Grossesse et irradiation professionnelle

ayorosgirl a écrit:

Dans ce cas il faudrait dés qu'une femme soit enceinte qu'elle ne fasse plus rien qui puisse potentiellement l'exposer à quoi que ce soit.
C'est très compliquer et après on augmenterai les discrimination en vers les femmes car quand elle serait enceinte, elle ne pourrait plus rien faire.

Ben, en fait....oui. Pas ne plus rien faire au sens de se transformer en bulot de canapé grossissant à vue d'oeil, mais mince quoi! Le fort protège le faible. Alors oui, dans l'absolu, nous ne devons pas tolérer que le petit pois/tétard/grenouille/ félicitations Anne Lise , soit exposé à quoi que ce soit de dangereux.
J'ai réalisé trop tardivement, que si pendant bien longtemps le travail a représenté une priorité absolue, et bien il y a un moment où il doit s'effacer, et puis c'est tout.
Le risque de discrimination est un fait et une réalité. Un autre point de vue consiste également, dans le fait que notre économie compte sur les femmes aussi....pour fabriquer les petits travailleurs de demain.
Ne lâchez rien! Protégez vos petits pois !
Manquerait plus que ça, dans un pays développé, qu'on irradie les bébés...
(si ce n'est lors d'une image à but médical mûrement réfléchie et dont le bénéfice diagnostic serait évalué supérieur au risque encouru).
Soit dit en passant, pour l'avoir fait : le secteur de la formation, permet une reconversion temporaire vers un travail hors zone, sympa, enrichissant pour vous mesdames....et ne nous mentons pas, pour vos patrons aussi .

Son médecin du travail est une femme. 

Vu que c'est un pôle de médecins, je pense que son chef et le PCR sont allés voir le médecin en lui demandant d'aménager le poste, plutôt que d'un retrait de zone. Avec comme pression : "si tu l'enlèves de zone, on va retirer nos 40 employés de chez toi et les faire suivre par un concurant."
Sachant que ses collègues de boulot au même poste lorsqu'elles ont été enceinte, le même médecin du travail a décidé de les exclure de zone.

 comme tu dis, Samael22 !

Je suis d'accord avec Gally. Oui, une femme enceinte ne peut pas faire le même travail qu'un homme ou une femme pas enceinte... et alors ???
C'est bien de vouloir l'égalité hommes-femmes, mais il y a des sujets pour lesquels les hommes et les femmes seront toujours différents... et c'est comme ça.
Alors faire une radio enceinte quand c'est justifié, ok ; mais s'exposer volontairement à des radiations sans raison valable, c'est juste débile... enfin, en tout cas, moi, je ne cautionne pas !

Si on suit votre raisonnement, on va bientot interdire l'accès en zone aux femmes qui veulent un enfant, étant donné que les femmes ne savent pas forcément qu'elles sont enceintes et que risque de fausse couche est plus important en tout début de grossesse?
Je suis d'accord avec ayorosgirl, limité au maximum l'exposition sans forcément interdire l'accès en zone.

En tout début de grossesse, c'est du tout ou rien, ou la mère fait une fausse couche ou l'embryon est sain. Le risque de fausse couche est une chose, mais il intervient avant les 3 mois fatidiques, il n'est pas à prendre en considération (pour moi, j'imagine bien qu'une femme peut penser différemment).

Ce qui pose réellement problème c'est ce cap passé, lorsque la femme sait qu'elle est enceinte. Là des mutations induites par la radioactivité peuvent apparaître. L'enfant naîtra mais peut être avec des maladies.

Salut,

@benjamin14 : Ca serait le top, c'est sûr ! Mais ce n'est pas forcément jouable... surtout qu'il peut y avoir une longue attente entre la volonté d'avoir un bébé et le moment où ça se produit.
Tant que la femme ne se sait pas enceinte, elle n'aura (probablement) pas de problème à entre en zone réglementée et effectuer son travail "classique". En revanche, une fois qu'elle se sait enceinte, elle peut être stressée de venir travailler en zone sachant qu'elle abrite une crevette... 
Donc limiter au maximum, voir mieux, interdire l'entrée en zone réglementée lorsque la femme se sait enceinte, ça me parait très sensé.

@ Samael22 : je comprends que tu puisses raisonner comme ça, mais, comme tu le laisses supposer, une femme qui fait une fausse couche alors qu'elle aura passé du temps en zone réglementée se posera toujours la question "et si je n'y étais pas allée...?". Et même si ça n'a rien à voir, la question se posera toujours. De la même façon que, si l'enfant naît avec un problème et que la femme aura travaillé sous radiations pendant sa grossesse, elle se posera aussi cette question... d'autant plus que ce n'est pas son médecin du travail qui va s'occuper du môme s'il a des problèmes de santé !!!
Pour moi, c'est le même problème que les traitement médicamenteux qu'on peut prendre pendant sa grossesse : ton médecin a beau te dire que ça ne craint rien, si ton gamin arrive "en mauvais état", c'est toi qui vas devoir l'élever, pas ton médecin... Mais je m'égare, ce n'est pas bien de régler ses comptes avec des médecins pas très scrupuleux 

Bonjour,

La réglementation, c'est 1mSv à l'embryon durant la grossesse.
Les effets avérés dans les études, on parle de plus de 100mSv et interruption de grossesse est recommandé que à plus de 200mSv/embryon

avant 2 semaine : tout ou rien, si abimé, ne se colle pas à l'utérus comme cité par Samael22
2 à 8 semaines :  Malformation, ça se voie à l’échographie
8 à 16 semaines : Retard mental ou cancers de l'enfance ==> Se vois pas et fait peur
+ 16 semaines : retard croissance

En gros les effets importants interviennent avant que la femme soit vraiment au courant.

Enfin rappelons que la dose national sur 9 mois des personnel suivis est de 0.5mSv et les plus grosses moyenne sont respectivement l'industrie et l'aviation. Donc si vous vivez à la montagne ou près d'un massif granitique ou que vous aller dans un lieu souterrain mal ventilé à risque de radon fuyez.

Il me semble donc que la vraie problématique de notre cas, une laverie nucléaire, ce n'est pas la dose mais la probabilité d'exposition à de la contamination. L'incertitude sur la fraction transmise à l'embryon en cas de contamination sont très importante et peux connue.
Or l'incertitude fait peur.

Que nous soyons d'accord ou pas , il y a un moment, où si à chaque fois que nous parlons de risques liés à des expositions faibles, ou à des limites réglementaires faibles, nous commençons à faire un gros Gloubi Boulga pour faire une pseudo comparaison entre cette valeur , et une exposition professionnelle variable, une exposition naturelle variable. Alors oui, à tous les coups, nous nous donnerons les clés pour conclure...: c'est variable, et en comparaison ,la valeur réglementaire est moindre. Pas très précis cette histoire .
L'incertitude amène au principe de précaution. La contamination et son transfert.....à de la dose !
Quelque chose me dit que le point de vue à ce sujet change radicalement lorsque la deuxième barre apparait sur le test pipi.

Complètement en phase avec Gally ! Et le changement est on ne peut plus brutal