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| Monazite et radioprotection | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Monazite et radioprotection Lun 29 Aoû 2011 - 18:32 | |
| Je suis président du "Comité de soutien aux victimes de Fertiladour" qui conduit des investigation sur 2 sujets principaux : 1. la protection des salariés à la silicose 2 et principalement, la radioprotection des ouvriers travaillant au broyage de la monazite. Le Comité recherche des compétences sur le 2 Je serai heureux de rentrer en contact avec des personnes qui pourraient nous aider à y voir clair Beaucoup d'information se trouvent sur notre blog www.fetidadour.comainsi que la possibilité de signer notre manifeste "Pour une exigence de vérité sur Fertiladour" (plusieurs centaines de signataires dont de nombreux élus, associations et citoyens Cordialement, Jean Yves Deyris victimes.fertiladour@gmail.comjydeyris@gmail.com |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Monazite et radioprotection Lun 29 Aoû 2011 - 19:13 | |
| Bonjour
En tant que président de l'association Radioprotection Cirkus, je me permets de répondre rapidement à votre demande. J'ai suivi comme tout radioprotectionniste intéressé par des informations le sortant de son activité professionnelle classique, le dossier Fertiladour.
La monazite rentre dans le cadre réglementaire de par l'arrêté du 25 mai 2005 (pour les lecteurs du post qui ne seraient pas férus de réglementation) et le point 8. Il y a donc toute l'annexe suivante A N N E X E 2 MODALITÉS TECHNIQUES DE RÉALISATION DES ÉTUDES qui est a regarder. Puis la suivante
A N N E X E 3 MODALITÉS TECHNIQUES DE RÉALISATION DE L’ÉVALUATION DES DOSES MENTIONNÉE À L’ARTICLE 3 Comme il s'agit en fait d'un site où l'on a traité ce produit il rentre dans le code de la santé publique sous l'article : « Article R. 1333-89. - Le responsable d’une activité nucléaire ou d’une activité professionnelle, passée ou ancienne, à l’origine d’un cas d’exposition durable de personnes à des rayonnements ionisants, est tenu de mettre en place un dispositif de surveillance des expositions et de procéder à un assainissement du site selon des modalités arrêtées par l’autorité de police compétente. Il collabore à l’information des populations et à la mise en œuvre des mesures de protection décidées par le préfet.
Donc j'en reviens à votre questionnement : Quelles sont les informations dont vous souhiatez disposer car le sujet est assez vaste. Je pense que l'exposition interne due à la respiration d'aérosols naturels radioactifs (thorium entre autres) est une des interrogations que vous avez, mais ce n'est pas la seule.
Nous essayerons dans la mesure de nos moyens de vous donner des éléments techniques (j'insiste sur le côté uniquement technique).
A bientôt KLOUG Maître Loyal du Cirkus |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Monazite et radioprotection Lun 29 Aoû 2011 - 21:30 | |
| Merci de votre réponse Je viens d'achever un long texte d'expliaction...pfttt !!! j'ai du faire une fausse manip : disparu ! Je reviens vers vous au plus tôt |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Monazite et radioprotection Lun 29 Aoû 2011 - 22:14 | |
| 1. Le terrain contaminé 2.La radioprotection des salariés 3. Nos hypothèses et analyses
1. Le terrain contaminé De 1972 à 1991, les usines Pechiney puis le groupe Rhône-Poulenc (La Rochelle) sous-traitera à Fertiladour-RENO SA le broyage d’environ 50 000 tonnes de monazite.
L'Arrêté préfectoral de 1973 définissait les obligations de l’industriel ; port de scaphandre dans l’atelier de broyage, cheminée de type Commissariat à l'énergie atomique pour les riverains…mais tout cela n'a jamais existé.
Quand nous (CADE : Collectif des associations de défense de l'environnement du Pays basque et des Landes) sommes rentrés un dimanche de 1997 avec un compteur geiger (instrument d’un type conseillé par la CRIIRAD) ils ont relevé des doses ide l'ordre de 330 fois supérieures à la radioactivité naturelle dans certains endroits. Nous avons dénoncé cette situation. C’est à la suite de cette alerte que des études du sol ont été commandées par la DRIRE à l’entreprise .
