement à une surestimation de l'estimation de dose puisqu'on fait des tirs dans des conditions très pénalisantes.
La réalisation de mesures par dosimétrie passive sur 1 mois, au point de mesure où les 80 µSv sont dépassés (qui ne correspond pas forcèment à un point de mesure de la surveillance de l'ambiance radiologique), permettra d'avoir une valeur plus réaliste.
Il est clair que si les calculs donnent une valeur de 1 mSv sur un mois, la dosi passive ne servira pas à grand chose. Par contre si on est à 90 ou 100 µSv par le calcul, la dosi passive permettra peut-être de montrer que dans des conditions plus réalistes, on respecte les 80µSv sur un mois.
On s'évitera ainsi des travaux couteux et inutiles.

J'espère que cela répond à vos interrogations.

Merci Nico pour ces précisions

Bonjour,

La méthodologie énoncée est-elle toujours d'actualité? Ça gêne personne de faire les mesure à 1 m du sol? au contacte du mur?
J'avoue que je m'y perd un peu, il me semble avoir vu une autre méthodologie avec mesure à 1.25m (ou 1.50m je sais plus trop ) à 30 cm de la paroi...

Bonjour,

voici la méthodologie la plus récente dont j'ai connaissance ici. Méthode qui conduit aussi à des valeurs plus pénalisantes que la réalité mais qui conseille dans le cas où les calculs amènent à un dépassement de "consolider l'évaluation par une dosimétrie passive d'ambiance".

Toz