Problématique de sources de niveaux à déposer?

Chauffeur de salle

Bonjour;

Je suis actuellement en mission de coordination HSE sur un arrêt technique de huit semaines, j'ai vu au planning la dépose de plusieurs sources ionisantes de contrôle de niveaux BERTHOLD ( CS137) de différentes activités.

Le site est un site soumis ( ICPE), rien de particulier dans l'arrêt préfectoral sur les sources et pas d'obligation de dépose par le fournisseur des sources.
Il y a deux PCR, je me suis rapproché d'eux...et la dépose sera effectuée par du personnel sous-traitant, non formé, ni habilité, juste des sous-traitants...cela me surprends.

Pour le PCR en place, pas besoin de protocole particulier, pour moi si. Le CdT dit bien "tout salarié susceptible d'être exposé...", donc pour moi au minimum il y a étude de poste, analyse de risque et débit de dose à la dépose et repose...

Les sources ont une activité qui va de 74MBq à 3700 MBq, d'ailleurs trois sources à déposer font partie du palmarès haut..., certes les sources seront occultées à la dépose mais il y aura de toute façon contact ( poids moyen des sources avec chape de plomb env. 32 kg) . Là ou les personnes intervenantes pour cette dépose / pose auront un dosimètre ( le secours du client) et serons envoyées en analyse.

Ma question :

Que faudrait-il faire pour être en sécurité et dans les clous d'un point de vue règlementaire?
Pour le stockage? Comment cela doit-il être réaliser?

Merci pour vos commentaires

Fabrice

Trapéziste

Bonjour,

Pour de la dépose de source scellées capoté, la seule question à se poser est:
Quel est la dose susceptible d'être prise ?
(Produit du débit de dose résiduel et du temps d'intervention, pas besoin de se lancer dans des calculs fastidieux, il y a peux être déjà un Retour d'expérience sur cette opération)

Ensuite si la dose estimé est faible, on peux effectivement rentrer dans le cadre de travailleur non exposé.
Le dosimètre servirai uniquement à attester la non exposition.

Le recourt à des prestataires pour la dépose peu se justifier en raison des autres risques, ( travail en hauteur ou poids élevé).
Par contre il serait de bon ton qu'ils ne contentent seulement de la dépose, c'est à dire dés que l’objet est au sol une équipe (formé/habilité) évacue immédiatement la source pour réduire l'exposition de ces travailleurs du public. Idéalement par la PCR qui peux la transporter directement jusqu'au lieu de stockage en fessant les contrôles nécessaire.

Pour le Stockage, idéalement dans une pièce ou armoire avec identification à l'entrée du local en fonction du débit de dose.

Trapéziste

Je rejoins Ayorosgirl sur le recourt aux prestataires qui ne pose pas de problème du moment qu'ils ne touchent/manipulent pas la source.

Pour moi il faut également une mini étude de risque prenant en compte les incidents susceptibles d'intervenir lors de la dépose, et une formation du prestataire sur les risques liés aux RI.

Vu les activités des sources, elles ne peuvent pas être stockées n'importe où d'un point de vue réglementaire. Il faut que le local choisi ait été identifié dans l'autorisation ASN comme pouvant contenir des sources radioactives.
Et quel que soit le débit d'équivalent de dose, il est nécessaire que la présence de sources radioactives dans ce local soit indiquée, que ce soit à l'extérieur du local, ou sur la porte de l'armoire qui contiendra les jauges de niveau.

Trapéziste

La dépose d'un blindage pendant un arrêt atelier ou autre est assez courante et le fournisseur n'intervient pas toujours. C'est un moindre mal par rapport à des interventions de personnels variés à proximité, pour lesquelles il y a toujours des risquesd'endommagement des appareilsou d'exposition inopinée (oubli d'obturation, démontage de protections si le blindage n'est pas directement sur la cuve etc...)
Les blindages en question sont souvent des conteneurs de transport, une raison de plus pour être manipulables SI occultés.
Analyse de risque, mini de formation des intervenants, protocole car il ne s'agit pas de finir avant que le PCR n'arrive pour obturer ou de lâcher l'objet sur le sol depuis le niveau 18m. Pas besoin non plus d'en faire 150 pages, cela reste "tourner l'obturateur, élinguer, dévisser les boulons de la bride et déplacer avec les précautions d'usage..." Au niveau prévisionnel de dose, la doc des LB donne la cartographie ou au moins les doses au contact/ à 1m selon l'activité mais c'est assez dépendant du modèle. Voir si ZC et où.... Mais un 7440 se manie bien.
Stockage dans local fermé, balisé et tutti quanti, si possible réservé à cela (un minimum de protection vol/incendie/malveillance et de limitation des personnes pouvant tourner autour). Il est souvent mentionné dans le dossier d'autorisation, il sert aussi lors des changements de sources.

Chauffeur de salle

Bonjour ,

Merci de vos réponses!
Cela rejoint en gros ce que je pensais. Je suis entrain d'essayer de récupérer les fiche technique des blindages. Par contre il sera inévitable au vu des blindage et poids, qu'il touche les sources, donc contact, dans ce cas là faudra t il calculer la dose reçu corps entier et extrèmité?
Concernant le stockage, je vais allez voir à quoi ressemble la zone...

Fabrice

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