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| Impact sanitaire | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Jeu 7 Avr 2011 - 17:46 | |
| - Kidou a écrit:
- Il y a également tout les travaux de CODIRPA (Comité directeur pour la gestion de la phase post-accidentelle) d'un accident nucléaire ou d'une situation d'urgence radiologique qui on pour but de définir un doctrine
C'est très intéressant, merci. Si tu connais bien ce domaine, pourrais-je te demander : 1) Si ces travaux, basés si j'ai bien compris sur la gestion post-accidentelle d'un accident majeur de type "Tchernobyl", ont débouché à ce jour sur des actions concrètes ou une modification des procédures PPI actuelles ? 2) Ce que ce "comité" qui devait rendre ses conclusions en 2007 avant de voir prolonger ses travaux jusqu'en 2009/2010 est devenu aujourd'hui ? 3) Si sur le fond, cette réflexion officielle ne confirme pas qu'un accident "majeur" est envisageable en France comme ailleurs ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Jeu 7 Avr 2011 - 18:21 | |
| oui je connais relativement bien le sujet, pour te répondre:
1) Il y a actuellement plusieurs préfectures (3 de mémoires, je te confirmerai ça lorsque je retrouverais mon bureau) qui test les différentes recommandations issues du CODIRPA notament celles du GT1 (recensement des sites et des populations spécifiques, fiches complètes sur la gestion post-accidentelle avec plan de décontamination, description des moyen, etc...) Elles on donc mise en place pas mal de doc (qui ne sontpas dans les PPi, mais sont "en plus")
2) L'ensemble des groupes n'a pas encore finalisé les rapports devant être remis. (il en manque 2). Le rapport du GT1 à été présenté en commission à l'ASN la semaine dernière, donc les travaux se poursuivent bien. En plus les scénarios étudiés jusque ici sont les scénarios relativement simples (rejets de courtes période (<24 heures environ) ) histoire de se "faire la main" il reste maintenant à prendre en compte les scénarios plus compliqués comme ce qui se passe actuellement au Japon.
3) Si on était sur à 100% qu'il ne puisse jamais y avoir d'accident majeur en france, on n'étudierait pas des scénarios d'accident avec fusion du coeur, on ne distribuerais pas de pastille d'iodes aux populations près des centrales, etc... Et comme on l'avais vu dans une autre discutions, les risques sont pris en compte jusqu'à une probabilité de 1E-06. Mais qui nous dit qu'un jour, Murphy et ses lois à la gomme ne va pas nous faire tomber sur le 1E-12? Donc je dirais qu'un accident majeur en France est très improbable mais ne sera jamais totalement exclu. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Jeu 7 Avr 2011 - 19:10 | |
| Merci Kidou, j'espère que la formation et l'information des personnels des Siraced concernés leur permettra de faire face efficacement à ce type de scénario, ce qui n'était pas trop le cas il y a une dizaine d'années. |
| | | Fred Homme-canon
| Sujet: Re: Impact sanitaire Sam 9 Avr 2011 - 9:18 | |
| Info IRSN du 08 Avril 2011 : "Les contrôles radiologiques effectués par l’IRSN pour 144 Français à leur retour du Japon après l’accident de Fukushima montrent que leur contamination par des polluants radioactifs est soit inexistante, soit très faible, et en tout état de cause sans conséquences sanitaires attendues
Du 15 mars au 7 avril 2011, 144 personnes ayant séjourné au Japon après l’accident de Fukushima ont fait l’objet d’un examen par anthroporadiamétrie à l’IRSN, sur son site du Vésinet (Yvelines), pour évaluer les doses reçues. Cet examen a concerné 32 particuliers, 76 journalistes et 36 personnels navigants d’Air France. Les 36 personnels navigants ainsi que 26 journalistes et 16 particuliers ne présentent aucune trace de contamination. En revanche, chez les 66 autres personnes, à savoir 16 particuliers et 50 journalistes, les anthroporadiamétries révèlent la présence soit d’iodes seuls, soit d’iodes et de tellures, soit à la fois d’iodes, de tellures et de césium. Les doses thyroïdiennes dues à l’exposition à l’iode radioactif s’échelonnent entre 0,01 et 1,3 mSv pour les particuliers et entre 0,01 et 0,55 mSv pour les journalistes. Les doses « corps entier » dues à l’ensemble des contaminants radioactifs absorbés s’échelonnent entre 0,001 et 0,08 mSv pour les particuliers et entre 0,001 et 0,03 mSv pour les journalistes. Ces niveaux de doses sont très faibles, voire extrêmement faibles. Il est admis par la communauté scientifique et médicale que de tels niveaux de doses ne peuvent être à l’origine de conséquences significatives sur la santé des personnes exposées. A titre de comparaison, la dose corps entier