Bonjour
Ca dépend de la définition.
Une dans futura sciences :
Particule chargée très rapide en provenance du milieu interstellaire. Ces particules sont surtout des protons (85%), des noyaux d'Hélium (14%), des électrons (1%) et d'autres noyaux atomiques.
Leur énergie est typiquement de 1 GeV (l'énergie qu'aurait un électron accéléré par une tension électrique de un milliard de Volts), mais elle monte parfois jusqu'a 10 puissance 11 GeV. Ces particules pourraient avoir été accélérées lors d'explosions de Supernovae. Le Soleil émet aussi des particules de haute énergie, mais généralement très inférieure au GeV.
Les rayons cosmiques de haute énergie provenant de l'espace qui frappent l'atmosphère terrestre représentent une véritable énigme. Ces rayons se désintègrent en créant de spectaculaires gerbes de particules qui peuvent être détectées au sol. De tels rayons à très haute énergie, supérieure à 7x10^19eV, sont très rares : seulement quelques événements par kilomètre carré et par siècle, et quelques dizaines d'observations dans le monde depuis 1962. Pourtant, leur simple existence est un défi pour le physicien théoricien. En effet ces rayons cosmiques sont supposés être des protons. Mais cette supposition, la plus naturelle, se heurte à une difficulté. Les protons de très haute énergie parcourant de grandes distances dans l'espace sont en quelque sorte freinés par le gaz de photons très diffus qui forme le fameux rayonnement de fond cosmologique à 3 K, témoin fossile du "big bang". Cet effet, appelé coupure de Greisen-Zatsepin-Kuz'min (GZK) devrait supprimer complètement les rayons cosmiques de très haute énergie, ou du moins ceux émis par des sources lointaines, réparties sur des distances dites "cosmologiques" (celles qui se mesurent en centaines de millions d'années lumière). Or, les quelques observations dont on dispose ne montrent pas du tout une telle coupure, mais bien au contraire une certaine remontée relative de ces événements de très haute énergie.
Une autre dans wikipedia
Composition du rayonnement cosmique
Il s'agit pour sa partie chargée principalement de protons (86 %) et de noyaux d'hélium (11 %), le reste étant constitué d'électrons, de différents nucléons (noyaux d'atomes) ainsi que de quantités infimes d'antimatière légère (antiprotons et positrons). La partie neutre est quant à elle constituée de rayons gamma ainsi que de neutrinos. Cette dernière n'est pas toujours décomptée dans le rayonnement cosmique.
Les particules primaires (arrivant sur l'atmosphère) ont une énergie qui peut atteindre 1020 eV. En dehors des neutrinos, les particules détectées au sol sont essentiellement des particules secondaires issues de gerbes atmosphériques, d'énergie bien inférieure.
La particule la plus abondante au niveau de la mer est le muon, car celui-ci interagit peu avec la matière : on en dénombre en moyenne un par centimètre carré par minute. Malgré sa durée de vie de 2,2 µs, qui correspond à une distance maximale de 660 m à la vitesse de la lumière, le muon parcourt des distances beaucoup plus grandes grâce à l'effet de dilatation du temps prédit par la relativité restreinte.
Enfin une autre Universciences
Rayons cosmiques
Particules énergétiques et très rapides provenant du cosmos, qui bombardent la Terre en permanence.
Les rayons cosmiques sont en fait des particules provenant du cosmos -d'où leur nom. Minuscules, elles peuvent avoir l'énergie d'une balle de fusil ! Les rayons cosmiques sont nocifs pour les êtres vivants. Mais le champ magnétique terrestre en arrête beaucoup et la traversée de l'atmosphère les désintègre en particules moins énergétiques : une centaine d'entre elles nous traverse chaque seconde !
Les rayons cosmiques sont constitués de particules très énergétiques (protons en majorité, noyaux d'hélium, noyaux plus lourds, électrons, voire de neutrinos) qui parcourent l'espace à une vitesse proche de celle de la lumière. La plupart proviennent du Soleil ou de la Voie lactée où ils sont accélérés par les ondes de choc des supernovæ. La nature et l'origine mystérieuse des plus énergétiques d'entre eux seront mieux connues en 2004 grâce à un nouvel observatoire. En traversant l'atmosphère, les rayons cosmiques produisent des gerbes de particules ' secondaires ' banales ou exotiques (muons, antimatière) qui peuvent atteindre le sol, ainsi que du carbone 14. Dans l'espace, les rayons cosmiques endommagent l'électronique des satellites et des sondes qui doivent en être protégés.
Après les particules que tu cites doivent pouvoir toutes se trouver dans la composition.
KLOUG