Retour d'experience inspection

baldaquin a écrit:

Pour ce qui est des notes de désignations, de l'AQ, de l'écrit et du nombre de PCRS identifiés, ça ne vient pas tout seul, plutôt avec l'aide d'une lettre de bilan d'inspection de l'ASN.

ça me fait penser à un truc que je faisais quand j'étais SPR: je récupérait toute les lettres de suite d'inspection radiopro de l'ASN et m'en faisait une synthèse pour voir si de mon coté j'aurai aussi eut les mêmes genres de demandes. D'ailleurs je le fait encore de temps en temps. certaine lettre sont très instructives.

Personnes ne fait ce genre de truc?

Kidou a écrit:

Personnes ne fait ce genre de truc?

Pas en systématique mais il est toujours intéressant de trainer du coté des lettres de suite publiées, parfois ça rassure, parfois (souvent) non...

Si, j'en récupère quelques unes significatives, je les visualise aussi avec des stagiaires futurs PCR. Ainsi, ils savent les retrouver et peuvent s'appuyer sur ce retour d'expérience (voir même, cela donne plus de poids auprès d'un employeur peu motivé en montant des "observations" faites chez des détenteurs d'activité nucléaire similaire, estampillées ASN)
Fred

Bonsoir
Côté IGN nous le faisions. Mais comme nous ne sommes pas sur installations, il était difficile de juger du bien fondé des demandes.

Un point quand même récurrent :
Ne vous fiez pas à la restitution orale lors de la fin de votre inspection, même si vous n'avez pas de constats. La plupart du temps les inspecteurs ne vous disent pas ce qu'il y aura dans la lettre de suite et vous découvrez un texte à rallonge avec des demandes que vous ne soupçonniez pas !

C'était pas mon genre.
J'ai trop souvent tendance à jouer cartes sur table et dire ce que je pense. Certains s'en froissent parfois.

KLOUG

J'ai créé un nouveau sujet pour ne pas dévier sur l'autre.

Perso j'ai aussi tendance à dire ce qu'il va effectivement avoir dans la lettre de suite, mais pendant l'inspection, il est quasiment impossible d'analyser toute les docs qu'on nous donne pour répondre à tel ou tel question; Et c'est souvent lorsqu'on les relis à tête reposé que l'on s'aperçoit qu'il y a des choses qui ne vous pas, et que l'on rajoute dans la lettre de suite.

point de vue de la pcr sur site,

oui je visionne régulièrement les lettres de suite, cela m'aide à me situer

je les ai utilisées pour préparer la visite de l'asn chez moi, en disant à l'employeur "voila on est sûr que ceci ou cela vont être pointés" et j'ai pu régler des trucs qui trainaient depuis longtemps, avant la visite

je n'ai pas eu de surprise entre la restitution orale et la lettre de suite,

Hello tous,

- Comme Manu, je consulte les lettres de suite des établissements comparables aux miens pour pouvoir avoir des arguments pour ma direction et travailler en amont. Les décisions plombage d'un bloc ou l'augmentation de l'effectif PCR ne sont pas de mon ressort et ne se décident pas à la légère.
- J'ai déjà eu des surprises (bonnes ou mauvaises) dans les lettres d'inspection mais c'est normal selon moi : les inspecteurs ont une impression à chaud lors de la restitution, qui va pouvoir mûrir ou profiter d'un échange avec les autres inspecteurs au retour à la division.
- Il y aura des présentations consacrées aux REX inspection et incidents lors de la prochaine journée RaMiP, le 5 octobre.

Bon Dimanche à tous,

Je suis toujours avec attention les lettres de suite d'inspection des sociétés utilisatrices de mes "petits protégés". De même, je les consulte avant chaque étude de poste. Ca met bien dans l'ambiance. bien sûr, mon but n'est pas le même que le votre car, jusqu'à aujourd'hui, ce n'est pas moi qui m'occupe de la mise en place des zonages et des protections collectives. Mais cela permet de savoir où il faut redoubler de vigilence. Laika

Bonsoir

Juste histoire de dire que les documents ça ne fait pas tout surtout en radioprotection.
Evidemment sur l'expérience de terrain si vous mettez un jeune inspecteur qui n'y a jamais mis les pieds, il aura du mal à se faire une idée.
Sa seule source d'information se sera ces documents.
Mais si vous prenez un inspecteur confirmé qui a eu une expérience sur le terrain (type KLOUG ou d'autres - je en cite pas de nom), il n'a pas forcément besoin de lire pour se faire un idée de comment on fait la radioprotection.
C'est un débat que j'ai déjà eu quand j'étais à l'ASN avec la hiérarchie.

Et si je pousse vraiment le bouchon, mais puisque vous me tentez, je suis sûr que bon nombre d'inspecteurs, de contrôleurs, seraient dans l'incapacité de répondre à la norme ISO 17020. Elle concerne les inspections et audits.
Vous m'avez tenté...

KLOUG