M. Isnard de l'IRSN, qui je crois accompagnait l'équipe d'intervention française à Sendaï, déclarait le 26/3 que la situation était, je cite : "Préocuppante pour les poissons". Je vais tenter de démontrer, sans entrer dans des polémiques, qu'il existera ou qu'il existe déjà au moins un secteur d'activité gravement touché par cette contamination des milieux marins et ce, sans même envisager les habitudes de consommation des Japonais qui, surtout en milieu rural, consomment des produits de la mer quasiment à chaque repas (poisson évidemment mais aussi crustacés, algues et méduses dont les Japonais raffolent, beurkkk).
Savez-vous que la France importe, suite à une maladie décimant les jeunes huitres françaises, ses "naissins" d'huitre du Japon ? Malheureusement, une bonne partie de ces derniers a été détruit par le phénomène marin du 12/3 ; La majeure partie de ceux qui ont été épargnés par la furie des flots se trouve dans la région de Sendaï, impactée par la contamination rendue publique par M. Isnard qui s'y trouvait lui-même récemment.
Article du 14/3 évoquant, peu avant l'enchainement des événements de Fukushima, les inquiétudes des conchéiculteurs Français qui devaient se rendre à Sendaï :
http://www.ouest-france.fr/dossiers/actualite_-Le-seisme-du-Japon-impacte-les-huitres-francaises_1723199-1726609_dossiers.HtmA la lumière de ces événements et sans préjuger d'une éventuelle contamination indirecte par la voie alimentaire, on peut en déduire des effets directs de la catastrophe de Fukushima sur un pan entier de l'économie française, sans parler des conséquences au Japon même ou tout le secteur de la pêche et de l'aquaculture est sous le choc de cette double catastrophe.
A lire, un excellent dossier par des professionnels du secteur sur :
http://aquaculture-aquablog.blogspot.com/2011/03/japon-nucleaire-peche-aquaculture.html