Bonsoir,
Je vais dans le sens de Fred. Et je précise également que je ne suis pas un pro de la dosimétrie, non plus, mais voici ce que j'en sais pour en côtoyer certains.
Un dosimètre rend compte de grandeurs opérationnelles (Hp(10) et Hp(0,07)).
Prenons l'exemple du dosimètre RPL utilisé par l'IRSN et mes chers collègues.
Comme l'ancien film, certains parties du détecteurs (5 plages pour être exact) sont séparées de la source de rayonnement par divers écrans (kapton (dite plage "nue"), plastique, aluminium, cuivre et étain).
Ces écrans sont présents pour tenter de retrouver des informations a posteriori sur les énergies et la nature des rayonnements mis en jeu (on se souviendra que la courbe du facteur de conversion Hp(10) versus Kerma est très fortement fonction de l'énergie pour ne parler que des photons).
Selon les résultats de l'analyse, il existe des algorithmes qui vont privilégier telle ou telle "voie" (bêta, gamma) pour déterminer quantitativement la dose selon ce que l'on sait des radionucléides ou plus globalement des sources de rayonnements ionisants auxquelles l'individu a pu être soumis.
Mais l'automatisation du processus a ses limites et il n'est pas rare que mes collègues dosimétristes viennent me voir pour savoir exactement à quels rayonnements on peut avoir affaire si on manipule tel ou tel radionucléide (sans qu'il ne soit fait mention de résultats nominatifs, hein, pas de piège... ).
Dans le cas d'un champ mixte, ça peut vite devenir compliqué de discriminer la dose due aux photons de celle due aux bêtas, il faudra peut-être comparer avec une dosimétrie extremités pour avoir une idée de la cible (plutôt dose peau extrémités ou plutôt dose en profondeur).
Voici quelques éléments.
@+
SW