Blessure en Zone travailler avec une croute?

Bonjour,

Pour un travail en zone contrôlé et plus, une blessure avec une croute jusqu’à quelle niveau doit aller la restriction?

1) pas de présence en zone
2) Pas de zone contrôlé ( vert et +)
3) Seulement les rondes, on touche à rien
4) Pas d'accès aux zones contaminante
5) Pas les travaux à risque de contamination
6) Ce n'est plus considérer comme une blessure ouverte, il n'y à plus de restriction

Pour moi : 
6) Ce n'est plus considérer comme une blessure ouverte, il n'y à plus de restriction
 Mais je les sensibilise sur l'importance de porter les gants cotons de la tenue universelle.
(en gros pas de restriction mais port de gant obligatoire, coton ou chantier)
Sinon ils cachent leurs blessures. En autorisant les blessures refermées, ils ne cachent plus (doux rêve) les blessures ouvertes.

Bonjour,
la seule barrière biologique c'est la peau

Une "croute "contaminée est non décontaminable sauf à enlever la croute!

Merci domino, mais pourrai tu préciser, si tu es pour une exclusion totale ou seulement de Zone contaminante?

seulement les zones contaminantes.

Il ne faut surtout pas penser que la croute va protéger: ce n'est en aucun cas une barrières et c'est un piège parfait pour un contaminant quel qu'il soit

J'ai demander au médical qu'il fasse une restriction avec interdiction de travaille à risque de contamination.

Cela signifie que si pour effectuer sa manipulation il faut mettre des gants, un masque ou avec un techniciens radioprotection l'intervenant ne peux pas faire l'intervention.

Cela laisse la possibilité de faire des rondes et inventaires mais cela exclue le risque de contamination.

Cette mesure vous semblent 'elle suffisante ou excessive?

Si dans ta fiche de poste, tu as un risque de contamination et port d'EPI, il doit y avoir une restriction temporaire qui est faite par le médecin du travail (encore faut-il que le travailleur signale la plaie)

Pendant les formations, il est important de les sensibiliser à ce problème: pas facile!

Mouarf. En faisant comme ça personne ne viendra signaler les plaies. Il vaut mieux être laxiste et être au courant de qui à quoi pour pouvoir les protéger plus efficacement.

Pas d'accord avec Samael22!

En formation on leur apprend que dès que la peau n'est plus intègre, ils doivent se présenter au médical de l'entreprise d'accueil pour faire valider qu'ils peuvent continuer à exercer toutes les tâches décrites dans le périmètre contractuel.

Ensuite, c'est au médecin de décider s'il leur fait une redéfinition temporaire de leurs activités ou non!

Et notre boulot, c'est de les convaincre que c'est mieux pour eux!

Pour mémoire, PCR c'était 2 fois 5 jours de formation , alors que médecin du travail qualifié INB c'est ... beaucoup plus de fois 5 jours d'études!

Bon WE

Laïka qui vous salue bien bas

Merci pour vos réponses mais pourrions-nous allez plus loin dans la réflexion et sortir des recommandations de base type c'est le médecin du travail qui décide.
Si ce dernier à sans aucun doute les compétences pour statuer sur le risque médical, il n'a ni la cartographie des locaux, ni les modalités de nos interventions, ni le temps de statuer réellement.

Je cherche donc à soumettre une préconisation à la médecine du travail compte tenue du risque réel.
Comme vous le dites très bien, il est important que les travailleurs estiment la restriction adapté, sinon ils ne déclareront plus ou ne respecterons pas les règles tout simplement car règle non comprise n'est pas suivie.

Pour ma part j'estime que le technicien peux faire ses rondes car il n'est pas susceptible d'être exposé à de la contamination lors de celles-ci. Par contre j'ai un doute sur la possibilité de faire des manipulations à risques de contamination car même si sa croute serait protégée sous un EPI, j'ignore si elle peux se décoller.

Je suis toujours plutôt partante pour la prudence, même au risque d'être improductif.
Imaginons un nez un peu amoché, sublime croute apparente. L'opérateur fait sa manip en zone contaminante et TA, qu'il fait année après années, sans aucun souci.
Et ce jour là, pas de bol, il sort avec quelques Bq sur la visière.
Malgré une situation tout a fait gérable, et ben le seul truc que vous regardez....c'est la croute.

L'idéal étant bien sûr de pouvoir trouver une occupation autre : récupération de matériel chez fournisseur, inventaire matos, passage d'un véhicule au contrôle technique ou plein de carburant.

C'est tout de même plus confortable quand cela arrive sur des chantiers de grande envergure, où il y a toujours bon nombre de tâches, peut être peu épanouissantes, mais hors zone, à réaliser.

Bonsoir,

Donc finalement, si je résume on est tous d'accord pour dire pas de travaux à risque de contamination ?
C'est à dire pas de travail si besoin de porté le masque ou des gants ou tout autre EPI contre la contamination.

Par exemple on s'amuse avec son chat. (ou un rongeur) Il nous laisse une griffure. Le matin il reste la marque avec une croûte. 
Vous êtes en train de dire que vous allez empêcher le travailleur de rentrer en zone contaminante ?
Pour une coupure profonde oui les gens viendront vous le dire
Mais si à chaque bobo on empêche les gens de rentrer ils nous diront plus rien et ils finiront par plonger en zone rouge alors qu'ils leur manque un ongle. Et je l'ai vu ! De mes yeux.

Ne confondons pas tout et ne nous emballons pas.
Nous étions sur la grosse croutasse. Pas sur la griffure du chat, qui elle, le lendemain, est refermée.
La conclusion il me semble a adopter c'est qu'en cas de doute, il vaut mieux que la personne passe au médical, au besoin se faire faire un petit pansement étanche, perdre une petite demie heure, et travailler, que de passer une heure en salle de repos à se demander s'il faut entrer en zone ou pas .

Nous en revenons également à l'éternel débat... et OUI, quand on a une grosse plaie, ou qu'on se fait retirer les dents de sagesse, nous sommes dans un métier où NON, pas de zone contaminante.
A ranger dans le même dossier que les barbus et les mangeurs de chewing gum.
Et si le gars bien informé rentre quand même en zone, et bien il est en tord. Nous aussi au passage, pour ne pas l'en avoir empéché.

Je valide avec vous que l'application de ces règles simples mais fondamentales n'est pas toujours facile. Que nous avons tous un jour où l'autre apperçu une situation border line. mais je le redis, pour les bobos, il existe des solutions intermédiaires, à la condition que plutot que de bougonner, l'on se rende au bat médical. (bon, ok, faut aussi en avoir un).
A+