Accès de la PCR aux rapports de dosimétrie passive

Bonsoir,
On a deux sujets en un et ça prête à confusion....
- L'accès légal à la dosimétrie passive de la PCR;
- L'intérêt de l'accès à la dosimétrie passive de la PCR.

Bonsoir à tous  
Pour mettre un peu d'eau ou moulin (ou d'huile sur le feu, c'est selon), j'ai un peu le même soucis.
En tant que prestataire, mes salariés ont une dosimétrie très très basse (pour ne pas dire nulle) 95% du temps. Puis, sur quelques mois au maxi, on va avoir des relevés à faire sur un site INB, donc potentiellement exposé, et là, la dosi pourrait monter. J'emploie le conditionnel, car même là, les résultats sont généralement très faibles.
Conséquence : nous n'avons quasiement qu'une dosi passive. Si la PCR (moi!) n'a pas accès à ces résultats, comme faire du retour d'expérience, se fixer des doses, etc... Il faut bien noter que d'une mission à l'autre, nous n'allons jamais sur le même site ou sur la même installation. Donc le prévisionnel est un vrai casse-tête.
Bonne nouvelle tout de même : LANDAUER m'a confirmé pouvoir me donner accès aux résultats (trimestriels) après accord du médecin.
Pas simple tout ça, et ça promet d'être coton à expliquer à mon très prochain auditeur CEFRI !  

Bonsoir,
Nous sommes alors un peu dans la même situation : lieux et interventions toujours différents, doses reçues très faibles. Mais pour moi, cela veut dire que le plus précis reste le suivi de la dose opérationnelle. La dosimétrie passive me permet de vérifier qu'il n'y a pas eu de problème sur la dosimétrie opérationnelle (on ne sait jamais).
Petit détail : les interventions sont presque toujours en zone contrôlée, avec dosimètre opérationnel donc.

Nous n'aurons peut-être pas le même auditeur CEFRI ! Le premier que nous avons eu pendant 3 ans n'avait fait aucune remarque à ce sujet !!! Et le tout est de savoir argumenter (plus facile quand on a avant les bonnes informations)...

Le ponpon, c'est que nous rentrons TRES rarement en zone contrôlée, donc sans dosi opérationnel...
Je m'arrache déjà les cheveux en vue de cet audit, qui sera notre audit de certification E. Si je le loupe, je vous raconte pas la tête de mon directeur !!  

Bonsoir,
votre auditeur CEFRI n'est pas Dieu tout puissant (ou Bruce?)
Sur ce sujet-là (accès à la dosimétrie passive par la PCR), demander lui de justifier sa "demande", sur quel texte il s'appuie?

D'ailleurs, visiblement certains auditeurs CEFRI ont une grande tendance à faire des remarques oralement, sans s'aventurer à les écrire dans un rapport ! Prétexte : "on ne va pas vous plomber votre certif, mais tenez-en compte pour la prochaine fois..."
Donc mon opinion toute personnelle : le CEFRI est un certif qu'il nous faut avoir, mais ce n'est pas ce qui va nous faire avancer en radioprotection...

Bonjour
J'en suis de plus en plus persuadé au risque de m'attirer les foudres de beaucoup !
Tant pis j'assume.
Quand on me dit : "il ne faut regarder que le référentiel et pas la réglementation (le code du travail en l'occurrence) "....... 
KLOUG

Arf, si même le Grand Kloug est sur cette ligne... Dommage que ça ne soit pas toi qui vienne m'auditer en janvier !

Puisqu'il semble décidé que c'est un post "détonateur", allons y !

Que les données d'ordre médical restent au médical, je suis ok.
Mais quand je réalise un cliché médical, il m'appartient, je repars avec les résultats.

Une des grandes questions aujourd'hui, c'est entre autres comment rassurer nos intervenants, comment leur prouver que nous les surveillons bien derrière ce "secret médical", sinon par la transparence. il faut qu'ils puissent récupérer quelque chose.
(ce qui revient vers le sujet de Patatouille: comment réaliser un EDP sans données).
Le pauvre gars qui oublie, lors de visite annuelle de demander son relevé, il est bon pour attendre l'année d'après. Une solution existe, l'envoi mensuel des résultats par le développeur des films directement aux intervenants.

Allez, il est lourd mon parpaing, mais je vais quand même le jeter dans la mare parce que je crois que cela peut être une voie d'amélioration. A quel moment serait il possible de donner une dimension collective à une exposition dans notre système de traçabilité, je reformule : a quel moment une exposition qui serait anormale et semblerait isolée serait elle détectable pour une équipe complète ?
le premier qui me répond via la HmSv goute au parpaing. rires.

Il me semble que c'est la que le secret médical freine la démarche : comme on ne parle pas individuellement des intervenants, l'anomalie globale pourrait passer au travers.

En me relisant je trouve qu'hier j'y suis allée un peu fort. je reformule dans une version de saison:

"Cher petit papa Noel, 
Parceque c'est bien et parceque j'ai fait du bon travail cette année, merci de mettre en place cet accès via web personalisé avec une consultation individuelle de ma dosimétrie active dont nous avons déjà parlé, avec une fonction de demande d'envoi sécurisé de ma dosi passive (n'oublie pas gentil papa noel, la dosi extrémités, et, cas dramatique, expo interne).

Parcequ'elle a été sympa et efficace, n'oublie pas ma PCR, crée lui une extension entreprise/ adaptation de SISERI, où d'un clic elle pourra faire une exportation vers tableur Excel pour comparaison avec les agents du même chantier. Ou même mieux, un truc où on clique et on selectionne les données des agents à comparer.
Un truc un peu années 70, avec plein de couleurs.
Merci Papa Noel .....

C'est bien parce que c'est demandé gentiment !
On va tenter de voir ce que peut faire le bon barbu.
KLOUG