En 1998 , à la demande de la DRIRE, une étude est conduite par la société ANTEA. Cette étude démontre que les relevés réalisés par le CADE sont fiables et fait état de mesures encore plus élevées encore que celles relevées par le compteur Geiger du CADE.
La décontamination est exigée par le Préfet : Les travaux ont été réalisés durant les années 2000/2001 Sont issus de « l’assainissement radiologique » 15 big-bags de catégorie 1 de couleur verte < 2.5 μGy/h, 358 big-bags de catégorie 2 de couleur bleue entre 2.5 et 10 μGy/h, 17 big-bags de catégorie 3 de couleur rouge > 10μGy/h Ils sont stockés dans les hangars de fertiladour chaque big-bag pèse environ 1.2 tonne, soit au total 450 tonnes environ.
Les mesures faites par ALGADE en 2002 suite au décaissement et mise en big- bags des terres contaminées Le rapport indique 0,8 μGy/h sur toute la zone, c'est à dire 80 μrem/h. Le rapport de ALGADE qui fait état de la dépollution du site en 2001/2002 indique : « L’opération d’assainissement radiologique mené a permis de ramener le débit de dose sur l’ensemble du site de la société Reno à Boucau aux valeurs fixées par l’arrêté préfectoral du 20 avril 2000 en ramenant de 2,3μGy/h à 0,8μGy/h
Les nouvelles mesures faites par le CADE en mars 2009 De nombreux points sont au dessus des 0,8μGy/h annoncés
Suite aux mesures effectuées par le CADE et sa nouvelle alerte,la DRIRE nous fait parvenir la nouvelle carte réalisée par ALGADE en février 2009 Il semble que la décontamination de 2001/2002 n’ai porté que sur certaines zones et que le compte rendu de mesures ait été effectué sur LA MOYENNE des mesures (0,8 μGy/h). Ceci étant, comment expliquer que certains points des zones décontaminées en 2001/2002 dépassent en 2009 les valeurs enregistrées en fin de décontamination ? On peut penser : 1. que certaines zones n’ont pas été décontaminées lors de l’opération 2001/2002 2. que la radioactivité des zones décontaminées en 2001/2002 refait surface, ou que les mesures n’étaient pas exactes
Avril 2009. Le CADE apprend que le Conseil régional d'Aquitaine veut se porter acquéreur du terrain pour 6 millions d'euros. Nous adressons aux élus un rapport complet qui conduit le Conseil régional en juin 2009 à voter le principe d'une expertise indépendante avant toute éventuelle acquisition
L'entreprise s'empresse de racler le terrain et d'y mettre un "bouclier" de scorie
En 2010 l'étude est confiée à l'ACRO qui rend sont rapport en septembre 2010. L'étude conclue : Les mesures de débits de dose efficace et de débits de rayonnement gamma à 1 mètre du sol montrent la présence de larges taches de contamination, essentiellement sur la partie nord des terrains AGRIVA-Boucau. Les valeurs mesurées en certains points dépassent la valeur de 0,5 μSv/h, retenue comme seuil dans le cadre du dossier de cessation d’activité. Il est à noter que cette limite est de surcroit au dessus de la valeur de seuil de 300 μSv/an recommandé internationalement pour une seule source anthropique d’atteinte à l’homme. La caractérisation radiologique réalisée sur un carottage de sol, montre une contamination radioactive importante liée à la présence en excès de thorium 232 et uranium 238, et de leurs descendants, liée aux anciennes activités monazite du site. La somme des activités Th232 et U238, têtes de chaîne, dépasse largement (facteur 6) les seuils imposés par les arrêtés Préfectoraux de 1998 et 2000 fixant les objectifs d’assainissement du site. La présence d’un confinement, sur une large partie de la zone Nord du site, ne nous permet pas de mesurer précisément les niveaux de contamination des sols sous-jacents. Il serait nécessaire d’effectuer des sondages afin de caractériser les niveaux de pollutions des sols (teneurs des éléments radioactifs et profondeur de la pollution). Toutefois par approximation, compte tenu de l’effet d’atténuation du confinement, on peut estimer que l’activité massique des terres sous-jacentes dépasse très largement, en certains endroits, le seuil de 5 Bq/g.
Au vu de ces résultats, le Président du Conseil régional déclare renoncer à l'achat du terrain.