reçue annuellement par les Français est en moyenne de 3,7 mSv, résultant essentiellement de l’exposition à la radioactivité naturelle ou à usage médical. Ces évaluations dosimétriques d’une cohorte de 144 personnes sont maintenant suffisamment représentatives pour que l’IRSN considère injustifié de poursuivre les examens par anthroporadiamétrie et les évaluations dosimétriques correspondantes sur les Français revenant du Japon. Cette position pourrait être revue pour des circonstances individuelles particulières, ou en fonction de l’évolution de la situation environnementale au Japon. Les doses ont été évaluées à partir d’un examen spécifique, l’anthroporadiamétrie. Cet examen consiste à placer la personne à analyser devant des détecteurs extrêmement sensibles pour mesurer les rayonnements émis par les éléments radioactifs présents dans la thyroïde et dans l’ensemble de l’organisme. Le résultat de cette mesure est un spectre d’énergies dont les pics sont caractéristiques des éléments radioactifs ainsi détectés parmi lesquels figurent les éléments naturels systématiquement présents (potassium 40) et les éléments artificiels qui peuvent être incorporés lors d’un accident nucléaire, typiquement les iodes, les tellures et les césiums. L’analyse des spectres d’énergie permet de calculer l’activité de chaque élément radioactif, exprimée en becquerel (Bq), pour en déduire les doses au niveau de la thyroïde et du corps entier, exprimées en millisievert (mSv). _________________ Fred I IRSN |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Sam 9 Avr 2011 - 10:00 | |
| - trifouillax a écrit:
- AZF : 31 décès directs, aucune évacuation, aucun confinement de population
Non : il y a bien eu une décision préfectorale de confinement. Mais le blast ayant détruit les fenêtres ... Des évacuations, mais liées aux bâtiments fragilisés. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Dim 10 Avr 2011 - 8:28 | |
| bonjour, je n'arrive pas vraiment à appréhender cette histoire de dose " limite" en ce moment à Tepco.. .. Y a t il quelque part un article donnant des statistiques sur le nombre de cancers ( et ou pathologie ) radioinduits en fonction de la dose recue ? dites moi : 250 mS cumulés en peu de temps ( admettons 15 jours ) , est ce " dangereux" ? http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20110410a2.htmlrésumé : La limite d'exposition a été augmentée de 100 à 250 millisieverts dans une annonce du 15 Mars du ministére de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, cependant des compagnies disent s'en tenir à la limite de 100 mS/H. Hitachi a fixé la limite à 200 en vertu d'un réglement interne une filiale de tepco dit vouloir s'en tenir à 80. «Les travailleurs sur le site ne seraient pas d'accord pour accepter de monter brusquement la limite."Nous devons être prudents. En vue de la sécurité des travailleurs, nous allons maintenir la limite de 100 millisievert." |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Lun 11 Avr 2011 - 10:28 | |
| Bonjour
Une information en ce lundi matin : Le gouvernement japonais a décidé lundi d'étendre la zone d'évacuation aux alentours de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, actuellement fixée à un rayon de 20 km autour du site, a annoncé son porte-parole. Le risque d'une fuite ponctuelle majeure est considérablement réduit, a affirmé lundi Yukio Edano, mais l'exposition prolongée à de faibles doses de radioactivité peut néanmoins constituer un danger qui justifie cette mesure de précaution, a-t-il expliqué. "C'est une chose très difficile, mais nous allons demander aux populations concernées de partir dans le mois à venir", a-t-il précisé lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision. Au-delà des 20 km, le gouvernement a prévu d'ordonner aux habitants de localités précises, et non dans un périmètre circulaire donné, de quitter leur domicile. Il prendra pour cela en compte les mesures de radioactivité effectuées et le cumul des radiations que les humains sont susceptibles d'y recevoir sur une longue durée. Les six réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi (N°1), endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars, ont subi une série d'avaries et ont laissé s'échapper des vapeurs radioactives qui ont contaminé les parages. Le gouvernement avait déjà évacué les personnes résidant dans un rayon de 20 km et recommandé à celles habitant à une distance située de 20km à 30km de partir ou de se calfeutrer. Des organismes internationaux, comme l'Agence Internationale de l'Energie atomique (AIEA), ont depuis plusieurs semaines souhaité une extension de la zone d'évacuation.
