Bonjour,
1er principe de prévention : éliminer le risque à la source... refuser les patients injectés ?...bon soyons sérieux nous sommes tous confrontés aux balades des patients injectés pour scintigraphie qui profite du temps de fixation pour faire d'autres examens ou consultations...
L'idéal serait de programmer ces examens avant l'injection mais je doute que tous les arguments liés à la justification de votre exposition soit écouté et retenu...
Je pense qu'il faut avant tout faire une analyse du risque et estimer qu'elles sont les doses susceptibles d'être reçues. Il faut objectiver ce risque avant tout.
Sans avoir d'organisation propre de la radioprotection cette évaluation rentrera dans l'évaluation globale des risques et le document unique. C'est au salarié compétent de la réaliser (je ne parle pas de PCR). Si le salarié compétent ne sait pas le faire car ce n'est pas forcément un spécialiste de la radioprotection il fera appel à une pcr externe par exemple pour faire cette évaluation.
C'est une obligation de l'employeur.
Une fois l'évaluation réalisée à ce moment là vous verrez si vous avez des choses à mettre en place comme par exemple une surveillance dosimétrique, voir le recours à une PCR.
Concernant l'information, il faut rappeler au service de médecine nucléaire son obligation d'information.
Si ces "aléas" sont réguliers cela ne me choquerait pas de mettre une affiche demandant au patients venant de scintigraphie de se signaler dès l'accueil afin que vous puissiez adapter la prise en charge du patient (et appliquer notre précieux temps écran distance par exemple).