Bonjour,
Il est arrivé exactement la même chose dans mon entreprise, sauf que dans mon cas la dose enregistrée sur le dosimètre passif (trimestriel) a atteint 2mSv... d'où déclenchement d'un seuil de pré-alerte pour cette personne en catégorie B (donc courrier au médecin du travail, et à la PCR, donc moi).
Au final, et bien aidée par le service de radioprotection du laboratoire où sont allées bosser les 2 personnes, j'ai fait une "enquête" pour expliquer cette différence entre les dosimétries passive et active (demande de relecture gratuite du dosimètre avec dose, rayonnements détectés et énergie moyenne de ces derniers ; hypothèse sur ce qui s'est passé, et conclusion par rapport à la dose reçue par l'autre personne), et je l'ai envoyée au médecin du travail. Celle-ci a confirmé mon hypothèse du dosimètre ayant voyagé en soute (parce que le salarié, lui, avait oublié s'il avait son dosimètre en cabine ou en soute
...), et a demandé à modifier la dose passive du salarié. J'ai fait une estimation (très pessimiste) de la dose qu'il a reçue et c'est cette dose qui a remplacée la dose erronée de 2mSv pour le trimestre.
Voilà pour le retour d'expérience
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annelise