Bonjour à tous.
La problématique est complexe :
-Indiscutablement il existe une certaine radiosensibilité individuelle.
-La pluspart des relations doses-effets ont été calculée pour des doses instantanées, ou avec un fractionnement et un étalement courts ( radiothérapie externe).
-L'exposition des mains d'un radiologue interventionnel peut être notable sur un seul acte (les mimines sont très très près du rayonnement primaire et quasi au contact du patient, source du diffusé), mais ...
Il est très facile de prendre 1 mGy sur les doigts en un seul acte. Si on le refait 200 fois dans l'année on reste sous les 500 autorisés.
Et si on fait 30 ans de carrière au même rythme... la dose devient conséquente.
MAIS, et là ça devient pervers, l'étalement est tel que les effets délétères éventuels apparaissent très très progressivement et très sournoisement...
Il est certain qu'on ne risque pas de vraiement gros pépin ( radionécrose cutanée) à long terme, mais la radiodermite sèche, là oui, ce n'est pas impossible comme sanction d'un trop long laisser-aller.... Et une fois qu'elle est apparue, elle reste .
Et pour terminer, une simple remarque : OUI, les lésions des mains des radiologues étaient très fréquentes jusqu'à , disons les années 50; puis elles ont quasi-disparues, grâce à l'exposition raisonnée et aux protections.
Puis la médecine a inventé la radiologie interventionnelle, qui a refait monter les doses aux mains. On n'en verra le résultat que dans 20 ou 30 ans....
Morale de l'histoire :
Surveillez la dosimétrie de la baque et respectez les limites réglementaires, et surtout travaillez à limiter au maximum possible l'exposition de vos mains. Elles vous remercieront dans 30 ans !
bonne journée à tous
Thierry