Impact sanitaire

Complément du post précédent, sur la question des grossesses:

Un commentaire sur ex-SKF fait mention d'un article du Tokyo Shimbun du 1er juillet: les femmes de Fukushima disent ne pas vouloir prendre le risque.
Mais le TS est exclusivement en japonais, je ne trouve pas l'article (il n'est peut-être d'ailleurs disponible que dans la version papier). Et les femmes déjà mères s'inquiètent de l'avenir de leurs enfants, craignant pour eux maladies et ostracisme.

Oui, psychologie et physiologie sont étroitement mêlés dans ces circonstances, ainsi que séisme, tsunami et Fukushima: ceux qui viennent de cette région se heurteront peut-être au rejet des autres. Que ce rejet soit justifié ou non, irrationnel ou non, est une autre affaire, il n'en existera pas moins...

Les parcs de la ville de Fukushima, désertés, sont envahis par les mauvaises herbes:
http://www.yomiuri.co.jp/dy/national/T110701004163.htm
article du Yomiuri shimbun, en anglais.

Les habitants de la ville évitent les parcs, dans deux d'entre eux, on a relevé des taux de radioactivité de 3.8 microsievert/heure.
Les associations qui prennent en charge leur entretien ont suspendu leurs interventions en mai à la demande du gouvernement local (rem perso:je suppose qu'il en va de même au Japon qu'aux USA, où ce sont des associations de volontaires qui se chargent de l'entretien des lieux publics); on espérait que les pluies laveraient les sols et le décontamineraient. Mais visiblement, les volontaires attendent un plan de décontamination avant d'aller faucher l'herbe des parcs.
Grâce au césium, c'est la fête aux mauvaises herbes!
Ils devraient planter du chanvre, il paraît que ça "nettoie" très bien.

C'est probablement une des conséquences de cet accident touchant un pays fortement urbanisé : L'eau "chargée" ruisselant sur bitume et béton avant de s'engouffrer dans les égouts ou les rares espaces urbains non recouverts qui reconcentrent la radioactivité. D'autre part, tous ceux qui auront taillé des haies de conifères par exemple se rappelleront que ces arbres "stockent" parfaitement les poussières dont probablement pas mal des particules contaminantes aux abords de l'accident.

Et puis, tondre le gazon ou tailler des arbres, ça peut attendre un peu, surtout si cela peut déboucher sur un problème sanitaire ! C'est joli aussi une nature... Naturelle.

je ne suis pas une acharnée de la tondeuse à gazon... et je ne plaisante qu'à peine quand je suggère de semer du chanvre (ou autre chose, des pommes de terre, par exemple) car c'est un bon moyen de "nettoyer' un terrain.
Mais le spectacle de parcs - destinés à la promenade et aux jeux des enfants - désertés et envahis de mauvaises herbes n'est pas franchement réjouissant; pas plus que celui des rues désertes (ne pas laisser les enfants dehors, prendre la voiture pour tout déplacement dit le docteur "sourire d'ange"). Ça n'entretient pas le moral de la communauté. Et au lieu de se retrouver ensemble pour l'entretien du parc, - ce qui doit être un moment assez sympa si j'en juge par ce que j'ai vu à NY -, chacun reste claquemuré chez soi.

Un autre expert inquiet des conséquences à long terme de l'accident de Fukushima :

Le président de l'Institut de recherche et chef du département d'oncologie de l'Hopital d'Hokkaido, Nishio Masamichi, qui était à l'origine assez dans le ton infantilisant des spécialistes Japonais (les petits radianges) vient de faire volte-face pour reconnaître que l'accident laissera probablement de graves séquelles sanitaires sur le long terme.

"Je n'ai plus aucun espoir dans l'avenir du peuple Japonais. Ces événements sont tout-à-fait tragiques", déclare ainsi le radiothérapeute.

http://japanfocus.org/events/view/100 (Anglais)

M. Masamichi reproche à Tepco et aux "bureaucrates" d'avoir sciemment retardé les mesures sanitaires et d'avoir communiqué des informations inexactes, notamment en ce qui concerne la dispersion et la quantité des éléments contaminants.

