- KLOUG a écrit:
- Bonsoir Benjamin
Pour faire simple dans un premier temps, un contaminamètre va mesurer une activité donc des becquerels.
En général cette activité est déposée sur une surface et on peut faire une mesure directe ou une mesure indirecte en faisant un frottis.
On réalise donc un dénombrement de rayonnements. C'est à dire que l'on compte un nombre d'impulsions N.
Rapporté au temps pendant lequel on compte ou en fonction du nombre de rayonnements comptés par unité de temps, on mesure alors un taux de comptage n.
Dans le cas du radiamètre on va mesurer, là aussi, un nombre de rayonnements mais au lieu de faire un dénombrement, on fait une moyenne et on mesure la quantité d'énergie cédée au milieu. On réalise la mesure d'un courant. Cette fois on peut mesurer une dose absorbée ou un débit de dose absorbée, mesure physique puisque l'unité correspond à des joules par kilogramme (gray) et par unité de temps pour le débit.
D'un point de vue technologique maintenant on peut très bien avoir des appareils basés sur le même principe faisant des mesures d'activité (dénombrement) ou de dose absorbée (courant). Si on prend le fameux Geiger-Müller, il est capable de faire les deux.
Seulement un appareil conçu pour un type de mesure peut rarement faire l'autre.
Si tu as envie d'en savoir plus je peux t'envoyer une partie d'un texte sur les principes de détection;
Donne-moi en messagerie privée ton adresse électronique et je te le ferai parvenir.
A bientôt
KLOUG
Bonsoir,
ARGHHHHHHHHHHHH mais qu'est-ce qui t'arrive mon maitre ??????????????
Un GM ne peut physiquement pas mesurer un courant. Il se contente (et c'est déja bien) de faire un dénombrement d'interactions dans son volume dans un espace de temps. Ce dénombrement est ensuite convertie en quanta de dose et/ou débit de dose par un facteur de conversion PROPRE à une ENERGIE DONNEE (celle utilisée pour étalonner l'appareil).
C'est d'ailleurs en cela que la plupart des appareils donnent des valeurs de mesure qui ne sont "justes" que dans un référentiel donné. Les nombreuses séances d'estimation d'incertitude sur une mesure faites dans des conditions d'exposition différentes prêtent dans ce cas là vraiment à sourire...
Pour info, dans un FH 40 GL 10, le détecteur est un compteur proportionnel qui fonctione lui aussi en mode dénombrement (et là encore pas non plus en courant). L'AT1123 utilise un scintillateur organique "plastique"' fonctionnant de la même façon.
La technologie du détecteur n'est pas systématiquement celle qui conditionne le traitement du signal et la réciproque est aussi vraie.
Si un seul livre doit être lu à ce sujet, il faut absolument trouver celui de D. Blanc "Les rayonnements ionisants - Détection, dosimétrie, spectrométrie" c'est la bible....
Un ancien collègue me disait souvent qu'un singe peut faire une mesure mais pour la comprendre il vaut mieux un technicien !
Bonne soirée à tous.