KLOUG |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 14:57 | |
| Bonjour à tous,
je profite de l'annonce du gouvernement japonais pour poser une question qui me tarabuste depuis plusieurs jours (full disclosure.: j'ai des copains à Tokyo. Si ça n'était pas le cas, je ne sais pas si je pousserai la curiosité intellectuelle jusqu'à encombrer ce forum de mes questions).
Adoncques, je lis soigneusement les points quotidiens de l'IAEA, c'est ce que j'ai trouvé de mieux. Et je lis ça:
"On 10 April, deposition of both iodine-131 and cesium-137 was detected in 7 and 6 prefectures respectively. The values reported for iodine-131 ranged from 6.3 to 920 Bq/m2 and for cesium-137 from 7.9 to 800 Bq/m2."
et ça:
"On 10 April, the IAEA Team made measurements at 7 different locations in the Fukushima area at distances of 23 to 39 km, South and Southwest from the Fukushima nuclear power plant. At these locations, the dose rates ranged from 0.4 to 1.6 µSv/h. At the same locations, results of beta-gamma contamination measurements ranged from 0.01 to 0.18 Megabecquerel/m2."
Moi, je comprends ça: - pour le Cs137 par exemple, le dépôt reçu par m2 le 10 avril correspond au plus à une quantité générant une activité (suis pas sûr du terme) de 800 Bq/m2. - les dépôts combinés de tous les rejets ont conduit à mesurer au maximum une contamination engendrant une activité de 0,18 MBq/m2 - aux endroits contaminés, cette activité correspond à un débit de dose (c'est ça?) de 1,6 µSv/h au maximum.
D'où trois questions a) Est-ce que j'ai bien compris, ou rien compris? b) j'arrive pas à relier 0,18 MBq/m2 à 1,6 µSv/h. Grâce à votre aide, et à quelques autres sources, j'ai réussi à comprendre comment on passe d'1g de matière radioactive à un nombre de Bq, puis à des Grays; et je comprends théoriquement la transition Gray => Sv, fondée sur des coefficients multiplicateurs de pénétration et de vulnérabilité locale dans le corps humain. Mais là je ne comprends pas les zéros (ou l'ordre de grandeur, si vous préférez)... qu'est-ce que je rate? c) En termes pratiques, quels sont les risques sanitaires évalués pour ordonner l'évacuation? Je pensais (je l'ai mis sur un autre post) qu'une exposition ponctuelle, ou sur un temps très court, de 100 mSv représentait la limite à partir de laquelle le risque était avéré; mais même en cumulé 1,6 µSv/h, ça fait 14 mSv par an environ, on est loin du compte. Qu'est-ce que je rate?
Merci d'avance, étant bien entendu que ça n'a rien d'urgent.
PG |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 15:32 | |
| rebonjour et follow-up: avant de me remettre au boulot (il serait temps...), j'ai trouvé ça http://us.cnn.com/2011/WORLD/asiapcf/04/12/japan.nuclear.reactors/index.html?hpt=T1si vous faites tourner la vidéo, on voit à un moment un compteur affiché de l'ordre de 30 à 40 mRem/h. J'espère ne pas me tromper dans les zéros: ça me donne 0,3 à 0,4 mSv/h. Ca, c'est des doses qui peuvent être dangereuses à assez court terme, non? PG |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 15:36 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 16:23 | |
| @Loreleï L'article ne précise pas le lieu ni l'activité mesurée (sinon qu'elle est faible, "minute"), donc difficile de déduire quoi que ce soit. La carte donnée par l'IRSN en p.6 de son bulletin (http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/IRSN_Residents-Japon_Bulletin2_08042011.pdf) montre une grande traînée nord-ouest à partir de la centrale sur 50 km (avec des interruptions). Mais je ne sais pas à partir de quelles mesures exactement l'IRSN a établi cette carte, qui est graduée en mSv/AN. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 16:33 | |
| - Pierre a écrit:
- ...un compteur affiché de l'ordre de 30 à 40 mRem/h. J'espère ne pas me tromper dans les zéros: ça me donne 0,3 à 0,4 mSv/h.
