Dispersion énergie spectro gamma

Bonjour le cirkus,
Pourquoi le pic d'absorption total est dispersé autour de l'énergie du gamma incident?
Dans mes recherches je trouve l'influence de l'électronique et le pouvoir d'ionisation moyen. Quelqu'un saurait-il me donner des éléments pour préciser cette répartition?
Enfin, il me semble que la répartition est gaussienne et que c'est ce phénomène qui nous permet de calculer la courbe d'efficacité mais je ne suis pas persuadé de cela.
Merci d'avance et à bientôt

Bonjour,
Vous êtes vous penché sur la résolution en énergie de votre spectromètre?
Cordialement.

Merci de votre question.
Ma question ne porte pas sur une spectro en particulier mais sur le phénomène en général. Quels sont les phénomènes qui conduisent à une dispersion gaussienne autour de l'énergie max? Dans mes cours j'ai trouvé des éléments parlant de l'influence de l'électronique mais pas de développement et une allusion au pouvoir d'ionisation moyen, je pense comprendre qu'il faut en moyenne une énergie et qu'il existe une fluctuation autour de cette énergie.
Du coup je suis à la recherche d'élément sur ces phénomènes.
Cordialement.

"Quels sont les phénomènes qui conduisent à une dispersion gaussienne autour de l'énergie max?"


Pour l'essentiel c'est lié au fait qu'un photon qui dépose exactement la même énergie ne génère pas pour autant le même nombre d'électrons libres
Si on appelle a le potentiel moyen d'ionisation et E l'énergie (exacte) du photon, en théorie le nombre d'électrons est égal à N=E/a
Mais d'un photon à l'autre (donc d'un coup dans le pic à un autre), ce nombre fluctue , de façon poissonnienne en première estimation, c'est à dire avec une fluctuation en racine (N), c'est à dire aussi en racine (E/a)
C'est l'origine essentielle de la largeur des pics, bien plus que les fluctuations électroniques avec les appareils actuels


Pourquoi est-ce que ce nombre fluctue?
parce qu'en ce bas monde tout fluctue, lorsque l'on y regarde d'assez près (ou parfois d'assez loin)


Sauf le nombre de neurones de Trump, qui est au minimum vital. (je sais, je devrais pas...)

Merci pour la réponse.
J'avais dans mes cours ces éléments mais il m'était impossible de donner la prépondérance.
Avec la réponse, je me dis que j'aurais pu l'intuiter étant donné que lorsque l'on regarde les efficacités entre un Ge et un NaI celles-ci se dispersent de façon notables alors que l'électronique ne doit pas être fondamentalement différente après le pré-ampli.
À bientôt.

Pour les NaI le point clés c'est le faible nombre de photo-électrons crées sur la photocathode
Ce nombre fluctue lui aussi de façon poissonnienne, mais comme il est plus faible la variation relative est plus grande (1/racine(N))