Bonjour,
Question de non-professionnel : il est souvent dit que le radon est la deuxième cause de cancer du poumon après le tabac.
Pourtant quand je regarde les papiers scientifiques tentant de faire une estimation des doses effectives associées au fait de vivre dans des environnements très riches en radon (environnements domestiques, pas les mines qui sont un cas à part), je vois des doses annuelles effectives qui si elles sont élevées comparé au bruit de fond naturel de la plupart des régions du monde restent bien en deça des 100 mSv :
Estimation of the residential radon levels and the annual effective dose in dwellings of Shiraz, Iran, in 2015 : 1.45 mSv/an
Estimation of annual effective dose from radon concentration along Main Boundary Thrust (MBT) in Garhwal Himalaya : 2.13 mSv/an
Estimation of the residential radon levels and the population annual effective dose in dwellings of Al-kharj, Saudi Arabia : 3.186 mSv/an
Radon Exposure Assessment and Relative Effective Dose Estimation to Inhabitants of Puglia Region, South Italy : 8.2 mSv/an
Comment se fait-il qu'on n'arrive pas à à demontrer une augmentation des risques de cancers pour des doses inférieures à 100 mSV, alors qu'on affirme que des doses largement inférieures liées au radon sont une cause majeure de cancer du poumon ? D'autant plus qu'une dose reçue sur une longue période est censée être moins dommageable que la même dose reçue sur une durée courte ? Le risque a-t-il été démontré par des études épidémiologiques sur la population générale, ou est-il seulement extrapolé à partir des expositions très élevées des mineurs ?