Contrôle interne d’appareils de RP

Bonjour,
Je suis à la recherche (pour le moment vaine sur RPcirkus) d’un exemple de protocole pour réaliser un protocole de contrôle interne de mes appareils de radioprotection.

Est-ce que quelqu’un réalise ce genre de contrôle en interne dans son entreprise ou bien tout le monde passe par des prestataires du type MPE, Loryon, etc...?

J’espère que mon post est placé au bon endroit.
Je suis nouveau sur RPcirkus et après avoir effectué plusieurs recherches sur le forum je n’ai pas trouvé ce type d’information.

Merci à tous.

Blaizzz

Bonjour,

oui je le fais en interne. Tu dois écrire ton mode opératoire, indiquer les sources que tu as à ta disposition, les résultats de tes mesures...
Nous faisons un comparatif année après année et vérifions la déviation de la réponse
@+

Bonjour Benjamin14,
Sur quelles valeurs te bases-tu pour déclarer une sonde ou un appareil de mesure « conforme »?
J’ai essayé de comparer des certificats de vérification de prestataires et de comparer avec mes propres mesures et je trouve des chiffres complètement différents (en tenant compte des différences d’activités des sources évidemment...).
Si tu avais un exemple de protocole écrit à me transmettre en MP je suis preneur (en rendant anonyme l’origine bien sur si besoin...)

Merci beaucoup pour ta réponse rapide en tout cas !

Bonjour et meilleurs vœux pour la nouvelle année !!
Le contrôle en interne des équipements de RP, j'aime bien ça...
J'ai ce qu'il te faut...je fais un essai pour envoyer ça en MP...
Cordialement.

Blaizzz a écrit:

Bonjour  Benjamin14,
Sur quelles valeurs te bases-tu pour déclarer une sonde ou un appareil de mesure « conforme »?
J’ai essayé de comparer des certificats de vérification de prestataires et de comparer avec mes propres mesures et je trouve des chiffres complètement différents (en tenant compte des différences d’activités des sources évidemment...).
Si tu avais un exemple de protocole écrit à me transmettre en MP je suis preneur (en rendant anonyme l’origine bien sur si besoin...)

Merci beaucoup pour ta réponse rapide en tout cas !

Bonsoir,

Il convient de vérifier l'appareil dans une gamme de valeurs proche de celle utilisée le plus souvent.
Les organismes ont leurs propres protocoles et à moins de les connaître, tu ne pourras pas retrouver les mêmes résultats. 
Le mieux est de repartir des informations fournies par le fabricant/revendeur de l'appareil et de construire tes propres écarts maximaux tolérables (la gamme ou plage de valeur ou l'appareil sera jugé conforme).

Les collègues t'auront sûrement envoyé leurs documents et tu y trouveras ton bonheur.
Au besoin, je peux aussi te procurer quelques documents qui satisfaisaient au cofrac lorsque je faisais partie d'un organisme accrédité, mais il faudra préciser quel type d'appareil est concerné, le protocole peut considérablement varier bien entendu (bien que l'on soit en section contaminamètre).

@+
SW

Bonjour Sw,

Résolution 2020 : controler nos appareils de radiagem et nos sondes canberra en interne.
Espérons que l'idée aboutisse...
Je commence a refléchir à la procédure. Je suis preneur des exemples que tu pourrais me fournir. Merci.

A+

Le problème des données constructeurs c'est que régulièrement les appareils ne les tiennent pas alors qu'ils sont tout à fait fonctionnel. (Je pense par exemple à la réjection des alphas et dans les bêtas.)

Comment je procédais à l'époque :
Lorsque l'appareil revenait de l'étalonnage par MPE, à la réception je réalisai un contrôle en interne qui allait devenir ma référence pour les 3 ans à venir.
Ensuite tous les mois j'effectuais un contrôle interne que je comparais avec celui de référence. Si écart de + ou - 20 %; 'op pop op' renvoi pour un nouvel étalonnage.

Pour la conversion activité --> coups/seconde, il faut faire attention à la valeur de certaine source qui sont déclarées sous 2pi plutôt que sous 4pi. Je me suis fais avoir la première fois que j'en ai rencontré.

Bonjour,
J'ai des références pour des tolérance de +/-30% pour ma part...

idem pour moi

J'imagine qu'il n'y a pas vraiment de règle. Nous on pouvait se servir des valeurs du contaminamètre pour déclarer des activités déchets à l'ANDRA, 20 % nous semblait bien, mais on l'avait décidé nous même arbitrairement.

Ha...moi je parlais plutôt des critères d'acceptabilité lors des contrôles des équipements de RP. Par exemple pour un radiamètre:
A 1 m de la source de référence, le DD est de 100µSv/h, le radiamètre est déclaré conforme si la valeur lue est dans la fourchette 70 à 130 µSv/h.

Bonjour PaulF, bonjour les clowns,

Quelle source utilisez-vous pour tester vos radiamètres. 100 µSv/h à 1 m nécessite une source de 1 Gbq de Cs-137...

Notre source la plus active fait 30 MBq de Cs-137. Elle produit un débit H*(10) de 30 µSv/h à 30 cm et 280 µSv/h à 10 cm (selon Dosimex).

Selon vous à quelle distance minimum faut-il se mettre pour avoir une irradiation homogène du détecteur ?

Lors de nos derniers controles, Loryon a utilisé une source de Cs-137 de 625 MBq et MPE utilisait une source de Ba-133 de 480 kBq.

Pas grand chose en boutique pour l'instant pour controler nos sondes et LB124. Mais on doit modifier notre autorisation ASN prochainement. L'occasion de rajouter la détention de sourcse scellées si cela est nécessaire. L'objectif est d'internaliser les contrôles réalisables en interne (budget en baisse...)

Hello Séba,
On a une source de 100MBq et une 10GBq en 137Cs.
Par rapport à l'homogénéité du champ, on a des supports à Z léger (et la distance entre la source et les premier blindage est de l'ordre de 2m. C'est conforme aux normes série 4037).
Si ta distance source/radiamètre est à 10 fois la taille de ton détecteur, tu peux considérer le champ uniforme.
Pour les LB124, des sources étalées (grandes, genre 100cm²) sont bien adaptées.
Cordialement.