Bonjour,
Comme le dit Kloug, normalement les travailleurs classés sont censés recevoir plus d'1mSv dans l'année, et vont davantage dans des endroits "chauds". Ca parait donc logique qu'un travailleur classé soit doté d'un dosimètre personnel, et qu'un travailleur non classé puisse "suivre le groupe" avec un dosimètre pour tout le monde.
Maintenant, chez nous, un travailleur = un dosimètre opérationnel (tous les travailleurs sont classés, même si aucun ne dépasse 1mSv dans l'année).
En revanche, lors de notre dernier déplacement, un dosimètre a rendu l'âme, et il a fallu faire un choix (puisque pas de dosimètre de rechange). Celui que j'ai fait, c'est de m'assurer que le débit de dose dans la salle d'irradiation était en dessous des limites que j'ai fixées, et pour cela un dosimètre de groupe était mieux que rien (personne ne rentrait dans la salle sans LE dosimètre actif). Je pense que c'est le but de cette dosimétrie active : s'assurer que les travailleurs vont dans un endroit sûr au niveau dosimétrie. Si on peut vérifier que la dosimétrie active se rapproche de la passive, c'est le top, mais à défaut, la dosimétrie active permet de se sauver en courant dans le cas où l'ambiant est trop élevé par rapport à l'attendu.
Après, s'il est possible d'avoir un dosimètre par personne, c'est quand même mieux (surtout si les personnes ne font pas exactement le même boulot au même endroit... ce qui est souvent le cas !!).
Anne-Lise
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