Identification collimateur (?)

Bonjour
Je suis PCR d'un service de l'ex ministère de l'équipement
Nous avons deux types d'activité : mesure de densité de chaussée à l'aide de gammadensimètre et gammagraphie sur ouvrage d'art à l'aide de GAM120 et GAM2500.

Il y a plusieurs mois nos collègues d'un autre laboratoire régional ont arrêtés leurs activités. Comme il n'y avait plus de personne compétente sur place,
nous avons récupérer le matériel. Parmi ce matériel il y a un vieux collimateur. Ce matériel n'a pas pu être identifié des fabricants. Il contient de l'uranium appauvri une spectro l'a confirmer. Les mesures
de débits de dose montrent un débit de dose de 15-17µSv/h au contact. Nous souhaitons le faire reprendre par l'ANDRA, mais pour cela nous devons déterminer l'activité par radionucléide.

Est que quelqu'un pourrais donner des éléments sur ce matériel qui date probablement de la période des TIFF (et autres appareils antérieurs aux GAM120 )

Merci d'avance

bonjour,
pour moi le collimateur que tu montres est une fabrication maison et devait être utilisé soit pour de la gammagraphie, soit pour des traceurs par des Centres d’Études Technique de l’Équipement (CETE) :
- les traceurs :
- il y avait le labo central à Orly, puis à Marne la Vallée : ils ne font plus;
- il y avait Trappes : ils ne font plus;
- il y avait Angers : ils ne font plus;
- il y avait Autun : ils ne font plus;
- la gammagraphie d'ouvrage d'art :
- il y a Lyon Bron : ils font toujours !!! (heureusement qu'il y en a qui bosse encore (deuxième degré))

Moi à ta place je m'en débarrasserais en demandant conseil au LNHB ou un autre organisme de mesure, à Saclay ou ailleurs !!
Mais avant, demande donc l'avis à Fred il a souvent des bonnes idées !!

Cordialement

Et des mauvaises aussi!!!!
Le collimateur me semble à moi aussi de fabrication locale...
Si la PCR en place a bien fait son boulot, elle a du en son temps, déclarer son inventaire de matière nucléaire (et donc la quantité d'U détenue dans l'établissement). Soit vous retrouvez ces docs internes, soit vous reprenez contact avec l'IRSN (avant, c'était SATE/BIC, mais ça a du changer il y a une paire d'années...) qui a peut être des archives, vous aurez ainsi l'activité en U appauvri dans votre collimateur.
Après, il y a le système d******, à savoir faire une mesure de débit de dose à 50 cm de la bête et de la considérer comme une source ponctuelle.
Coté repreneur, il y a bien sûr l'ANDRA (après caractérisation du "déchets"), sinon, il y avait l'OAR de l'IPSN , mais qui est passé sous la coupelle de l'IRSN (je crois que Niko pourra donner quelques billes de ce coté là ).
PS : merci Niko pour les infos sur le 3H.
PS n°2 : bonnes vacances Skat, quoique tu es tout le temps en vacances maintenant...

Merci des infos (bonnes et mauvaises ).

On va aller à la pêche dans les archives pour commencer, mais j'ai peur que cela ne date d'une époque ou il y avait " un peu" moins de traçabilité que maintenant.

Bonjour à Skat , je dois faire un tour cet été dans ton ancien fief .

Pour reprendre les mots de Fred, je crois que le seul éxutoire, c'est l'ANDRA.
L'OAR est devenu SIAR et ne reprend plus de sources ou de déchets, il ne fait que les caractériser et aider les détenteurs dans leurs démarches auprès de l'ANDRA.

Je pense que la première chose à faire après la recherche documentaire c'est prendre contact avec le département Petits producteurs de l'ANDRA pour leur demander les conditions de prise en charge de cet objet : caractérisation et conditionnement.

Pour le SATE/BIC, il est devenu SATE/BICM et s'occupe toujours de comptabilité des matières nucléaires.

PS : de rien Fred

Re PS : désolé d'avoir écorché ton pseudo, Nico