Merci Kloug d'ouvrir ce fil de discussion.
Outre le fait qu'on attend toujours une étude d'impact un tant soit étayée sur ce projet de réforme, je constate déjà qu'une bonne partie de mes collègues refont leurs CVs.
C'est lié d'une part à l'énorme incertitude sur les conditions de réalisation de notre travail, ou la certitude pour certains que ce travail n'existera plus (services support notamment, mais pas que ceux là) et d'autre part au fait que nos futurs ont l'air bien moins intéressants que ce qu'on a actuellement.
En même temps, le départ des experts de l'IRSN vers les exploitants, qui soit dit en passant nous démarchent depuis plus d'un an, ne peut qu'être bénéfique pour la sûreté des installations à la source.
Mais ça n'augure rien de bon pour la future autorité qui de toute façon sera toujours moins attractive que les exploitants sur un marché du travail extrêmement tendu.
Ce qui est sûr, c'est que fusion ou pas, l'ambiance n'est pas au beau fixe et ça se ressent sur la motivation de tout un chacun.
Quand aux installations de recherche dont tu parles Kloug, elles sont censées restées, dans leur très grande majorité, au sein de la future ASNR, du moins à sa création. Après, on verra bien.
Seuls le laboratoire de dosimétrie externe et les experts sécurité/malveillance iront côté CEA.