Bonsoir
C'est un préambule à ce que les Klowns du cirkus ont conçu : Faire que les PCR trouvent ici l'espace qu'ils cherchaient.
Je reprendrai d'ailleurs une partie du rapport de Christain LEFAURE qui avait été mandaté par l'ASN pour faire l'état des lieux des réseaux de PCR :
Les attentes des PCR et acteurs de la radioprotection
Ces attentes ont été analysées dans les interviews et le dépouillement des 300 questionnaires précédemment évoqués. 164 réponses de PCR n’appartenant pas à un réseau ont été prises en compte. Les taux de réponses sont très élevés : 100% des présents lors de visites dans les réseaux existants et plus de 70% des populations concernées (en particulier ceux qui ne font pas partie d’un réseau régional) lors des journées PCR de la SFRP en particulier. Ce dernier chiffre témoigne de l’importance de l’attente vis à vis des réseaux. En témoigne aussi le fait que certains interviewés disent prendre des journées de congé pour assister aux réunions des réseaux.
La sous représentation de l’industrie, tant dans les réseaux existants (5% dans le réseau Grand Ouest) que parmi les participants aux journées PCR de la SFRP (20%) témoigne de la plus grande difficulté que les PCR ont à participer à des réseaux ou aux activités de la SFRP lorsqu’ils travaillent dans un secteur où leur absence se traduit par un manque à gagner de l’entreprise. Cela est sans doute d’autant plus vrai que les entreprises sont petites (CND par exemple).
Trois attentes font la quasi unanimité des réponses tant de ceux qui appartiennent à un réseau que de ceux qui n’en font pas encore partie :
- Mettre en commun les expériences de chacun, (98%)
- Mettre à jour ses connaissances sur la réglementation (90%)
- Trouver des solutions aux problèmes de terrain, (87%)
Le principal moyen d’atteindre ces objectifs reste l’organisation de séminaires ou réunions plénières dont la fréquence espérée est d’une à deux fois par an tant pour ceux qui appartiennent à un réseau que pour les autres.
Plusieurs autres prestations (potentielles) sont quasi plébiscitées :
- l’existence de site web avec un forum et mise à disposition de documents
- un rôle de conseil de l’animateur (ce qui en existe dans le seul réseau Grand Ouest)
Enfin de nouvelles évolutions sont réclamées par certains:
- la mutualisation du matériel de mesure, trop coûteux pour une seule PCR
- la mise à disposition de méthodes adaptées à leurs besoins pour effectuer des études de postes
- et la mise à disposition de trames de documents utiles à leur pratique.
Dans l’ensemble (80%) ceux qui participent à des réseaux estiment que ceux ci répondent vraiment à leurs besoins prioritaires (sortir de l’isolement, échanger, améliorer leur compétence et leur légitimité) :
« L’assistance aux journées aboutit à une dynamisation re-motivation dans notre travail ; nous revenons avec une légitimité qui nous aide dans nos établissements ; la perception que les « collègues » ont de nous change »
« Le chef d’établissement ne donne pas les moyens au PCR de fonctionner. Le PCR est isolé … et ne peut rien faire face au chef d’établissement qui ne lui accorde pas de temps. La participation au réseau permet d’améliorer la situation. »
L’assise régionale est aussi plébiscitée par 80% ou plus des PCR qui se sont exprimées.
Par contre le choix entre une forme sectorielle ou pluri sectorielle reflète les caractéristiques des réseaux existants. Parmi ceux qui ne font pas encore partie d’un réseau, il y a une majorité (60%) qui « a priori » préfèrerait un réseau sectoriel, mais il convient de dire qu’une majorité de ceux là provient du secteur médical où existent déjà deux réseaux sectoriels et où plusieurs autres sont en cours de formation.
« Ce qui est bien dans ce réseau (Grand Ouest) c’est que l’on discute avec des gens d’horizons différents. On écoute leurs problèmes, leurs questions, leurs réponses, leurs fonctionnements. Et même si parfois je ne comprends pas tout, ça m’intéresse. »
« La fermeture type mur de Berlin entre secteurs restreindrait l’intérêt de ces rencontres » (Grand Ouest)
« Le multisectoriel est adapté au médecin du travail qui couvre plusieurs domaines d’activités» (Grand Ouest)
Nous pensons au Cirkus être un des points de rencontre et d'échanges, de partages des connaissances.
Nous pensons aussi que dans le site les personnes trouveront des documents leur permettant de faire face au quotidien. Et si ce n'est pas le cas, nous avons des forces vives à trouver la réponse aux questions posées.
Nous souhaitons à tous la bienvenue sous le chapiteau !
Le spectacle va commencer.
KLOUG
Maître Loyal du RadioProtection CirKus