probleme porte scanner

bonjour
je suis nouveau pcr j ai un problème avec la porte de mon scanner dont les gonds sont cassés et on a du mal a fermer totalement cette porte
j'ai positionné un dosi opé qui me relève une dose de 0,0004 microSV sur 24h environ celle ci étant très faible dois je faire une déclaration d'incidents a l'ASN
est ce que j'ai le droit d'insinuer que je peux suspendre l'utilisation du scanner tant que cette porte ne ferme pas correctement. c'est surtout pour accélérer la réparation au niveau de la direction.
merci

Bonjour

Bonne question;
Si je raisonne purement réglementaire (n'étant plus en activité et n'ayant pas eu ce cas à traiter) on a :



«7°) La maintenance des équipements de travail, y compris les dispositifs de protection et d’alarme, réalisée à une fréquence préconisée par le constructeur ou justifiée au regard de l’activité;


La porte consiste aussi en un dispositif de protection. On voit mal faire un scanner la porte ouverte.
Et on doit vérifier que c'est conforme.

Bonjour,

En effet, cette valeur de 4nSv est étonnante, elle peut être due au positionnement du dosimètre : difficile de placer un dosimètre opérationnel en suspension dans l'air derrière la surface non protégée pendant 24h. Je suppose que vous avez déjà identifié précisément l'emplacement de la "fuite".

J'ai déjà eu ce cas et voici ce que je vous propose :

Il s'agirait de refaire un test tel que décrit ci dessous avec un fantome :
- prenez les paramètres de votre zonage sur 1 hélice (kV, mA, pitch, tps de rotation, PDL, type d'examen, etc..)
- faites une mesure en tenant votre dosi opérationnel juste derrière l'espace non recouvert de plomb  (l'emplacement de la "fuite") en faisant attention de bien placer la zone de détection sur la surface non protégée : la dose mesurée devrait être bien supérieure à la précédente valeur mesurée, répétez la mesure si vous avez un doute.
- recommencez cette mesure mais en en changeant l'emplacement du dosimètre opérationnel : au centre de la porte plombée, puis sur les jointures porte/cloisons adjacentes : à droite et à gauche, à la jointure entre les 2 portes si elles sont doubles, etc...

Le ratio mesure maximum / mesure minimum vous donnera le facteur d'homogénéité de la protection.
Si ce facteur est supérieur à 10, il y aura un défaut d'homogénéité. 

Une fois la réparation effectuée, refaites la série de mesure pour vous assurer que ce facteur d'homogénéité a bien diminué, on peut avoir des surprises.

Si vous avez une vérification de radioprotection prévue sous peu, vous pouvez demander à la personne qui la fait de réaliser pour vous ces mesures, les appareils de mesure dont elle dispose peuvent avoir une sensibilité supérieure à votre dosimètre opérationnel.

Si on constate un tel écart lors d'une vérification, cela peut faire l'objet d'une non conformité : à tracer et à lever.

Lapassoire

Bonsoir,
Pour moi, cet exemple montre bien les limites de l’utilisation d’un dosimètre opérationnel pour faire de l’analyse de risque....

0,4 nano en 24 h, il n'y aurait pas un pb d'unité, un préfixe en trop ? ou le dosi était éteint
C'est à peu près 20 secondes d'exposition naturelle en région parisienne....

Surtout que je ne connais pas de dosimètre opérationnel capable de mesurer du 0,4 nanoSievert...
J’dis ça, j’rien....

Il faut attendre la confirmation, mais moi non plus je ne connais pas de dosimètre opérationnel descendant aussi bas.
iron Kloug

Bonjour (mais fait encore noir dehors, alors ??)
En affichage direct, on peut avoir du microSv et en lecture via une borne, on peut descendre au dixième du microSv, mais bon, c’est pas bien grave ça....
Ce serait peut être l’occasion de demander à ton employeur de te donner les moyens pour assumer ta fonction de PCR, non ?

Bonjour
  avec Fred
Iron Kloug

Bonjour,
Je suis de votre opinion. A ma connaissance, les dosimètres opérationnels mesureront au mieux 0,1 µSv.
A l'inverse, une mesure ponctuelle lors d'une vérification de radioprotection peut montrer un éventuel dépassement des VLE dans les locaux attenants. Seule la présence d'un dosimètre passif sur une période plus longue - un mois, un trimestre - à cet emplacement peut permettre de prouver que cette mesure ponctuelle extrapolée par les conditions retenues lors du zonage n'est pas la réalité.
Dans un tel cas, je considère que la mesure la plus fiable est bien celle du dosimètre passif et non la mesure ponctuelle.
Etes-vous d'accord avec moi ?
Lapassoire

Bonjour
La présence d'un dosimètre à lecture différée sur une durée assez longue est probablement plus représentative que la mesure directe si le dosimètre est bien placé, oui.
On voudrait bien avoir la réponse de katiaj
Iron kloug

Bonjour,

Je ne vais pas reprendre tous les arguments déjà cités, mais en effet, 0,4 nSv, je confirme, c'est impossible, et ce quel que soit le dosimètre opérationnel pris dans le monde.
Après, et certains de nos clients s'y sont fait avoir, un dosimètre opérationnel reste malgré tout un...dosimètre et non un radiamètre. 
Ca peut donner une première idée, et encore, il faudra bien viser pour taper pile sur la diode silicium.