Tube Geiger Müller gestion des impulsions

Bonjour,

Je suis élève en école d'ingénieur en génie industriel, je dois réaliser un exposé sur le tube Geiger Müller et la partie électronique en aval.
Après avoir lu différentes informations contradictoire sur la gestion des impulsions du tube Geiger Müller, je suis désespérément perdu.
J'ai besoin de l'aide de spécialiste!!!!!!

Mes questions sont :
Les impulsions sont elles de longueurs variables? Si oui pourquoi?
Quel est la valeur réelle du temps mort?
Comment est réalisée la collecte des ions par la cathode du tube?

Merci par avance

Rique

Bonsoir,

Je te propose de jeter un œil là-dessus : http://ead.univ-angers.fr/~jaspard/Page2/COURS/5RayonIONISANT/Cours6/1Cours6.htm

Tu auras une idée d'ensemble des compteurs mettant en jeu l'ionisation des gaz et notamment le GM : l'amplitude est grande, mais constante.
Je reviens avec la formule du temps mort, si j'arrive à remettre la main dessus.

@+

edit : mettons : n (le nombre réel d'interactions), m (le nombre d'interactions détectées) et t : le temps mort du système

Cas non paralysant : on a pour 1 interaction réelle un temps mort égal à m*t
le nombre d'événements perdus est n - m = n*m*t et donc t = 1/m - 1/n

Cas paralysant : période du temps mort non constante m = n*exp(-n*t)

Bonsoir
Grosso modo l'ordre de grandeur du temps mort d'un GM est aux alentours de 100 µs.
On collecte en fait les émectrons sur l'anode. Ils sont relativistes et sont plus faciles à collecter que les ions.
C'est donc cette information que l'on exploite.
A bientôt
KLOUG

Bonsoir,
On peut trouver également trouver toutes ces informations sur les documentations constructeur de GM.
Si cela t'interesse je peux t'en faire passer en MP.
jack

bonsoir,

pour compléter ce qui a été dit précédemment, le temps mort d'un GM est compris, suivant les modèles et les conditions d'utilisation, entre 50 et 200 µs.
On peut le déterminer soit par lecture sur un oscillo en sortie d'ampli, ou alors par la méthode dite "des deux sources.
comme l'a dit le maître, on mesure l'impulsion à l'anode (i.e les électrons collectés).
une impulsion est produite par la création d'environ 10¹⁰ paires ion-électron (avalanche de Townsend) et sa hauteur est constante (phénomène de saturation).
les taux de comptage sont limités à quelques milliers de coups par seconde.

PPJ

Bonjour a tous,

Le lien ci-dessus m'a bien aidé.
Mais j'aurai d'autres petites questions.

Les électrons sont collectés par l'intermédiaire de quel composant électronique?
Les impulsions donne une activité de rayonnement ionisant en Becquerel, comment peut on faire la relation en Sievert?

Merci pour votre aide.
Rique

Bonjour,
le constructeur du GM fournit une courbe qui donne le nombre d'impulsions que fournit le GM quand il est soumis à un débit de dose.
L'électronique compte le nombre d'impulsions que fournit le GM et on peut ensuite en déduire le débit d'équivalent de dose.
Dans le début de la courbe c'est linéaire, ensuite quand le débit de dose augmente, à cause du temps mort du GM, la courbe n'est plus linéaire (le taux de comptage sature), il faut alors faire des corrections par le logiciel de l'appareil.

Concernant la récupération des impulsions, c'est facile, le GM est alimentée par une HT d'environ 500-900V (à travers une résistance de charge) et le GM fournit des impulsions d' amplitude de 1 à 3v qui n'ont pas besoin d'être amplifiées car déja de bon niveau de tension. Souvent on récupère les impulsions de l'anode à travers une capacité pour supprimer la HT et on intercale un transistor qui sert d'adaptation d'impédance.
je t'envoie tous les détails en fin de journée en MP.

jack

Bonjour
Les électrons sont collectés par l'intermédiaire de quel composant électronique?
C'est l'anode tout simplement. Il faut aller sur le site où il y a des présentations powerpoint avec quelques schémas :
Voir les principes de détection
http://www.rpcirkus.org/rp/cours-radioprotection

Les impulsions traduisent un nombre de rayonnements ionisants mesurés. Après on peut faire une moyenne et mesurer un courant et ne pas faire du dénombrement (impulsions par impulsions). A ce moment là on peut traduire la quantité d'énergie mesurée par unité de volume et donc de masse et ainsi traduire ça en gray.
Comme le dit Jack on intercale des composants électroniques adaptés. C'est vrai qu'avec les GM il n'y a pas besoin d'avoir une grande amplification.
Il suffit d'avoir des rayonnements avec un facteur de pondération déterminé et on assimile le gray à un nombre de sievert.
Ce n'est pas toujours très simple contrairement à ce que mon discours peut laisser supposer.

A bientôt
KLOUG

on peut aussi parler du rôle du gaz de quenching... Je pense que c'est le sens de la question : "Comment est réalisée la collecte des ions par la cathode du tube?"

Bonjour,
les Gm  sont souvent etalonnes sur la raie du Cesium137 (barium en realite)
et ils font donc correspondre a chaque particule vu, l'energie du Cesium, afin de pouvoir calculer un debit de dose.
si l'on veut "chercher la petite bête" il faudrait donc effectuer une tres legere correction pour avoir la valeur du debit de dose sur une mesure de cobalt60, correction probablement tres inferieur a la precision de l'appareil de mesure et donc negligeable; mais cela a condition que le Gm ai bien le temps de voir les deux gamma du cobalt 60  qui arrive probablement tres proche l'une de l'autre.
j'imagine effectivement que le GM voit bien ces deux gamma.
mais si c'est effectivement le cas comment le justifier de maniere un peu rigoureuse.
Merci par avance
Z.E

1ère solution : Si tu as une source de 60Co calcule ce que tu devrais mesurer, mesure la avec un GM si les résultats correspondent c'est qu'il mesure bien les 2pics. Si Tu trouves exactement la moitié, c'est qu'il en voit qu'un.

2ème solution : tu prends un compteur proportionnel et un GM, tu mesures la source avec les 2 puis tu compares leur valeur. 


PS: On ne dit pas que les raies du cobalt viennent du nickel donc on dit pas que les raies du césium viennent du barium. non mais !