Bravo pour la conversion ! 1 µSv = 0.1 mRem 10 µSv = 1 mRem 100 µSv = 10 mRem 1000 µSv = 1 mSv = 100 mRem 35 mRem/h = 0.35 mSv/h = 350 µSv/h. La majorité des "cadrans" des radiamètres grand public dont le radex "criirad" sont gradués en µSv/h mais de mémoire le 1503 plafonne à 999 µRem/h soit 9.99µSv/h. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 17:00 | |
| - quodlibet a écrit:
- La carte donnée par l'IRSN en p.6 de son bulletin montre une grande traînée nord-ouest à partir de la centrale sur 50 km
Cette trajectoire est a priori étonnante car les vents dominants sont plutôt de secteur Ouest, aujourd'hui par exemple à Tokyo le vent est de secteur W à 3,1m/s. Le temps y a été sec et peu venteux depuis l'accident sauf exception (épisode pluvieux du 23 mars) où le bruit de fond a - relativement mais nettement - augmenté à 30 CPM avant de redescendre progressivement en-dessous de 16 CPM. Le principal "pic" observé de manière indépendante à Tokyo était de 90 CPM le 15/3 vers 1100 locales, soit environ 0.7 µSv/h sur la sonde GM-10 utilisée. http://park30.wakwak.com/~weather/geiger_index.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 17:03 | |
| Oui, cela m'a surpris quand j'ai vu la carte puisqu'on parlait toujours de vents "favorables" emportant les rejets vers le Pacifique. mais je n'ai pas suivi la météo au quotidien, il y a peut-être eu quelques jours de vents d'Est et de pluies? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 18:55 | |
| @Quodlibet, merci pour votre réponse. On sait que le strontium est un dérivé de la fission nucléaire, et comme on en trouve à l'état de traces à plus de 30 km, j'imaginais qu'on pouvait supposer que au plus proche de la centrale il n'y en sans doute en plus grande quantité. D'autre part comme il s'agit d'un élément radioactif avec un impact sur la santé beaucoup plus grave, je pense qu'il faut suivre cela de près ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 19:44 | |
| Bonsoir Le strontium (ce doit être le strontium-90) est un produit de fission classique. Pas très volatil usuellement. mais le combustible a du être pas mal dégradé. Mais si on à trouver de l'iode et du césium au nord-ouest à 40 km (Iitate) c'est tout à fait possible. Pourquoi en parler seulement maintenant ? C'est un produit radioactif émetteur bêta pur. Il faut donc arriver à l'isoler du reste pour le trouver. Il a des caractéristiques chimiques proches de celle du calcium. C'est pour cela qu'il va falloir le suivre car il se fixe dans les os. Avec une période radioactive de 28 ans ! KLOUG |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 19:57 | |
| - trifouillax a écrit:
- La majorité des "cadrans" des radiamètres grand public dont le radex "criirad" sont gradués en µSv/h mais de mémoire le 1503 plafonne à 999 µRem/h soit 9.99µSv/h.
Je viens de vérifier, tu as bonne mémoire : saturation de l'affichage à 9,99 µSv/h. Du coup je vais le rendre à monsieur Scully ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 20:01 | |
| Bonsoir Kloug, Oui cette question de la volatilité est une autre interrogation. - Code:
-
Pourquoi en parler seulement maintenant ? Alors là, cela fait partie des innombrables mystères de la communication de Tepco, qui me plonge dans des abîmes de perplexité ! De même pourquoi annoncer aujourd'hui le relèvement de gravité à niveau 7 tout en disant que les émissions ne sont que de 10% de celles de Tchernobyl, tout en disant que la centrale continue de cracher des radiations qui pourront au final excéder celles de Tchernobyl. Bref on navigue à vue et on tente de comprendre ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 20:08 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 20:12 | |
| Bonsoir - Loreleï a écrit:
- Bonsoir Kloug,
Oui cette question de la volatilité est une autre interrogation. - Code:
-
Pourquoi en parler seulement maintenant ? Comme je l'ai indiqué, il est assez complexe à mesurer tout seul. Il faut faire un peu de chimie séparative et ensuite un comptage bêta. On avait focalisé sur iode et césium, mais je suis sûr que deux semaines après les autorités japonaises ont posé la question : y a-t-il du strontiuerm ? - Loreleï a écrit:
- De même pourquoi annoncer aujourd'hui le relèvement de gravité à niveau 7 tout en disant que les émissions ne sont que de 10% de celles de Tchernobyl, tout en disant que la centrale continue de cracher des radiations qui pourront au final excéder celles de Tchernobyl. Bref on navigue à vue et on tente de comprendre ...
