Bonsoir,
Eh bien, le fabricant du liquide scintillant ou celui du spectromètre à scintillation liquide peuvent indiquer les protocoles à suivre selon divers cas. Je me suis basé là-dessus pour rédiger nos procédures internes à mon établissement.
Communément, si on veut mesurer un frottis, on met 1 ml de mélange 50/50 éthanol-eau (distillée) pour faciliter la dissolution du frottis et 10 ml de liquide scintillant.
En collaboration avec un intervenant représentant le fournisseur de l'un de nos appareils, j'avais essayé diverses variantes où l'on réduisait drastiquement les quantités de liquide scintillant : on faisait en sorte d'imbiber le frottis avec 1 ou 2 ml (de mémoire).
De mémoire encore, ça ne changeait pas grand-chose (sur des frottis sans radioactivité surajoutée, ie la valeur de BDF restait comparable).
Mais c'est très difficile de se lancer dans une analyse comparative avec des frottis (comment savoir si on a bien prélevé la même activité ?). Je sais que Boum Boum Clown (inscrit ici) avait réalisé un gros travail sur la détermination du rendement de frottis il y a quelque années.
Concernant l'analyse d'une substance liquide, des protocoles existent aussi.
Attention surtout à ce qu'elle ne soit pas trop concentrée si elle est active (penser à diluer l'échantillon éventuellement), le spectromètre à scintillation liquide est à but d'analyse d'échantillons peu actifs. Je pense que si le liquide est plutôt aqueux on peut le mélanger pur au liquide scintillant (1 ml pour 10 ml).
Je suis sûr qu'un sujet de discussion ancien traitait de ces aspects. Je vais essayer de me retrouver.
Edit :
C'est làIl y en a d'autres dans "contaminamètres" ou "physique nucléaire et radioactivité".
Et bien sûr avec tout ça, bien penser à l'agitation et à la protection de la lumière.
@+
SW.