2.La radioprotection des salariés
Des rapports de la médecine du travail entre 1990 et 2000 sont alarmants et soulignent le danger de silicose en relavant des seuils de poussières extrêmement élevés 38 rapports ont été faits par la médecine du travail; nous n'en avons que 2 passés sous le manteau par un ancien inspecteur. " Le conditions de travail étaient effroyables" nous a-t-il dit.
2 salariés sont récemment décédés officiellement de la silicose (reconnue comme maladie professionnelle) une dizaine soufre de la même affection, mais nous n'avons que peut de témoins qui avancent à découvert. Selon d'autres info, d'autres maladies ont affecté et affectent les anciens ouvriers (leucémie, cancer) sans que nous puissions les dénombrer ni établir le rapport de cause à effet. L'étude épidémiologique que nous demandons et que certains élus demandent ne trouve pas de financeurs.
Aucun suivi spécifique connu pour ce qui est de l'exposition aux radionucléides Certains salariés ont demandé leur relevé de dosimètres...inconnus dans les listes et dosimètres inexistants L'inspection du travail et la médecine du travail semblent avoir méconnu la question
3. Nos hypothèses et analyses Nous pensons que si la radioactivité "résiduelle" atteint encore aujourd'hui des niveaux qui interdisent l'accès du public et exige une protection spéciale des "décontamineurs", l'exposition des salariés de l'époque était au moins aussi importante, sur des durées pouvant atteindre 20 ans de travail dans l'entreprise.
Nous pensons : Si l'inhalation de poussière a conduit à des maladies mortelles telles que la silicose, elle a pu, du fait des radionucleides, conduire à d'autres maladies
Nous observons : Un déni continue de la notion de radioactivité et de danger pour les ouvriers et les riverains, tant par certains élus (qui ont changé d'avis depuis), par le Préfet lui-même et, bien sur par l'entreprise.
Nous sommes soumis à de multiples pressions, directes ou indirectes. Nous avons dû passer souvent par la CADA pour disposer de certaines informations.
Nous sommes particulièrement démunis pour ce qui relève de la compréhension de la situation eu égard à la radioprotection.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Monazite et radioprotection Lun 29 Aoû 2011 - 23:23 | |
| Re-bonsoir ! Je reprends votre réponse "Donc j'en reviens à votre questionnement : Quelles sont les informations dont vous souhiatez disposer car le sujet est assez vaste. Je pense que l'exposition interne due à la respiration d'aérosols naturels radioactifs (thorium entre autres) est une des interrogations que vous avez, mais ce n'est pas la seule." et "Nous essayerons dans la mesure de nos moyens de vous donner des éléments techniques (j'insiste sur le côté uniquement technique)."
Je vais essayer de faire le tri dans les premières questions techniques que nous nous posons :
Question 1 : Toutes les études qui ont été entreprises (ANTEA, ALGADE 1+2) ont eu pour buts de définir si la contamination des terres étaient dangereuses au moment des études (1997, 2002, 2009), c'est à dire entre 5 et 25 ans après que les salariés y aient travaillé sur le broyage et stockage de la monazite (entre 1972 et 1991). En effet, ces mesures ont pour objet d'évaluer le danger éventuel pour les ouvriers conduisant d'autres travaux sur le site (manipulation de phosphates entreposés) et pour les visiteurs.
Peut-on, à partir de ces mesures, évaluer l'exposition à laquelle ont été soumis les ouvriers entre 1972 et 1991
Question 2 : Entre 1972 et 1991 Quel rôle auraient pu jouer, la DRIRE, l'inspection du travail, la médecine du travail, la DDASS (?) quant à la radioprotection des ouvriers, quant à leur suivi médical et quant à la protection des riverains ?
Question 3 : Quelles sont les obligations de suivi du personnel ? port de dosimètres, suivi des mesures des dosimètres, autres obligations d'examen de santé (urines, sang) ?
Question 4 : L'inspection du travail nous dit que ce n'est qu'à partir de 1993 que le port de masques ou scaphandres devaient être rendus obligatoires pour les salaries. Selon lui, précédemment il n'y avait d'obligation que de mettre à disposition du personnel et non de les contraindre à les porter. Est-exact ? ou il y a t il des nuances qui nous ont échappé ?
Question 5 A part dans les documents de l'entreprise (qui dit que le feu les a détruit), où peut-on demander les documents de suivi des salariés en matière de radioprotection. L'inspection du travail nous a renvoyé vers les archives départementale, en nous disant que si les inspections ne se soldait pas par une sanction, ces documents d'inspection pouvaient ne pas être archivées et même pouvaient être détruits. est-ce exact ?