Je viens d'en donner la raison dans le point d'information que j'ai mis en ligne. KLOUG |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 20:21 | |
| - Loreleï a écrit:
- Bonsoir Kloug,
Oui cette question de la volatilité est une autre interrogation. - Code:
-
Pourquoi en parler seulement maintenant ? Je crois que Kloug (KLOUG?) a répondu à sa propre question (rhétorique?) dans la phrase suivante! Plus explicitement: le strontium 90 donne par transmutation bêta de l'ytterbium 90, qui donne très vite par bêta du zirconium 90 stable. Il n'y a que des bêtas dans la chaîne et ils sont -relativement- difficiles à détecter. Par contre, le césium 137 donne par bêta du baryum 137 excité qui se désexcite presque immédiatement en baryum stable en émettant des gammas: ce sont ceux-ci que l'on détecte -relativement- facilement. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 20:52 | |
| Merci Kloug et Quodlibet, En effet, je n'avais pas saisie la rhétorique. Je m'étonne juste du - Code:
-
deux semaines après les autorités japonaises ont posé la question : y a-t-il du strontiuerm ? On a une explosion dans plusieurs réacteur dont un qui contient du plutonium. L'enceinte de confinement est soupçonné d'avoir des fuites et 2 semaines après on se dit tiens faudrait peut-être vérifier s'il y a t'il du strontium qui se balade ? excusez-moi, je suis peut- être un peu bête, mais ça fait bizarre .... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 21:09 | |
| Tous les réacteurs contiennent du plutonium (le n°3 un peu plus, à cause du mox) mais ce n'est pas lui qui est en cause. La fission de l'uranium produit une foule de noyaux secondaires et la présence d'iode implique celle du césium et du strontium (et du xénon et...). Mais il est plus facile de se focaliser sur les gammas: - ils sont plus pénétrants, donc décelables à distance - il s'agit de raies dont l'énergie est une signature caractéristique du corps émetteur - il n'est donc pas nécessaire d'isoler chimiquement l'émetteur Par contre les betas: - sont plus facilement absorbés par une épaisseur de matière - ont un spectre d'émission continu, il est donc difficile de distinguer les différents émetteurs - il faut donc commencer par isoler chimiquement le strontium avant de le mesurer Et comme on sait bien que s'il y a de l'iode 131 il doit y avoir du strontium... On doit même pouvoir en estimer a priori la quantité (modulo la facilité différente de dissémination). J'espère ne pas avoir dit trop de bêtises |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 21:18 | |
| Ok, donc, je dois retenir que s'ils annoncent maintenant qu'il y a du strontium c'est parce qu'il difficile à déceler. Soit. Ok également pour le pU, effectivement je savais qu'il est présent dans les réactions nucléaires même sans Mox. Je tente juste une autre interrogation, pas politiquement correcte. Plutonium + vapeur d'eau implique oxydation donc feu en la demeure ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 21:27 | |
| Désolé, là je ne comprends pas la question, ni l'allusion politique: les réacteurs utilisent tous de l'oxyde d'uranium (et de l'oxyde de plutonium). |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Impact sanitaire Mar 12 Avr 2011 - 21:37 | |
| Désolée, je fais toujours plusieurs choses, en même temps donc j'ai tendance à éluder. La question est : j'ai cru comprendre que du plutonium en présence de vapeur d'eau provoque de l'oxydation qui entraîne,( je ne me rappelle plus le mot) une réaction inflammable donc facilement un incendie ? |
| | | | Impact sanitaire | |
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