controle technique et controle d'ambiance

Bonjour à tous,
je me pose quelques questions concernant les controles techniques et les controles d'ambiance réglementaires :
Première question, en quoi consisterait clairement le controle technique ? Cela doit-il comprendre simplement un contrôle du bon état de l'appareil du bon fonctionnement de celui-ci ? Comment doit-on tracer ce contrôle ?
Et le contrôle d'ambiance, j'ai plusieurs sons de cloche concernant l'ASN : un me dit que je dois réaliser grosso modo le contrôle comme celui de l'Organisme agréé, c'est à dire faire une mesure derrière chaque paroi, ... L'autre m'indique qu'à priori, il n'y a pas besoin de faire de mesure (les relevés d'ambiance mensuels suffisent) !

J'ai un autre soucis : un client détient un générateur de rayons X (controleur de bagages), mais c'est un prestataire (société de sureté) qui l'utilise : qui est responsable des contrôles techniques et des contrôles d'ambiance ?

En vous remerciant par avance pour vos précieux conseils à bientôt sur le forum !

Bonjour,

Les contrôles et leur traçabilité sont assez bien décrits dans l'annexe 1 de l'arrêté du 26 octobre 2005 quelque soit la source de rayonnements ionisants.
À mon sens, c'est plus que grosso modo ce que fait l'OARP (organisme agréé), c'est la même chose !

Concernant la responsabilité, je suis tenté de dire que c'est le "propriétaire" de l'appareil qui est chargé de mettre en œuvre les contrôles, mais pour le coup Maître KLOUG (ou une autre de nos Klowns favoris) a déjà dû avoir ce genre de questions.

Je plussoie.

En fait il y a un mélange entre contrôle technique des sources de rayonnements ionisants et contrôle technique d'ambiance : ce dernier consiste en des mesures de débit de dose (ou dose - circulaire DGT/ASN n°4) au poste de travail alors que le contrôle technique est plus complet : essais des sécurités intrinsèques, efficacité des protections collectives, affichage des consignes,....(cf annexe arrêté du 26 Octobre 2005)
Pour moi, le contrôle incombe au détenteur de la source de rayonnements.
Fred

Bonsoir ou bonjour
Je hante les couloirs du temps ce soir après un audit sécurité dans la chaleur (Marcoule).
Complètement d'accord avec Fred : le contrôle incombe au détenteur de la source de rayonnements.
KLOUG

Merci à tous pour vos réponses

Bonjour

J'étais entrain de m'fusiller les neurones sur la définition des points de mesures et autres programmes de contrôles internes quand, soudain, l'illumination (ou plutot désespoir) sous le tableau n°1 sur la périodicité des contrôles (arrêté du 26 octobre 2005):
« … les contrôles techniques de radioprotection des sources et émetteurs de rayonnements ionisants et les contrôles des instruments de mesure et des dispositifs de protection et d’alarme, réalisés à la réception dans l’entreprise, avant la première utilisation, lorsque sont modifiées les conditions d’utilisation et en cas de cessation définitive d’emploi pour les sources non scellées (article R.231-84 du code du travail) ».

Dites moi que c'est vendredi et que je suis fatigué et que je comprend plus grand chose, parce que si il faut que je contrôle toutes les sources non-scellées que je vois débouler pratiquement par palette tous les jours...

Jakwel au bord de la crise de rire nerveuse qui fait mal aux abdos (enfin je sais pu trop)

Si tu veux dire qu'il faut contrôler chaque source à son arrivée dans ton établissement, la réponse est (pour moi) oui.
Par contre ce n'est pas obligatoirement la PCR qui le fait.

Nos sources radioactives ne sont pas décartonnées au quai de livraison mais amenées telles quelles jusqu'à l'utilisateur final, qui fait le contrôle (frottis, adéquation avec la commande) avant de ranger la source.
Attention, ce fonctionnement n'est pas sans défaut, une fois une fiole cassée dans un carton a légèrement contaminé l'agent du quai de livraison.

baldaquin a écrit:

Si tu veux dire qu'il faut contrôler chaque source à son arrivée dans ton établissement, la réponse est (pour moi) oui.
Par contre ce n'est pas obligatoirement la PCR qui le fait.

Je plussoie

Je plussoie bis baldaquin et Niko,

c'est exactement le sens du texte réglementaire !...

Bonjour

C'est bien ce que je pensais. Alors là, comment faire lorsque l'on possède:

1 seul débitmètre
1 seul contaminamètre

Solution imparable:
Faut sortir le chequier...
...et c'est là que sa coince. Il me faut le matos pour les études de postes et comme il a fallu que je me démène devant le directeur de l'ingénierie pour lui soutirer de quoi acheter un débitmètre correct... J'imagine que si je lui demande pour un deuxième, j'aurai le droit à une porte.
De plus le problème des fioles qui arrivent cassées c'est aussi produit chez nous, pas qu'une fois (2 ou 3 fois apparement). Donc sa mériterai vraiment un contrôle à l'arrivé.

Jakwel

Rapelle lui l'article R4451-114 du code du travail :
"L'employeur met à la disposition de la personne compétente et, lorsqu'il existe, du service compétent en radioprotection les moyens nécessaires à l'exercice de ses missions.

Il s'assure que l'organisation de l'établissement leur permet d'exercer leurs missions en toute indépendance, notamment vis-à-vis des services de production.

Lorsque l'employeur désigne plusieurs personnes compétentes, il précise l'étendue de leurs responsabilités respectives."

Je connais plusieurs PCRs dans la même situation que Jakwel : ce rappel ne sera malheureusement efficace seulement quand l'ASN le fera.

@ Jakwel :
Dans le cas d'un contrôle à la réception, un détecteur à 200 -300 € serait déjà pas mal. Il servirait pour les vérifications des surfaces, agents, matériels, etc... dans le service qui les utilisent, car j'ai un peu peur à te lire que des services utilisent des sources scellées sans par exemple un GM à portée de main.

Balda

En plein 'dans Baldaquin

Malheureusement tu dis vrai, et un rappel aux textes de lois ne suffit pas pour débloquer des fonds.

Bon il y a quand même un contaminamètre à l'entrée du sas avec la borne pour la dosi. op.
Concernant un "petit" matériel à 280 €, on avait sentit le coup avec le responsable de la plateforme isotopique et on en a commandé un. Mais bon, il sous dose dur le G.M.

Le problème réel n'est pas celui de l'appareil, mais surtout du fait que y'a du monde au portillon pour ce petit G.M. Et l'idée d'un matos qui se balade de service en service et au final fini dans le tiroir d'un tel, moyennement chaud.
Pour revenir aux contrôles, il est clair que ni la pcr, ni moi n'avons le temps. Par contre à la réception...Idée à travailler.

Merci pour vos conseils

Jakwel