Ces déclarations jointes à celle du Pr. Kosako relativisent fortement celles effectuées par le conseiller scientifique Yamashita et quelques autres praticiens sur les effets "bénéfiques" de l'accident.


L'interview originale du Dr Masamachi par le Toyokeizai :

http://www.toyokeizai.net/business/society/detail/AC/548a752507bc6c3aa0fd3db058e8098a/page/1/ (Japonais)

Hi Trifouillax-san !
Merci pour le lien; cet article est vraiment très intéressant, car il fait clairement le point sur les problèmes et les questions sanitaires soulevés par l'accident.
Je n'ai pas encore fini de le lire; comme il est long, il va être difficile d'en proposer une traduction complète. Mais on pourra répondre à des demandes partielles s'il le faut...

La liste établie par la FDA de certains radioéléments contaminants et leurs antidotes :



On notera le célèbre bleu de Prusse pour contrer l'action du césium 137 et du Thallium radioactif et stable + quelques seaux d'eau pour diluer le Tritium et / ou l'eau Tritiée !
Le traitement contre l'Uranium par le bicarbonate de soude est expérimental.

Note 1 : L'Iode stable n'est donc pas la seule réponse à une irradiation / contamination
Note 2 : Certaines de ces drogues étant assez toxiques (probablement plus que les radioéléments en cause) il est fortement recommandé de ne pas stocker ni absorber (y compris les seaux d'eau qui peuvent faire très mal, j'ai testé pour vous !) ces éléments sans avis médical éclairé...

Le document .PDF original de la FDA :
http://www.fda.gov/downloads/Drugs/GuidanceComplianceRegulatoryInformation/Guidances/ucm071944.pdf

Hors sujet, quoique...
j'ai suivi le lien donné par Citizen Trifouillax et commencé à parcourir le doc de la FDA; je suis tombée sur la mention du "Goiânia accident"; comment j'ignorais de quoi il s'agissait, petite recherche. Et là je découvre l'article (en anglais) de Wikipédia.
C'est complètement incroyable cette histoire; le top, c'est la bague que le recéleur voulait faire faire pour son épouse avec le capsule de césium!!! un vrai roman!
et surtout une réflexion à mener sur le devenir des déchets et l'impossibilité de maîtriser une technologie dangereuse... pas besoin d'attendre des siècles pour qu'elle tombe dans les mains d'ignorants, qui s'y sont brûlés au point de perdre leur bras.
Autre réflexion: je n'en avais jamais entendu parler... et je ne dois pas être la seule.
http://en.wikipedia.org/wiki/Goi%C3%A2nia_accident

AimelleB a écrit:

Il y aurait déjà une augmentation du nombre de suicides. Le Japon est l'un des pays au monde où on se suicide le plus, mais j'ai lu dans la presse japonaise (en anglais) que ce chiffre augmentait dans le Tohoku chez les victimes du tsunami.
.

http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20110621p2a00m0na013000c.html
augmentation de 20% ds suicides en avril mai ,pire autour de Fukushima

The data shows that there were 2,276; 2,146; and 2,445 suicides in January, February and March of this year, respectively, figures that were 10 to 17 percent lower on a year-on-year basis than last year. However, the number of suicides this April rose 4.2 percent from 2,585 last year, to 2,693 this year, and the number in May jumped dramatically, with a 40 percent year-on-year increase seen in Fukushima Prefecture.

April and May of this year marked the first time that suicide numbers during those two respective months were higher than in March since 2008, when the NPA began releasing monthly suicide numbers. This May also recorded the highest suicide number for any month since 2008.

Oui Aimelle notre ami Krolik expliquait - peut-être pas sur ce forum - qu'à ses yeux les sources nucléaires médicales posaient un sacré problème de sécurité. Ça mord et fort, ces petites "bombes au césium" !