Question 6 Nous ne voyons pas clairs dans certaines définitions : salariés du groupe A et du groupe B, dosimètres passifs et actifs et d'une manière générale sur les obligations en matière de radioprotection entre les années 1972 et 1992
Autres questions : nous avons des questions de compréhension des documents notamment sur les mesures et leurs unités, sur l'évolution des seuils acceptables, etc...
Vous voyez que nous pataugeons. Voyez de quel secours vous pouvez être pour nous Je vous remercie, cordialement, Jean Yves Deyris |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Monazite et radioprotection Lun 29 Aoû 2011 - 23:34 | |
| MERCI Je vais bûcher les références que vous m'avez envoyées :
La monazite rentre dans le cadre réglementaire de par l'arrêté du 25 mai 2005 (pour les lecteurs du post qui ne seraient pas férus de réglementation) et le point 8. Il y a donc toute l'annexe suivante A N N E X E 2 MODALITÉS TECHNIQUES DE RÉALISATION DES ÉTUDES qui est a regarder. Puis la suivante
A N N E X E 3 MODALITÉS TECHNIQUES DE RÉALISATION DE L’ÉVALUATION DES DOSES MENTIONNÉE À L’ARTICLE 3
Comme il s'agit en fait d'un site où l'on a traité ce produit il rentre dans le code de la santé publique sous l'article : « Article R. 1333-89. - Le responsable d’une activité nucléaire ou d’une activité professionnelle, passée ou ancienne, à l’origine d’un cas d’exposition durable de personnes à des rayonnements ionisants, est tenu de mettre en place un dispositif de surveillance des expositions et de procéder à un assainissement du site selon des modalités arrêtées par l’autorité de police compétente. Il collabore à l’information des populations et à la mise en œuvre des mesures de protection décidées par le préfet." |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Monazite et radioprotection Lun 29 Aoû 2011 - 23:41 | |
| Bonsoir Je pense que les pouvoirs publics connaissent tous cette situation. Je ne sais pas si vous avez eu des contacts avec l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), mais il serait bon d'avoir un avis de leur part. Ils feront d'ailleurs appel à leur expert technique qui est l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Je ne serai pas surpris que cela les intéresse. Si ce n'était pas le cas je vous engage vivement à les contacter. L'IRSN est à même de faire des enquêtes épidémiologiques, mais c'est en général sur des nombres de personnes importantes, ce qui n'est pas forcément le cas chez vous. Pour en revenir à vos questions, l'atteinte externe par les taches de contaminations sur le site, est une des sources d'exposition, mais pas la seule. Depuis 2003 que la réglementation existe au niveau de l'exposition due à des produits radioactifs naturels (et pas si précisement que cela avant) il y a des choses qui aurait pu être faites. Ce qui me pose justement question ce sont les poussières ce que l'on appelle aérosols. Normalement ALGADE société spécialiste du radon aurait pu faire ce genre de mesures même en 2002. Les produits radioactifs sont souvent des émetteurs alpha. Ils ont une toxicité en exposition interne assez forte. Dans d'autres industries (les engrais phosphatés par exemple) on a pu mettre en évidence des doses efficaces engagées (doses internes) de 4 mSv par an pour les ouvriers les plus exposés. Là encore entre exposition externe (facile à mesurer avec un dosimètre) et exposition interne (évaluation des doses à partir d'un modèle métabolique et pas mesurable directement) il n'est pas évident de faire la part des choses et de voir quel est le risque prépodérant. Mais visiblement il n'y avait jamais eu de mesure ou d'évaluation. Toujours est-il que telle que vous décrivez la situation la décontamination n'a pas été réalisée de manière correcte puisqu'il y avait indiqué : Les valeurs mesurées en certains points dépassent la valeur de 0,5 μSv/h, retenue comme seuil dans le cadre du dossier de cessation d’activité.Maintenant l'estimation des doses des personnes présentes lorsque cette entreprise fonctionnait reste le point le plus complexe de toute cette affaire. Si on reste sur la relation linéaire sans seuil (le moins mauvais estimateur du risque en l'état actuel de nos connaissances), on ne peut exclure totalement qu'il n'y ait pas eu des pathologies dues à l'exposition aux produits radioactifs