Bonjour,
A chaque doute maintenant, je me dirige vers vos esprits eclairés...
Lors d'un tir gammagraphique à l'irridium en CNPE et lorsque ce tir est considéré comme "sensible", un contrôleur RP lève le point d'arrêt quelques vérifications comme la confoirmité du balisage, les CAMARIs ou tout simplement la bonne date sur le permis de tir.
Le contrôleur RP doit aussi vérifier la source. C'est ce point qui me chiffonne. Lorsque deux tirs ont lieu dans le même balisage avec deux sources différentes, et chaque tir dure au moins plus d'un poste, le contrôleur RP devrait-il signer un ou deux permis ?
Signer les deux tirs n'est pas logique selon moi. Les tireurs se retrouverait donc avec deux sources, dont une non utilisé par l'équipe en cours. En cas d'accident, deux sources se retrouveraient en présence, au lieu d'une seule.
En signant un seul tir, certes, le second point d'arrêt risque de faire déplacer l'astreinte, mais une équipe de tir ne s'occupe que d'une seule source et d'un seul tir à la fois. Il n'y a pas de risques de sources oubliées, la traçabilité me semble plus claire.
A des arguments auxquels je m'oppose est le suivant : peu importe le nombre de sources dans le balisage, personne n'a le droit de le franchir, donc les sources ne sont un danger pour personne. Les tireurs en sont responsables, à eux de ne pas les oublier dans un coin.
Je ne suis pas d'accord avec ça : dans le premier point, une rubalise ne remplace par un local fermé à clef, dans le second, cela me semble un peu facile pour l'exploitant de se décharger de cette manière.
Je précise quelque spoints concernant ces sources : il s'agit de GAM contenant une source d'irridium. Source rentrée, on constate 25-30 µSv/h au contact du GAM. Source éjectée, on arrive facilement à du 350 mSv à 1 m.
Comment gérez vous ce genre de situation ?
Bonne soirée.
Champi