Un autre lien en français sur l'accident de Gaoiania :
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/news_goia.html

Je suis très gênée par l'ostracisme envers les victimes du tsunami ou de l'évacuation, vexations envers les enfants qui atterrissent dans une autre région, etc.
http://www.yomiuri.co.jp/dy/national/T110421006295.htm
Le chauvinisme des sous-régions envers les autres provinces, la répétition des comportements qui avaient "banni" les irradiés d'Hiroshima/Nagasaki comme des "eta", détone avec le côté tous égaux, un pour tous, tous pour un proclamé officiellement.
Il me semble que les victimes de Xynthia (par exemple) n'ont pas subi de telles choses.
Peut-être l'ampleur du désastre pousse-t'elle certains à se replier sur eux-mêmes , trop heureux d'avoir échappé à la colère de Namazu,. Dans l'attente des hausses d'impôt et des prix, ceux-là n'offrent même pas un sourire à leurs concitoyens : chacun pour sa peau!

http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20110628p2a00m0na011000c.html

3 mois après le tsunami, de nombreuses cuisines de cantine scolaire ayant été détruites, les enfants dans le Tohoku n'ont pas toujours de repas complet et équilibré - et ça risque de durer!

NB Au Japon, l'année scolaire commence en avril, avec des vacances d'été en août.

Bonsoir jsp,
j'ai lu aussi que les parents qui ne voudraient pas laisser leurs enfants manger à la cantine en sont dissuadés; on les accuse de comportement non social; de ce fait, la nourriture n'est pas vraiment surveillée et on ne peut garantir qu'elle soit saine et équilibrée, puisqu'il n'y a pas de moyen réel de pression.

Et en plus , si les parents étaient tentés de donner une boîte de sandwichs maison à leur enfant, s'ils sont toujours en hébergement provisoire et vivant d'expédients, ils n'ont guère de moyens eux non plus, pas même pour rattraper par les repas du matin et du soir...
Des familles sont quasiment comme dans un état en guerre, pas de vrai logement, pas de travail, pas de sous, perte des affaires personnelles, des deuils à encaisser.
Beaucoup ne veulent pas quitter les hébergements provisoires (où ils reçoivent de la nourriture genre soupe populaire) car dans les préfabriqués où ils pourraient aller ils n'auront plus d'aide alimentaire.

http://bistrobarblog.blogspot.com/2011/06/japon-13-juin-94eme-jour.html
Hélios de bistrobar a traduit en français un billet de Ex-skf blog qui cite lui-même tokyo brown tabby (vous suivez tous, là?)

commentaire jsp : la situation reste dantesque!

Séisme/tsunami au Japon : une autre crise silencieuse menace – des épidémies dans les zones touchées de Tohoku (article invité)

Il y a une autre crise au Japon en cours et peu rapportée, à côté de celle de la centrale nucléaire : la non-remise en état depuis le 11 mars et une crise sanitaire qui s'aggrave à Tohoku (Tohoku est la région nord-est du Japon touchée par le séisme et le tsunami)
Dans de nombreuses cités et villes de la région de Tohoku touchées par le séisme et le tsunami, les services vitaux comme l'eau et le gaz ne sont pas encore disponibles. Dans l'un des abris, les évacués ont eu comme recours de laver leurs vêtements dans la rivière proche, comme si on était encore au 19 ème siècle (dans la préfecture de Miyagi, seulement 1% des services d'eau ont été restaurés).
Le gouvernement japonais semble prendre avantage sur la persévérance stoïque qui a toujours été la vertu du peuple de Tohoku. N'entendant aucune plainte, ils ne font rien.
La plus grande partie du Japon est entrée dans la saison des pluies, et la saison des typhons approche. Il y a près de 90.000 personnes qui vivent dans les abris officiels dans toute la région. Avec les magouilles des politiques, le désespoir semble s'approfondir à Tohoku.

L'article invité de Brown Tabby de Tokyo éclaire, parmi toute chose, le poisson qui pourrit et sa conséquence sanitaire sur les habitants.
Et le peu de logements temporaires est si typiquement et bureaucratiquement japonais. Saviez-vous qu'une fois installé en logement provisoire, vous ne pouvez plus recevoir de nourriture parce que vous n'êtes plus dans un abri officiel ? Et une fois dans le logement temporaire vous devez payer vos services aussi, que vous ayez un boulot ou non ? Rappelez-vous, nombreux sont ceux qui n'ont pas un centime (je devrai dire un yen) sur eux, n'ayant rien avec eux, venant à peine de réchapper d'un tsunami.