naturels. Mais combien, ça je suis dans l'incapacité la plus totale de le dire. Pour la documentation en radioprotection nous avons mis sur le site de nombreux documents à titre gratuit et de niveaux différents. N'hésitez pas à les consulter pour conforter les idées que vous avez sur cette question. Je viens de découvrir votre message supplémentaire et vos questions. Cela risque de prendre du temps pour vous donnez des réponses.Question 1 : Toutes les études qui ont été entreprises (ANTEA, ALGADE 1+2) ont eu pour buts de définir si la contamination des terres étaient dangereuses au moment des études (1997, 2002, 2009), c'est à dire entre 5 et 25 ans après que les salariés y aient travaillé sur le broyage et stockage de la monazite (entre 1972 et 1991). En effet, ces mesures ont pour objet d'évaluer le danger éventuel pour les ouvriers conduisant d'autres travaux sur le site (manipulation de phosphates entreposés) et pour les visiteurs. Peut-on, à partir de ces mesures, évaluer l'exposition à laquelle ont été soumis les ouvriers entre 1972 et 1991 ?C'est le temps d'exposition qui est très souvent le facteur déterminant dans la dose reçue. La définition de "danger" reste également subjective et différente d'ailleurs d'un individu à l'autre si on veut prendre la radiosensibilité de chaque personne. Alors on se fixe des seuils à un niveau socialement acceptable. Pour les ouvriers présents il faudrait avoir un temps d'exposition moyen et surtout les postes occupés avec les sources d'exposition. Ce sont des calculs possibles mais pas "à la main sur un coin de table" et avec une large incertitude. Pour les ouvriers conduisant d'autres travaux ensuite, il aurait fallu avoir une idée d'une potentielle remise en suspension d'activité et la mesurer. Question 2 : Entre 1972 et 1991 Quel rôle auraient pu jouer, la DRIRE, l'inspection du travail, la médecine du travail, la DDASS (?) quant à la radioprotection des ouvriers, quant à leur suivi médical et quant à la protection des riverains ?Vous avez une pré réponse avec la question n°4 puisque la réglementation n'avait pas envisagé ce cas d'exposition aux rayonnemnts ionisants. Je peux me tromper et il faudra que je vérifie dans d'anciens journaux officiels. Question 3 : Quelles sont les obligations de suivi du personnel ? port de dosimètres, suivi des mesures des dosimètres, autres obligations d'examen de santé (urines, sang) ?Aujourd'hui c'est clair. Dosimétrie et analyses radiotoxicologiques seraient obligatoires. Question 4 : L'inspection du travail nous dit que ce n'est qu'à partir de 1993 que le port de masques ou scaphandres devaient être rendus obligatoires pour les salaries. Selon lui, précédemment il n'y avait d'obligation que de mettre à disposition du personnel et non de les contraindre à les porter. Est-exact ? ou il y a t il des nuances qui nous ont échappé ?Là encore il aut que je regarde. Question 5 : A part dans les documents de l'entreprise (qui dit que le feu les a détruit), où peut-on demander les documents de suivi des salariés en matière de radioprotection. L'inspection du travail nous a renvoyé vers les archives départementale, en nous disant que si les inspections ne se soldait pas par une sanction, ces documents d'inspection pouvaient ne pas être archivées et même pouvaient être détruits. est-ce exact ?Je crains fort que le suivi en radioprotection n'ait jamais été réalisé. Si des doses ont été enregistrées, c'est dans la base de données de l'IRSN. Les inspections du travail ne gardaient pas obligatoirement trace des résultats dosimétriques. Question 6 : Nous ne voyons pas clairs dans certaines définitions : salariés du groupe A et du groupe B, dosimètres passifs et actifs et d'une manière générale sur les obligations en matière de radioprotection entre les années 1972 et 1992Je vous incite à aller regarder le diaporama sur la réglementation des travailleurs sur le site http://www.rpcirkus.org/reglementation/autres/diaporamasVous trouverez l'ensemble de définitions illsutrées. A bientôt KLOUG |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Monazite et radioprotection Lun 29 Aoû 2011 - 23:50 | |
| MERCI !!! Je vais poursuivre ce travail avec les bases que vous me donnez, vraiment utiles pour nous. Voilà qui nous aide précieusement.
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