Bonsoir
Un petit extrait de la CIPR 103 (saine lecture) :
(114) Un ensemble révisé des valeurs de wR a été adopté dans les présentes Recommandations sur la base d’une réévaluation des données disponibles (voir les annexes A et B). Les valeurs de wR pour les neutrons et les protons données dans les présentes Recommandations diffèrent de celles données dans la Publication 60 (voir ci-après et l’annexe B). Une valeur de wR pour les pions chargés a été ajoutée. La valeur de wR pour les photons est la même pour les rayons X et les rayonnements gamma de toutes énergies. Les valeurs numériques de wR sont spécifiées en fonction du type de rayonnement et, dans le cas des neutrons, en fonction de l’énergie des rayonnements incidents sur le corps humain ou émis par des radionucléides résidant dans le corps (voir tableau 4.2). Les valeurs de wR résultent d’une décision fondée sur un large éventail de données expérimentales sur l’EBR, qui sont pertinentes pour les effets stochastiques. Les valeurs de l’EBR augmentent jusqu’à un maximum (EBRM) quant la dose de rayonnement diminue (ICRP, 2003c). Les valeurs de l’EBRM ont été utilisées pour le choix des wR. Des valeurs fixes ont également été attribuées à ces facteurs wR pour les besoins de la protection radiologique.
(115) Rayonnement de référence. Les valeurs d’EBR obtenues de façon expérimentale dépendent du rayonnement de référence choisi. En général, un rayonnement de photons de faible TEL est pris comme référence, bien qu’aucune énergie spécifique n’ait été convenue à cette fin. Lorsque les facteurs de pondération pour les rayonnements ont été choisis pour la Publication 60, un large éventail de données expérimentales sur l’EBR, utilisant soit des rayons X d’énergie élevée supérieure à environ 200 kV, soit le rayonnement gamma du cobalt-60 ou du césium-137, a été considéré (voir l’annexe B). Cette approche est également utilisée dans les présentes Recommandations. Il faut cependant reconnaître que des valeurs d’EBR différentes du point de vue expérimental peuvent être obtenues selon le choix du rayonnement de référence qui est fait entre les rayons X et un rayonnement gamma d’énergie plus élevée (par exemple, le cobalt-60). Ces différences ont été établies principalement par des études sur des cellules in vitro (voir l’annexe B).
Ces définitions expérimentales sont effectivement la clé indiquant qu'il s'agit d'estimation et pas de mesure dans l'absolu.
L'ensemble des chapitres 4.3.3 et suivants (page 62) sont intéressants à lire.
C'est d'ailleurs là où l'on voir que le sievert n'est défini que pour les effets stochastiques (indication en rouge).
KLOUG