Bonjour,
ma question concerne l'activation de l'hélium liquide qui sert à refroidir une cavité supraconductrice dans un accélérateur d'électrons. Je cherche des éléments d'informations sur les produits d'activation de l'hélium par réactions photonucléaires sur les noyaux d'hélium induites par un faisceau d'électrons de près de 3GeV. (tritium ??? mais les sections efficaces doivent être extrêment faibles...)
Par capture neutronique, il est possible de produire des isotopes actifs de l'hélium mais les plus longues périodes sont inférieures à la seconde. Ce faisant, si il était possible de négliger le tritium et considérant le "susceptible de" de notre chère réglementation française, pensez-vous qu'il faille considérer comme effluent possible l'hélium (potentiellement activé même infinitésimalement -Ouuuh ça sonne pas bien ça!) qui pourrait s'échapper du circuit. En situation normale, le circuit est fermé, donc en principe pas de rejet. (L'hélium vaporisé est récupéré, recyclé, recomprimé, reliquéfié et remis dans le circuit mais le rendement n'est pas égal à 1, hélas ! c'est là qu'est l'os...)
Par ailleurs, si quelqu'un a des infos sur les quantités pharaoniques d'hélium du LHC et comment elles sont gérées en cas de rejet je suis preneur.
Merci d'avance à tous les klowns et spectateurs érudits susceptibles de répondre !
Cordialement