Passer du personnel en catégorie

Bonjour à tous,
 
Tout d'abord une bonne année 2016 sans violence.
 
Je me pose une question quant au besoin de catégoriser du personnel ou non.
 
Je pose l'équation :
 
Une personne planifie une intervention (hors nucléaire) qui est susceptible de mettre en contact le personnel avec des rayonnements ionisants (exemple : source scellée....). 
La prise de dosimétrie maximum est de 0,005 mSv et sachant que la personne intervenante n'aura jamais plus à effectuer ce genre d'opération, je me demande si je dois la faire passer en catégorie B. Cette question me chiffonne car le livre blanc dis bien que si l'on peut prouver qu'une personne ne dépassera pas le seuil du domaine public (1 mSv an) il n'est pas nécessaire de la suivre (en tous cas pour le moment puisque le livre blanc est en révision).
D'autres écrits disent que s'il y a connaissance de rayonnements on passe dans l'action de maintenance et de fait la personne doit être catégorisée. EDF met en place pourtant une procédure pour intervenir en ZC sans être en suivi médical renforcé.
En fait il existe plusieurs textes sur le sujet mais comme chacun le sait les textes peuvent être interprétés et ces interprétations sont toujours fonction des sensibilités de chacun.
 
Pour ma part, j'ai réglé le problème de ce genre d'intervention dans l'industrie en catégorisant le personnel effectuant ces opérations de retrait de sources. Mais pour être clair le fait de catégorisé n'est pas gratuit et le fait de ne pas avoir d'obligation sur ce point serai un plus pour de petites structures.
 
J'aimerai que quelqu'un de plus érudit m'éclaire et que la part interprétation ne fasse plus partie de cette équation.
 
Merci de votre aide
 

Cordialement 

Bonjour,
Pour moi pas de catégorisation tant que la dose est largement inférieure à 1 mSv. 
Par contre surveillance dosimétrique, si il y a un accès en zone réglementée.

Merci, cela confirme ce que je pense.

Je vais attendre d'autres réponses.

Cordialement

D'accord avec gepetta

moi aussi d'accord

Je rajouterai: formation indispensable

Si il doit travailler en zone surveillée, même si il prend moins de 1mSv par an, il doit avoir un dosimètre. Je sais que le CEA désignent ces travailleurs comme étant de catégorie ni A ni B. Différent de la catégorie : non exposé qui eux ne travaille pas en zone surveillée (mais peuvent effectuer des visites).

Je ne suis pas totalement d'accord, c'est pas la dose reçu mais la dose susceptible d'être reçu.
En gros si le personnel est susceptible d'être exposé à de la contamination et que cette exposition ferait dépassé les 1mSv la catégorisation est obligatoire.

En gros, on regarde l'étude de post:
-si pas de risque de contamination interne et prévisionnel dosimétrique <<1mSv ==> NE
-si risque de contamination interne, dose susceptible d'être reçu (interne + externe) décision catégorisation

Effectivement le CEA classe des gent NE à condition qu'ils ne travaillent pas en zone contaminante.

En effet, il faut prendre en compte le cas hypothétique d'une contamination incidentelle menant à une exposition interne.

En faite c'est simple tous ceux qui travaille en Zone contaminante avec des radioéléments Vie longue sont forcement catégorisé indépendamment de leur exposition externe.

Bonsoir,
la dose de référence pour la classification d'un travailleur est la dose efficace, donc la dose consécutive à une exposition externe et interne (susceptible d'être reçue).
Si la dose efficace susceptible d'être reçue est très inférieure à 1 mSv, il n'y a pas d'obligation réglementaire de classer un travailleur.

Bonjour et merci de vos interventions,

Pour répondre à certaines interrogations, le personnel en question n'est pas exposé au risque de contamination mais uniquement d'irradiation. 
Effectivement, comme l'a souligné DOMINO, les personnes ont toutes eu une information sur le risque irradiation avec un complément sur la contamination.
Le contrôle irradiation et frottis avant intervention est fait par une personne compétente pour vérification des données client.
Un dosimètre opérationnel était présent lors de l'intervention.

Mais qu'en est-il de la remarque d'ACROBATE, qui comme une autre personne me l'a dis stipule que lorsque c'est pour effectuer une action de maintenance le personnel doit être classé en A ou B ?
La notion de travailleur ou de visiteur est-elle décisionnelle ?

Je pense que le fait de classifier une personne sur un tel niveau d'irradiation est de la sur qualité.

Cordialement.

Bonjour,
Je n'ai personnellement jamais entendu dire qu'il fallait être catégorisé A ou B pour effectuer un geste de maintenance. En revanche, ce qui serait extrêmement dérangeant, ce serait de rencontrer une personne enregistrée en tant que visiteur, en train de travailler. C'est interdit. Les accès aux installations et dispositions attribués aux visiteurs....c'est fait pour visiter. ( à titre général :en particulier pour des questions de PDP)

Je n'ai pas connaissance d'obligation que le personnel de maintenance doit être catégorisé.

C'est une question de dose susceptible d'être reçu.
Si la personne travaille sur le procédé ou dans des locaux classé à risque de contamination.
Après si ils changent des filtres d'extraction qui eux seront contaminé également.
Mais C'est uniquement car il sont susceptible de recevoir une une dose engagé supérieur à 1mSv

Bonjour à tous,

Je pense que nous avons abordé tous les aspects du sujet.

Merci de vos réponses qui m'ont éclairé.

Cordialement

Le livre blanc n'a rien de réglementaire. C'est la vision du président de la comission, qui n'hésite pas à le présenter comme n'étant pas la synthèse des groupes de travail qu'il est censé représenter. Le courrier de l'ASN sur le sujet est assez édifiant sur le comment et le pourquoi de ce "livre blanc".
Les discussions quant aux applications réglementaires sont loin, très très loin, d'être terminées.
Et cette notion (débile) de VDA ne sera PAS transposée dans le droit français. Ni la DGT ni le président n'avaient mesuré les conséquences d'un tel ajout dans le droit français....