Protocole de suivi de patient en interventionnel

Bonjour à vous,

Il me faudrait établir protocole de suivi de patient ayant subi des examens en interventionnel d'une durée supérieure à 300 sec ou ayant reçu une dose à la peau supérieure à 2 Gray mimimum,
Ce protocole serait doublé de l'info de la procédure à suivre pour le médecin qui suivra le patient après la procédure.

Pourriez-vous me dire comment m'y prendre pour cela ?
Peut-être ce type de document existe-t-il déjà ?
Auriez-vous quelques liens à me suggerer ?

Merci pour votre coup de pouce
Dominique

Bonjour,
Pas de lien à te proposer, mais voilà comment on fait dans mon hôpital :
Le radiophysicien a rédigé un plan d'actions en radioprotection patients en radiologie interventionnelle. Dans ce document, il donne la conduite à suivre en cas de dépassement de doses :
si kerma dans l'air > 2 Gy : fiche d'auto suivi ou consultation avec le radiologue avant la sortie de l'hôpital
si kerma dans l'air > 5 Gy : consultation systématique 24 ou 48 h après le geste puis 1 mois après
Dépassement de doses et dates des consultations marqués dans le compte rendu du geste
Informations dans les 2 cas du radiophysicien
Déclaration ASN en cas d'effets déterministes
Suivi par dermatologue référent si besoin

Voilà pour le suivi du patient chez nous
ccpcr

Bonjour CCPCR,

Merci pour ta réponse.
Je continue mes investigations sur le sujet.
Peut-être pourrions-nous mettre au point un document type complet qui pourrait servir de base de travail aux PCR quant aux plans d'action à adopter spécifiquement pour la radioprotection des patients en radiologie et cardiologie interventionnelle.
Qu'en pensez-vous ?... à moins que cela n'intéresse personne...

J'ai été un peu surprise que ce sujet n'ai pas suscité plus de réaction... en chaine bien sûr..
Comment font toutes les autres structures d'interventionnel ? N'ont-elles jamais de doses supérieures à 2 ou 5 Gray... en neuro... pour les "CTO" (désobstructions d'occlusions coronaires etc.

A bientôt
Dominique

Salut Dominique,
Je ne pense pas que ton sujet désintéresse!
Mais tu n'a peut être pas eu beaucoup de retour car la radioprotection des patient n'est normalement pas un des rôles de la PCR...

Bonjour Dominique,

Nous en avons déjà discuté un peu, par exemple ici.
Quoi de neuf depuis ?
-Effectivement, nous avons vérifié récemment qu'il vaut mieux travailler en karma dans l'air qu'en PDS pour prendre une valeur d'alerte.
-Je suis étonné qu'autant de PCR pilotent ces sujets qui ne sont effectivement réglementairement pas de leur ressort. Nous avions un sondage là-dessus assez éloquent, il faudrait le mettre à jour et par exemple regarder si c'est plus fréquent chez les PCRs qui sont aussi manips et/ou cadres de santé.
- Dans mon établissement, nous avons une procédure, il faut de temps en temps remobiliser les équipes à ce sujet. Nous n'avons pas encore trouvé de dermatologue référent.
- Pourquoi pas effectivement faire un document commun, par exemple à la lumière des présentations de la journée radiologie interventionnelle de la SFRP qui a lieu dans quelques jours, le 13 décembre ? Un klown intéressé pourra y assister ?

oui moi j'y serais le 13 décembre

Pour répondre à la question du Topic :
il y avait eu (un vague souvenir) un travail de fait, par une équipe en cardiologie interventionnelle de la roche sur yon, sur la prévision de dose patient en fonction de la difficulté de la lésion coronaire et de l'expérience du médecin.
le médecin "tentait" de prévoir la dose, avant l'intervention, en la classant (petite, moyenne, élevée), en fonction de la difficulté de la lésion (vert, orange, rouge)...à la fin de l'opération il mesurait l'écart entre le prévisionnel et le réalisé.
Dans leur résultat, on voyait la dose patient diminuer avec le temps, et la corrélation (avant, après) augmenter.
dans cette même méthode, ils présentaient un protocole de suivi de dose (consultation, dermato, estimation de la dose absorbée à la peau...mise en place de seuil d'alerte...)

malheureusement, je ne retrouve plus ce travail, il s'agisait d'un travail réalisé en correspondance avec la MEAH (mission d'expertise et d'analyse hospitalière), qui a été fondu avec l'ANAP il y a qq mois.