Il est très difficile de croire que c'est (ou c'était) la troisième plus grande économie technologiquement avancée du monde.
Article de Brown Tabby :

Crise silencieuse à Tohoku

Avec la saison des pluies et des typhons qui approche, et l'élévation des températures, il y a de sérieuses inquiétudes sur une possible épidémie dans les zones touchées par le séisme et le tsunami.
Sa provenance. Le poisson pourri. Quand les lieux de stockage réfrigérés pour le poisson et les installations de transformation sont détruits par un séisme et un tsunami, le poisson commence à pourrir.

- Les conditions sont déjà mauvaises pour les habitants et les évacués de Tohoku :
- Des quantités de poussière soulevée par les débris et les décombres
- Horrible odeur des tas humides et moisis des débris de bois et des tapis de tatamis
- Horrible odeur de boue
Et nous avons maintenant :
- Horrible odeur de poisson pourri (provenant pour la plupart d'usines de transformation alimentaire dévastées) et odeur des déjections d'oiseaux qui viennent manger ces poissons pourris
- Nuages de grosses mouches (plus de 2 cm de long) attirées par les poissons pourris ; selon un journal, ces mouches deviennent si grosses et grasses qu'elles ne peuvent même plus voler et sont mangées par les mouettes
- Menaces des moustiques à l'approche de l'été, ainsi que des rats et des cafards
On a vaporisé des insecticides et des désodorisants en vain, depuis que de grandes quantités de fruits de mer pourris stagnent sous des tas et des tas de décombres. A moins d'évacuer tous les débris et décombres, les poissons pourris et le reste, il n'y a rien pour stopper les affreuses odeurs et la masse de nuisibles qui peut transmettre des maladies.
Le 12 juin, lors d'un programme nocturne d'informations nommé « Monsieur Dimanche », ils ont montré un court clip d'une équipe de base-ball scolaire qui jouait en portant des masques de protection. C'était une étrange vision. Sans ces masques, a dit le coach, ils seraient malades par les mauvaises odeurs.
Dans ce même programme, j'ai appris ça :
- Plus de 2000 maisons temporaires ont été construites, mais seulement 45% d'entre elles sont occupées, parce qu'une fois les évacués partis vers leurs maisons, tout approvisionnement alimentaire est coupé et ils ont à payer les services même si la majorité d'entre eux est au chômage.
- Dans une ville de la préfecture de Miyagi, le nombre de personnes ivres au volant a doublé, l'alcoolisme s'étant accru par état dépressif.
Le nombre d'ouvriers bénévoles pendant les 3 mois qui ont suivi le séisme n'est que le tiers de celui qui a suivi le séisme de Kobe en 1995 ; les zones touchées sont beaucoup plus étendues cette fois et plus longues et plus difficiles à atteindre venant des grandes villes.
Selon le site du ministère de la défense, environ 69.200 membres des forces d'auto-défense sont en action au 10 juin, sur plus de 100.000. Mais plus le besoin s'en fait sentir, plus on a besoin des efforts du gouvernement pour déplacer ces tas sans fin de décombres.
Autrement, ayant survécu aux séisme et au tsunami, les gens des zones touchées de Tohoku pourraient perdre leur précieuse vie par des épidémies totalement évitables.
C'est une autre crise imminente. J'espère que le monde et la communauté sanitaire internationale prêteront attention à ce problème.
par Hélios


remarque jsp : de nombreuses maisons temporaires (qui font suite aux abris collectifs) ne sont pas alimentées en eau courante, elles offrent un toit, en général l'électricité, mais pas d'eau au robinet, et les gens n'y ont plus droit aux rations alimentaires de secours, donc beaucoup préfèrent rester dans les abris

Merci JSP, le tableau sanitaire n'est pas rassurant du tout pour la période estivale...

Du césium retrouvé dans le réseau d'eau potable de Tokyo pour la première fois depuis le 22/4

http://www.bloomberg.com/news/2011-07-04/radioactive-cesium-is-found-in-tokyo-water.html (Anglais)

Une concentration de 0.14 Bq/Kg a été mesurée le 2/7 dans l'eau du robinet alors que les concentrations en I131 et en Cs134 n’étaient pas détectables.

