Dosimètres d'ambiance dans les couloirs du bloc

Bonjour,

On nous demande de disposer des dosimètres d'ambiance dans le couloir d'un bloc opératoire. Qui a lu quelque chose sur le sujet? Quel en est l'intérêt? Help!

Si ce n'est que pour une période de trois mois avec des dosi trimestriel pour faire une étude de poste et de zonage pourquoi pas, mais si les résultats sont nuls pourquoi faire ??
Dis, Fils de Poulain, tu as peut être un nouveau responsable hygiène et sécurité qui fait un zeste de zèle

Citation :

Dis, Fils de Poulain, tu as peut être un nouveau responsable hygiène et sécurité qui fait un zeste de zèle

Ben non, c'est l'ASN de mon quartier...

Ils te le demandent pour un trimestre ou définitivement ??

Fils de Poulain a écrit:

On nous demande de disposer des dosimètres d'ambiance dans le couloir d'un bloc opératoire. Qui a lu quelque chose sur le sujet? Quel en est l'intérêt? Help!

Le contrôle de radioprotection aurait-il relevé un débit de dose derrière la porte ou dans le couloir ou si pas de contrôle, y aurait-il un doute sur leur "étanchéité" aux rayons ?
Zone d'opération ?

Dom

Bonsoir
Hormis le fait de mettre les dosimètres dans un emplacement spécifique (exempt de tout rayonnement) je ne vois rien d'autre.
Ou alors ça reboucle avec l'autre post sur l'histoire des deux tableaux, en fait pour que les personnels n'oublient pas leur dosimétrie...
KLOUG

On va attendre la lettre de recommandations. On avisera ensuite en fonction de ce qui est demandé. C'est d'autant plus étonnant que le bloc est conçu de telle façon que l'on accède en salle en traversant une salle de préparation du patient. Il y a donc un sas entre le couloir et la salle d'op.

Le dosimètre d'Ambiance (FAQ IRSN)

"Les dosimètres d’ambiance sont généralement utilisés dans le cadre des contrôles réglementaires des installations. Ils ont pour but de mesurer la dose dans une zone définie, qui peut être, une zone contrôlée, une zone surveillée ou une zone publique.
Conformément aux articles R. 4452-12 et R. 4452-13 du code du travail, l’employeur procède ou fait procéder à des contrôles de radioprotection qui comprennent des contrôles des ambiances des lieux de travail (R. 4452-13). Ils permettent de disposer d’éléments contribuant à évaluer l’exposition des personnels en poste dans les zones surveillées ou contrôlées. Leur périodicité peut être mensuelle ou trimestrielle en fonction du type d’installation."

@domH
C'est gentil de rappeler la réglementation, mais ça ne fait pas avancer le sujet. Comme tu connais la situation, nous avons placé des dosimètres sur les arceaux de bloc. Et ces dosimètres sont plutôt silencieux. On se demande donc pourquoi en disposer à plusieurs mètres de distance avec des parois intermédiaires...
Wait and see...

Bonsoir
Ou alors pour vérifier la valeur du 80 µSv sur un mois en zone attenante.
Sinon, je ne vois pas.
KLOUG

Fils de Poulain a écrit:

@domH
C'est gentil de rappeler la réglementation, mais ça ne fait pas avancer le sujet. Comme tu connais la situation, nous avons placé des dosimètres sur les arceaux de bloc. Et ces dosimètres sont plutôt silencieux. On se demande donc pourquoi en disposer à plusieurs mètres de distance avec des parois intermédiaires...
Wait and see...

Oups ! Mille excuses. Je craignais qu'il n'y ait confusion avec le dosimètre témoin.
A ma décharge, je fais aussi remarquer que quelques précisions préalables sur la topographie des lieux et les paramètres techniques du tir m'eussent permis d'éviter ces divagations réglementaires.
Ainsi, par défaut d'indication sur les "quelques mètres", ma pensée rejoignait celle de KLOUG "...vérifier la valeur du 80 µSv sur un mois en zone attenante".
Le constat assez fréquent des entorses à la NFC 15-160 (avec effet ciel, voire limites de zone contrôlée sur assemblage cloison légère + piliers porteurs sans plombage) est à mon sens responsable d'une certaine suspicion "ambiante".
Comme ce n'est pas le port fréquemment inconstant voire absent de la dosimétrie habituellement constaté chez les praticiens (chirurgiens entre autres) qui permettra de détecter d'éventuels problèmes d'étanchéité, force est de s'en remettre au contrôle...
Ou bien à l'inverse, le doute sur le port des dosimètres cherche peut être confirmation par l'enregistrement de la pollution ionique sous jacente ??
Drôle d'ambiance.

Dom

Voici un exemple d'"Anticipation de la norme" qui me parait convenir à la situation :

Lettre de suite CODEP-BDX-2012-068147 du 21/12/12 :
"Observations C.1. Norme NFC 15-160
L’ASN vous rappelle que les dispositions prévues par la norme NFC 15-160 s’appliquent aux blocs opératoires. Il conviendra que vous engagiez une étude de conformité à cette norme dès lors que sa version de mars 2011 aura été rendue obligatoire par une prochaine décision de l’ASN."

Dom

Oui, en effet. et il y a fort à parier que dès que la norme "ancienne" sera abrogée il n'y aura plus guère de choix. Toutefois il n'est, à ma connaissance, pas encore question qu'elle soit appliquée stricto sensus dans la mesure ou il parait illusoire de transformer un appareil conçu pour être mobile en installation fixe avec les contraintes afférentes (et en particulier la répétition du voyant d'émission "X")... Une pierre dans le jardin de lASN.

Bonjour,
Je pense que cette demande est pour valider ton étude de risque et vérifier que les couloirs sont effectivement en zone non réglementée (les 80 µSv suggérés par Kloug).

Les contrôles internes de radioprotection étaient en place lors de la viste ASN ?
Je demande ça car s'il y a un contrôle mensuel d'ambiance au détecteur, pas besoin de dosi d'ambiance passif en ZNR.