Ces sondes sont des appareils classiques en travaux publics, pour mesure d'humité et densité des terrains, avec des sources scellées.
Il en existe une variante pour mesurer seulement l'humidité, sans source de césium, par exemple pour des recherches d'infiltrations sur toits-terrasses. Débit de dose de quelques µSv/h à la poignée, Zone "publique" à 1 m et qq. La source reste dans l'appareil, contrairement aux humidimètres de profondeur qui existaient pour l'agronomie. Le débit de dose est plus important au contact de la semelle de l'appareil (côté sol, donc), mais il faudrait plusieurs heures de transport "à bras le corps, semelle contre poitrine" pour atteindre la limite réglementaire des personnes du "public", des centaines d'heures pour la main et ce contact serait bien sûr une utilisation anormale de l'engin. Le risque est donc très limité pour les personnes présentes lors de la mesure, ce qui n'empêche pas de devoir les tenir à distance raisonnable.
Niveau réglementation, c'est soumis à autorisation "code de la santé" et suivi depuis des dizaines d'années, avec tout ce qui en découle pour l'organisation de la radioprotection, la dosimétrie, la formation des utilisateurs....