La limite fixée par les autorités Japonaises en ce qui concerne le Cs137 est de 200 Bq/Kg, les relevés récents sont en fait à la limite des possibilités de détection mais il faut noter que le Césium 137 n'avait pas été repéré dans l'eau de Tokyo depuis le 22 avril (0.21 Bq/Kg).

Les relevés effectués par l'Institut Métropolitain de la santé publique deTokyo :
http://monitoring.tokyo-eiken.go.jp/monitoring/w-past_data.html (Japonais)

L'association des enfants de Fukushima a le 26 Juin effectue 4 prelevements de terre dans la ville de fukushima city...
http://maps.google.co.jp/maps?q=%E7%A6%8F%E5%B3%B6%E5%B8%82&hl=ja&ie=UTF8&ll=37.757687,140.476685&spn=3.456767,3.922119&z=8&brcurrent=3,0x5f8a8ed12a3a4dd9:0xc064d0fc14fe346,0

.les resultats des prelevements pour les Cs134 et Cs 137donnent

de 16000 -46000 Bq/Kg
sur le point le plus chaud cela donne 931000Bq/M2
pour les 3 autres points 326000-384000 Bq/m2
(aimelleB ,analyse effectuait par le laboratoire universitaire de Kobe,donc pas des Nonos)

http://mainichi.jp/select/science/news/20110705k0000e040057000c.html

　チェルノブイリ事故での基準５５万５０００ベクレルは、年間被ばく線量では５ミリシーベルトに当たるとされる。同ネットワークは「年間被ばく線量で２０ミリシーベルトとしている国の避難の基準は、現在の土壌汚染や内部被ばくを考慮していない」と指摘。避難したいのにできない人たちが多くいるとして、基準以下でも住民が自らの判断で避難できるよう支援や補償を行政に求めている。

la population ne sera jamais evacue,alors qu'elle devrait peut-etre l'etre,Tchernobyle 555000Bq/m2 pour la zone d'ev.........

45% des 1,080 enfants de la Préfecture de Fukushima qui ont fait l'objet de tests montrent une exposition interne à la thyroide (source: Tokyo Shinbun)

http://ex-skf.blogspot.com/2011/07/radiation-at-thyroid-gland-found-in-45.html

Résultats rendus publics le 4 juillet d'une étude qui a eu lieu du 26 au 30 mars à Iwaki City, Kawamata-machi, et Iitate-mura

"According to the NSC, the highest dose was 0.1 microsievert/hour (body dose equivalent of 50 millisieverts per year at thyroid gland for 1 year old). For 99% of the children tested, the dose was 0.04 microsievert/hour or less, which is the dose equivalent of 20 millisieverts per year at thyroid gland for 1 year old. However, Commissioner Kato said in the press conference on July 4, "To consider body dose equivalent, the survey was too coarse. There was no child who need further detailed examination."

99% des enfants ne présentant pas une dose supérieure à 20 millisieverts/an à la thyroïde, et comme le gouvernement estime cette dose acceptable pour un petit enfant, on n'a pas jugé bon de poursuivre les examens médicaux. La NSC dit avoir informé les parents...

Nettoyage des piscines par des écoliers: la poussière était radioactive

Pas les SFP! les swimming pools!
En mai, avant de retourner faire trempette, on les nettoie.
Et cette tâche est confiée aux écoliers; en soi, je trouve que ce n'est pas si mal. Mais là, on a juste oublié que - peut-être - la poussière pouvait être radioactive.
Les analyses ont montré qu'il y avait une concentration de 17020 becquerels/kg de césium dans la poussière et les saletés récoltées au fond de la piscine par les petits écoliers de Joso, de la province d'Ibaraki.
Le tas de terre et de poussière provenant du récurage de la piscine était resté dans un coin de la cour de l'école; quelqu'un a eu l'idée de prélever un échantillon et de faire une analyse.
Apparemment les directeurs d'école ne lisent jamais les journaux ou les nouvelles sur internet...

Plus de détails sur Ex-skf (en anglais)
http://ex-skf.blogspot.com/2011/07/17020-becquerelskg-cesium-in-dirt.html
qui reprend et traduit un article du Mainichi

L'asahi publie sur son site un article sur un village irakien.
http://www.asahi.com/english/TKY201107050264.html

Situé dans les faubourgs de Bagdad, près de l'installation de recherche nucléaire de Tuwaitha, le village de Al-Wardiya bat de tristes records de cancers, leucémie, thyroïde, vessie, sein, os... sans compter les fausses couches.
Après le bombardement de l'installation en 2003, les villageois l'ont pillée et, pour survivre, ont utilisé les bidons où se trouvait du yellow cake pour récupérer l'eau. Le yellow cake, lui, a été purement et simplement déversé et a pollué les canalisations d'eau.
Comme au Japon aujourd'hui, les résultats des tests et des recherches médicales sur cette contamination n'ont pas été rendus publics. On a collecté les bidons, mesuré les radiations, dit qu'il ne fallait pas manger les canards, proposé des tests sanguins et prévenu ceux qui les avaient faits qu'ils risquaient de développer un cancer... ce qu'ils font.

Je me demande si les lecteurs de l'Asahi feront un rapprochement.

bonjour, je ne sais pas s'il s'agit de la même étude sur les enfants qui semblait un peu " rassurante" à l'époque ( en partie à cause du mode d'alimentation des enfants japonais par rapport aux enfants de tchernobyl, chroniquement déplétés en Iode )
D'un autre côté, si on leur fait nettoyer une piscine ou autre.
Pour les doses, je vous laisse le soin de calculer.

en Mai , dans Nature
http://www.nature.com/news/2011/110405/full/472013a.html
traduction

Considérant que les enfants de Tchernobyl ont tendance à être en carence iodée l'alimentation des Japonais, riche en poissons et d'algues, est «l'un des régimes les plus riches en iode dans le monde», dit Williams. Le lait est aussi beaucoup moins important dans le régime alimentaire des Japonais par rapport à ce qu'il était pour les populations rurales autour de Tchernobyl. les doses d'iode radioactif dans la thyroïde des enfants dans les zones les plus contaminées sont déjà surveillées par les autorités japonaises.

Nature a appris que les premiers résultats de cette enquête montrent des doses minimes à la thyroïde pour 946 enfants vivant dans les zones nord-ouest de l'usine, une région où certaines des plus hautes retombées sur terre ont été rapportées.
des mesures le 28-30 Mars ont trouvé des doses maximales de 0,07 microsieverts par heure. Cela donne à penser que les enfants avaient reçu des doses totales de moins de 100 microsieverts, soit plusieurs milliers de fois plus faible que ce qui était reçu par les personnes vivant dans les zones contaminées autour de Tchernobyl. Les résultats "semblent rassurants par le fait de constater que pas beaucoup d'iode-131 n'a pénétré dans les enfants", dit Wakeford, ajoutant que si les interdictions alimentaires sont efficaces, "le Japon aurait obtenu une prise sur ce qui est la préoccupation majeure dans ce genre de situation".

Vadim Chumak, un physicien de santé au Centre de recherche pour la médecine des rayonnements à l'Académie des Sciences médicales de l'Ukraine à Kiev, qui a coordonné les études de santé à Tchernobyl, dit que les chercheurs japonais en rayonnement devraient tenir compte de l'un des principaux enseignements de cette catastrophe. Les données sur la dose sont éphémères, prévient-il, et si elles ne sont pas collectées maintenant, toute recherche éventuelle serait beaucoup plus sujette à l'incertitude. La surveillance dosimétrique après Tchernobyl a été en dessous des standards , dit-il, « dans notre recherche, nous avons dû investir enormement de temps et d'efforts dans l'estimation rétrospective des doses ".

autre impact du manque d'electricité.
3 000 malades sous respirateurs à domicile. Ces appareils dégagent de la chaleur, les patients ne doivent pas avoir une température corporelle qui augmente ( utilisation de climatisation ). On leur demande de faire des économies d'electricité ( ce qui culpabilise les familles, car elles ne peuvent participer à l'effort national )

http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20110706p2a00m0na012000c.html

Des milliers de patients à domicile sur les respirateurs artificiels au Japon craignent que des pannes de courant possibles dans l'été à venir pourraient mettre en panne leurs machines de respiration et de menacer leur vie.

Les gouvernements centraux et locaux ainsi que des entreprises d'utilité appellent les entreprises et les particuliers à réduire la consommation d'électricité durant l'été pour tenter d'éviter des pannes d'électricité massives dues à des pénuries d'électricité causées par la crise en cours à l'Fukushima n ° 1 .

Ces appareils ont des batteries qui peuvent durer 4 heures

Selon la Société Respiratoire japonais, il ya plus de 3000 patients à domicile sur les ventilateurs au Japon. Omata espère qu'un système spécial sera créé pour empêcher les maisons des patients ventilés d'être touchées par des pannes de courant. Mais TEPCO dit bien que s'il ne soumet pas les établissements médicaux aux délestages, il est difficile de le faire pour les maisons individuelles, car «il ya des maisons si nombreuses qu'il est techniquement difficile de faire fonctionner le système à distance pour eux."
...
Le ministère a exhorté les patients à être immédiatement admis dans des hôpitaux liés à l'Organisation hospitalière nationale et d'autres institutions médicales s'ils manquent de batteries.

ruth a écrit:

bonjour, je ne sais pas s'il s'agit de la même étude sur les enfants qui semblait un peu " rassurante" à l'époque ( en partie à cause du mode d'alimentation des enfants japonais par rapport aux enfants de tchernobyl, chroniquement déplétés en Iode )
D'un autre côté, si on leur fait nettoyer une piscine ou autre.
Pour les doses, je vous laisse le soin de calculer.

en Mai , dans Nature
http://www.nature.com/news/2011/110405/full/472013a.html
traduction

Considérant que les enfants de Tchernobyl ont tendance à être en carence iodée l'alimentation des Japonais, riche en poissons et d'algues, est «l'un des régimes les plus riches en iode dans le monde», dit Williams.

En fait, en 1973 en URSS ils avaient arrêté de mettre de l'iode dans le sel de cuisine. L'URSS était un "pauvre pays"s.
Le sel gemme de sibérie ne contient pas d'iode. le seul endroit où ils auraient pu récupérer de l'iode aurait été dans l'isthme de Kerch (jonction Mer d'Azov et Mer Noire). Mais localement ils avaient installé une usine à récupérer le brome pour activité militaires, et tout le coin était très pollué.
40% de la population souffrait d'un déficit en iode amenant à des troubles.
En 1990 la question s'est posée à Bruxelles de les aider à résoudre ce problème de carence en iode.
Il y avait la possibilité la possibilité de leur fournir des gélules de Lipiodol, produit basique agréé par le WHO comme l'aspirine comme médicament efficace et pas cher.
Avec une gélule vous êtes tranquille pour un an. Mais c'était assujettir les Ukrainiens à des dépenses en devises...
Alors leur donner les moyens d'ajouter de l'iode dans leur sel de cuisine. Sauf que cela n 'est pas si évident que cela, il faut en mettre régulièrement une petite quantité.
Les spécialistes de l'ajout du de l'iode, ce sont les Suisses, qui ont traîté leur problème endémique des "crétins du Valais".
Mais à l'époque la Suisse ne participait pas à des actions communes avec l'UE.
*Des budgets furent alloués aux Ukrainiens, et cela a été l'échec complet.. les responsables ont commencé par s'acheter des Mercédès pour se rendre sur les sites..
Finalement ce sont les KIWANIS en collaboration avec l'UNICEF qui ont solutionné le problème. Un excellent job des Kiwanis.
http://www.kiwanisone.org/Pages/Resources/default.aspx?PageID=287
@+

Pas encore verifiable comme info....donc,mais!!!!

Un des ouvriers qui a ete contamine en mettant la pied dans une flaque d'eau fortement radioactif ,serait mort.....
http://kayskayomura.com/ja/node/46